31 décembre 2006

Club le Plein d'Air


J’ai fait quatre de mes cinq années de secondaire à la Polyvalente des rivières Forestville. L’hiver, en éducation physique, on faisait du ski de fond sur les sentiers de la ville.

Aujourd’hui, pour me rappeler des souvenirs, j’ai skié la bretelle reliant la polyvalente au reste du réseau forestvillois. Ce n’est pas un bon sentier. Il traverse une zone industrielle et sert de terrain de jeu aux motoneigistes.

La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit d’une exception. Tous les autres sentiers du club Le Plein d’Air de Forestville valent le détour.

Le point de départ des sentiers est situé sur la route 138, à l’est de la ville, près de l’aéroport municipal. Il n’y a pas de chalet d’accueil. Juste un stationnement et une pancarte nous informant qu’il faut aller payer son droit d’accès dans un dépanneur situé à proximité. Le chalet du club se trouve à environ un kilomètre en forêt et il faut skier pour s’y rendre.

C’est au-delà de ce chalet qu’on fait du très bon ski en empruntant le sentier qui descend d’abord dans un profond ravin pour ensuite parcourir une forêt accidentée tout à fait typique de la Côte-Nord. Le sentier forme une vaste boucle agrémentée de quelques autres bretelles. Un magnifique terrain de jeux pour skieurs.

Un autre sentier appelé «La Grande Randonnée» s’enfonce dans la forêt à partir du chalet du club. Celui-là longe le ravin sans jamais y descendre. C’est plat, mais quand même agréable.

Très intéressant pour les skieurs qui pratiquent le style classique, le réseau forestvillois fait aussi une large place aux adeptes du pas de patin. Ceux-ci peuvent s’exécuter sur plusieurs kilomètres de pistes larges et bien entretenues.

Depuis 2005 a lieu à Forestville le Loppet Boréal, une compétition d'envergure dont l’épreuve reine est une course de 100 kilomètres. C’est la plus longue course de ski de fond au monde et c’est en train de devenir un des moments forts de la saison de ski de fond au Québec. Une belle occasion d’aller skier dans cette localité.


28 décembre 2006

Mont Grand-Fonds

Surtout connu pour ses pentes de ski alpin, le Mont Grand-Fonds possède aussi un réseau de sentiers de ski de fond sur lequel j’ai passé une agréable journée de ski.

Le Mont Grand-Fonds est principalement une station de ski alpin, mais il ne néglige pas pour autant les fondeurs. Ceux-ci ont droit à un bâtiment pour eux tous seuls: une vaste salle de fartage bien aménagée. Il y a aussi quatre refuges sur le réseau de sentiers.

Tous les sentiers du centre n’étaient pas ouverts lors de notre visite, mais on a quand même pu se faire une bonne idée du réseau. Comme il est tracé au pied d’une montagne de ski alpin, il y a du relief. Et on peut en profiter puisque toutes les pistes sont larges et très bien entretenues. On a fait une descente mémorable sur le chemin du retour, entre le refuge Les Lions et le refuge Promenade. De loin le meilleur moment de notre randonnée.

À certains endroits, on a l’occasion d’admirer les magnifiques montagnes de l’arrière-pays charlevoisien ainsi que les pentes de ski alpin. Le réseau n'a qu'un seul défaut: tous les sentiers sont «empilés» les uns sur les autres, ce qui limite les possibilités de trajet.

27 décembre 2006

Sentiers du Moulin

À Montréal, quand on roule vingt minutes vers le nord, on ne fait guère plus que traverser l’île de Laval. Quand on fait la même chose à Québec, le changement est plus radical. On se retrouve déjà en forêt et dans les Laurentides.

C’est dans ce type de décor qu’on skie aux Sentiers du Moulin, tout juste au nord du lac Beauport. Le centre possède un chalet d’accueil comme je les aime: dans le style «cabane», mais vaste et fonctionnel. Il abrite un casse-croûte, une salle à manger et surtout une grande salle de fartage servant aussi de vestiaire.

