22 mars 2018

Voyage au bout de la TAM

Cette semaine, ma blonde a acheté du yogourt 9%, bien lourd et épais ; et moi cet après-midi, j’ai skié dans de la neige qui avait à peu près la même texture !  

C’était sur le sentier TAM, entre Sainte-Anne-des-Lacs et Saint-Sauveur. Alors que la température était plusieurs degrés au-dessus de zéro et que les chauds rayons du soleil avaient transformé la grosse neige du week-end dernier en pâte molle, lourde et collante.

Le sentier TAM doit son nom au camp scout Tamaracouta, qui se trouve à près de son extrémité sud. De là, cette piste file vers le nord sur environ six kilomètres et mène tout près de la station de ski du mont Habitant à Saint-Sauveur.

J’ai atteint la TAM en partant du chemin de l’Orge à Val-des-Lacs et en skiant un kilomètre sur une bretelle qui rejoint la TAM à peu près à milieu de son parcours. Puis j’ai mis le cap au nord avec l’idée de me rendre jusqu’au mont Habitant.

Les balises ne sont pas très nombreuses dans la moitié nord de la TAM et ça m’a donné l’occasion de perdre mon chemin. À une intersection, j’avais le choix entre aller à droite pour continuer à suivre la trace d’un skieur ou bifurquer à gauche dans une piste complètement vierge.

 
J’ai pris à droite sans réfléchir. Mais cette piste était en réalité la Western et m’a mené jusqu’au bord du lac Denis. 

C’est seulement rendu là que j’ai songé à jeter un œil sur la carte ci-dessous… pour vite comprendre que j’aurais dû prendre à gauche à l’intersection pour rester près du lac Beauchamp et continuer vers le nord !  

En résumé : voilà une intersection qui mériterait un panneau d’indication.

À part ça, la TAM est aisée à suivre et plutôt facile pour une piste de ski nordique. Son tracé est très large et très clair jusqu’à ce qu’elle débouche à un étang marécageux qu’elle traverse de part en part. 

Comme c’est le printemps, et que j’ai la phobie des lacs même en plein hiver, j’ai préféré contourner cet obstacle d’eau en allant faire un bout à pied sur la montée Saint-Elmire que j’apercevais depuis la rive de l’étang.

J’ai retrouvé la TAM de l’autre côté de l’étang… mais dans un état radicalement différent. Alors qu’auparavant je progressais difficilement dans une épaisse couche de neige vierge et pâteuse, j’avais soudain sous mes skis un sentier damé dur à coup de raquettes et de vélos à gros pneus.

Dans ce secteur, la TAM longe en ligne droite une superbe falaise que j’ai bêtement oublié de photographier, puis fait un virage à 90 degrés pour se glisser entre deux sommets rocheux par un magnifique «col» que j’ai aussi bêtement oublié de photographier.

Rendu là, intrigué par les traces de vélos que je suivais, j’ai laissé tomber l’idée de me rendre au mont Habitant et j’ai plutôt exploré la colline se trouvant au nord.

Cette colline est sillonnée de plusieurs sentiers informels qui semblent surtout utilisés par du monde en vélo ; mais j’ai aussi vu des traces de ski qui ont piqué ma curiosité.  

J’ai fait tour du sommet de la colline sans oser dévaler sa face nord même si j’ai vu des sentiers qui la descendaient, faute de temps et d'énergie. Et maintenant que j’ai eu l’occasion d’examiner le secteur sur Google Map et OpenStreetMap, je me demande s’il n’y a pas moyen de faire de la descente en ski dans cette colline à partir du chemin du Lac à Saint-Sauveur, là où débutent les pistes de vélo.

Chose certaine, on a affaire à un dénivelé comparable à celui du mont Habitant.

Est-ce que quelqu’un en sait davantage à propos de ce secteur et des sentiers informels qu’on y trouve ? 

1 commentaire:

Anonyme a dit...

''Comme c’est le printemps, et que j’ai la phobie des lacs même en plein hiver'' Vous avez bien raison
http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/chronique/65017/question-science-epaisseur-glace-estimation