Une fois sur ses skis, on découvre un réseau de sentiers résolument tourné vers le style classique. Les patineurs ont droit à une seule piste: une boucle de 8 kilomètres tracée à flanc de montagne, Les autres sentiers sont réservés aux skieurs classiques. Au départ, ceux-ci ont deux options: un sentier difficile de 12 kilomètres tracé en terrain montagneux et un sentier facile se faufilant dans une vallée.

Cette piste est ce qu’on pourrait appeler le «sentier principal» du centre. C’est une boucle de 15 kilomètres qu’on peut aussi skier en versions plus courtes grâce à de nombreuses bretelles de retour.

Les cinq premiers kilomètres de cette boucle sont classés facile. Le relief devient plus prononcé par la suite et on a droit à du ski plus excitant. Il y a trois refuges dans ce secteur, alors on a l’embarras du choix quand vient le temps de faire une halte.

Aux confins de la boucle, un sentier bidirectionnel fait le lien avec le réseau du centre de ski de fond Le Refuge, qui se trouve à Saint Adolphe. Le trajet entre les chalets d’accueil des deux centres est une randonnée d’une vingtaine de kilomètres.

10 décembre 2006

Randonnée à Tremblant

En ce début de saison, seuls quelques centres de ski de fond sont déjà en activité. C’est le cas de centre de ski de fond Mont-Tremblant qui a réussi à ouvrir 10 kilomètres de sentier en fin de semaine.

La promenade qu’on a faite là aujourd’hui m’a fait réaliser à quel point je ne pourrais pas fréquenter un seul centre de ski de fond. C’était la troisième fois que je skiais à cet endroit que je considère comme l'un des meilleurs centres de ski de fond des Laurentides. Et je dois dire que je me suis ennuyé un brin. Pour moi, découvrir de nouveaux sentiers fait vraiment partie du plaisir en ski de fond.

Je rapporte quand même une bonne nouvelle: il y a maintenant sur la rivière Du Diable un pont skiable reliant les sentiers du Domaine Saint-Bernard à ceux du village de Tremblant. Une autre bonne raison d'aller skier à cet endroit.

09 décembre 2006

Première sortie

Ça y est, c’est parti. On a fait notre première randonnée de la saison au parc linéaire du P’tit Train du Nord dans des conditions tout à fait hivernales. Le sentier tracé sur un ancien chemin de fer est toujours un des premiers à ouvrir dans la région de Montréal parce qu’un très mince couche de neige suffit à le rendre skiable.

Pour cette randonnée, on est parti de la gare de Sainte-Adèle qui se trouve à la sortie 67 de l’autoroute 15. Il y a là un café, une belle boutique de ski et une petite salle de fartage chauffée.

La gare se trouve au milieu du tronçon le plus fréquenté du sentier. Vers le nord, une randonnée de 3,6 kilomètres mène au Relais du père Eddy, un refuge aussi charmant qu’un bunker militaire. Le bâtiment est entièrement fait de béton et de métal. J’ai compris pourquoi en lisant un article affiché à l’intérieur. Le refuge a été incendié à quelques reprises au cours des années et quand on l’a reconstruit pour la dernière fois, on a pris les moyens pour que ça ne reproduise plus.

Tout près du Relais, on a aussi accès à un sentier non entretenu qui grimpe dans une colline boisée. L’antidote parfait à la «platitude» du parc linéaire où le relief se limite à quelques faux plats.

Au sud de la gare de Mont-Rolland, le sentier descend très doucement pendant cinq kilomètres jusqu’à la gare de Piémont. Malheureusement, le coquet bâtiment n’abrite qu’une salle de fartage, quelques tables et une distributrice à boissons.

05 novembre 2006

On skie... dans la région de Québec

La saison de ski de fond a commencé en fin de semaine au Mont Sainte-Anne où il est tombé 38 centimètres de neige le 30 octobre. 20 kilomètres de sentier étaient ouverts. Les photos publiées sur Skidéal sont alléchantes. Reste a voir si on pourra répéter l'expérience le week-end prochain.

À la Forêt Montmorency aussi, la saison a débuté. Aux dernières nouvelles, le centre proposait 10 kilomètres de piste pour le pas de patin.

15 octobre 2006

Où tu t'en vas avec tes skis?

La saison de ski de fond approche lentement et je commence à me demander dans quels nouveaux endroits j’irai skier cet hiver. Alors j’ai décidé de me faire un petit programme...

À Montréal, j’ai surtout envie de découvrir le parc Angrignon où je ne suis jamais allé même si c’est à quelques minutes à peine de mon travail. Il y a là une dizaine kilomètres de sentiers entretenus.

Dans la couronne nord, je veux aller visiter le Bois Belle-Rivière à Mirabel. Là aussi, les sentiers s’étendent sur une dizaine de kilomètres.

En Montérégie, j’ai très hâte d’essayer les 10 kilomètres de sentier de l’Auberge des Gallant tout près de chez moi.

Dans les Laurentides, j’ai envie de découvrir la base de plein air L’Interval à Sainte-Lucie-des-Laurentides. L’endroit offre dix kilomètres de pistes tracées et 30 kilomètres de sentiers non entretenus en terrain montagneux.

Dans Lanaudière, je compte aller visiter le réseau municipal de Saint-Alphonse-de-Rodriguez qui est relié à celui des Chalets d’Émélie.

Dans les Cantons de l’Est, j’espère me rendre à Coaticook visiter le parc de la gorge de Coaticook où il y a 15 kilomètres de sentier.

En Outaouais, j’aimerais visiter le centre d’aventure et de plein air des Montagnes Noires à Ripon.

Auriez-vous des suggestions pour moi?

27 juillet 2006

Un nouveau sentier au Mont Rigaud

Les skieurs fréquentant L'Escapade du Mont Rigaud auront un nouveau sentier à se mettre sous la dent dès l'hiver prochain.

Baptisé «L'Envolée de Castor», le nouveau sentier s'étend sur 4,5 kilomètres en direction du village de Très-Saint-Rédempteur. Il porte à environ 25 kilomètres la longueur totale du réseau de sentiers de ski de fond sillonnant le Mont Rigaud. L'accès à ce réseau est gratuit.

Le nouveau sentier créera aussi un lien entre le réseau du Mont Rigaud et celui de l'auberge des Gallant, qui se trouve au sud de la montagne. Le réseau de l'auberge s'étend sur une dizaine de kilomètres. Là aussi, l'accès est gratuit.

26 mars 2006

Sentiers La Balade de Lévis


À quelques minutes de l’autoroute 20, le village de Saint-Jean-Chrysostome cache les Sentiers La balade de Lévis, un centre de ski de fond qui offre 27 kilomètres de sentiers tracés sur les berges de la rivière Etchemin.

Le centre est d’une qualité étonnante. D’abord parce que les pistes sont tracées d’une dameuse munie d’un conditionneur à neige. Ensuite parce le réseau est dense et tire avantage du relief des lieux.

Les sentiers les plus intéressants sont d’ailleurs ceux classés très difficiles. «Ondulé» est le mot qui les décrit le mieux. Les sentiers 4, 5 et 7 passent en effet par une série de vallons très encaissés qui donnent l'impression de skier dans des montagnes russes. Ces pentes courtes mais très abruptes sont très amusantes à négocier.

D’autres sentiers plus faciles longent de très près la rivière Etchemin. D’autres encore s’enfoncent en forêt jusqu’à un ruisseau coulant vers la rivière.

Avec ses pistes larges et bien entretenues, le réseau ressemble à un plateau de compétition. Très moderne, le bâtiment d’accueil abrite une immense salle de fartage et on peut y prendre une douche après sa randonnée. Il y a aussi un petit refuge sur les sentiers.

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.



25 mars 2006

Massif du Sud

Je commence par dire l’essentiel: le Massif du Sud est l’un des joyaux du ski de fond québécois.

Situé dans les Appalaches, à environ une heure de Québec, le Massif du Sud possède une vingtaine de kilomètres de sentiers de ski magnifiquement tracés et entretenus. Ces sentiers relient le chalet de la station de ski au sommet de la montagne, un trajet de 16 kilomètres comportant plus de 400 mètres de dénivellation.

La randonnée est extraordinaire et on peut l’effectuer de plusieurs façons. La plus magique: «tricher» en utilisant la remontée mécanique de la station de ski alpin pour grimper jusqu’au sommet.

En arrivant là haut, on est tout de suite enchantée. À plus de 900 mètres d’altitude, la neige est d’une qualité exceptionnelle et le regard porte très loin. Entretenu à l’aide d’une chenillette pour le style classique et le pas de patin, le sentier est large et merveilleusement sinueux. Au départ, il parcourt le sommet du mont du Midi où les cadavres de nombreux conifères écorchés par le vent donne l’impression d’être dans le grand nord.

Commence ensuite la descente qui s’étire sur une dizaine de kilomètres. Comme la piste est large et serpente au flanc de la montagne, le parcours est loin d’être casse-cou.

 Les amateurs de sensations fortes le trouveront même un peu trop facile. On se demande d’ailleurs pourquoi l’essentiel du trajet est classé «très difficile». Mais peu importe: on a un plaisir fou à admirer le panorama grandiose et négocier les nombreux virages en lacet qui donnent à la randonnée un caractère unique. On se croirait en Europe.

Plus loin, le parcours se met à longer un ruisseau et passe par deux refuges. Pour faire durer le plaisir, on peut aussi emprunter le sentier Beaudoin, une boucle de 3,4 kilomètres tout en montée et en descente où on trouve un autre refuge.

Envie de travailler un peu plus? Pourquoi ne pas effectuer le trajet en sens inverse? La montée est graduelle et à la portée d’à peu près tout le monde. Et pour retourner au pied de la montagne, on a le choix: repartir par où on est venu ou emprunter la piste la plus facile de la station de ski alpin qu’on peut dévaler sans problème sur des skis de fond – du moins, c’est ce qu’on m’a dit.

Je vais devoir y retourner pour essayer ça...

19 mars 2006

Baie-des-Sables

Les skieurs de Lac-Mégantic sont gâtés. En plus de vivre à proximité du parc du Mont-Mégantic, ils ont tout près de chez eux les excellents sentiers du complexe récréotouristique Baie-des-Sables.

Situé à l’extrémité nord du lac Mégantic, le complexe offre une trentaine de kilomètres de sentiers de très bonne qualité - un mélange bien dosé d’étroits sentiers réservés au style classique et de pistes plus larges où on peut également pratiquer le pas de patin.

Tous ces sentiers se croisent à plusieurs endroits et forment un réseau dense agréable à naviguer. Tracés à flanc de colline, dans une forêt dense, les sentiers réservés au style classique sont les plus intéressants. On a droit à quelques belles descentes, notamment dans magnifique boucle 6.

La plupart des pistes plus larges sont tracés sur les chemins du terrain de camping situé au pied de la modeste pente de ski alpin du complexe, qui possède une dénivellation de 90 mètres. Un sentier de ski de fond passe par le sommet de la pente. Vraiment un beau réseau qui a de quoi plaire à tous les genres de skieurs.

18 mars 2006

Parc du Mont Mégantic

Le parc du Mont-Mégantic, c’est un peu le parc de la Gaspésie du sud du Québec: un centre de haut calibre où on peut découvrir les joies du ski en montagne au beau milieu des Appalaches.

Le parc possède 37 kilomètres de pistes entretenues de même qu’un sentier de randonnée nordique long d’une dizaine de kilomètres. En raison de sa configuration, le réseau ne convient guère aux skieurs du dimanche. Tracés à flanc de montagne, tous les sentiers du parc comportent d’importantes montées et descentes - même ceux classés faciles serpentant à proximité du chalet d’accueil.

L’autre facteur mettant du piquant dans une sortie au parc: l’altitude. Commençant à 590 mètres d’altitude, les sentiers grimpent à plus de 700 mètres. On est donc en montagne avec tout ce que cela implique: conditions climatiques changeant rapidement, vent, variation de température, etc.

Mais l’altitude a aussi ses avantages. Il neige abondamment au parc et la saison de ski y est très longue. C’est donc une excellente destination de fin de saison.

Côté ski, on retient surtout les nombreuses longues descentes larges et bien tracées où on peut faire de la vitesse sans risquer de se casser la figure. Certaines de ses descentes s’étirent sur plusieurs kilomètres et sont vraiment géniales. Notez toutefois que le parc ne ressemble pas à un site de compétition olympique. Effectué à l’aide d’un traceur traîné par une motoneige, l’entretien est de qualité moyenne. Rien à voir avec ce qu’on trouve au Camp Mercier ou au parc du Mont-Tremblant.

12 mars 2006

L'Envolée

NOTE 02/01/2013: CE CENTRE EST MAINTENANT FERMÉ

Autrefois connu sous le nom de «Chez Martine», le centre récréo-touristique l’Envolée se distingue avant tout par la qualité de l’entretien de ses pistes. Le travail est effectué par une chenillette Bombardier équipée d’un «conditionneur à neige» capable de procurer d’excellentes conditions de ski même quand la météo refuse de collaborer.

Situé à Saint-Lin-des-Laurentides, à environ une heure de Montréal, l’Envolée offre 25 kilomètres de pistes de tous les calibres. Tracés en forêt, tous les sentiers sont larges et légèrement vallonnés. Les sentiers revenant vers le chalet d'accueil comportent plusieurs faux plats descendants où on peut faire de la vitesse.

Les installations d'accueil ne paient pas de mine. Le salle de fartage est un petit bâtiment délabré et le chalet d’accueil est en réalité un restaurant fréquenté par des motoneigistes et des adeptes du quad puisque un sentier pour ces engins passent par là. L'endroit est aussi fréquenté par de nombreux chevreuils à qui on avait servi un énorme tas de carrottes lors de notre dernière visite.

08 mars 2006

Base de plein air des Cèdres

La Base Plein Air des Cèdres est située en plein coeur de la région du Suroît, à une quarantaine de minutes de voiture au sud de Montréal. Ses sentiers larges et très bien entretenus tant pour le style classique que le pas de patin plairont surtout à deux types de skieurs: les novices et les athlètes à la recherche d’un terrain d’entraînement.

Le réseau est constitué d’une boucle d’une dizaine de kilomètres tracée en forêt et de quelques autres courts sentiers tracés à proximité du chalet d'accueil. La boucle principale comprend également des raccourcis permettant d’écourter son trajet. Pas grand chose à signaler côté relief: la boucle principale est coupée par deux ravins qu’il faut négocier à l’allée comme au retour.

Comme elle entretient ses sentiers à l’aide d’un dameuse Bombardier, la base est une bonne destination les jours où les conditions sont précaires. Un bémol: les pistes croisent plusieurs sentiers... d'équitation! Alors attention aux chevaux et aux «souvenirs» qu'ils laissent derrière eux.

Ouverte jusqu’à 21h du mardi au vendredi, la base est un des bons endroits dans la région de Montréal où on peut faire du ski de soirée. Larges et plats, ses sentiers se prêtent bien à la randonnée nocturne. Mieux vaut toutefois se munir d’une lampe frontale car il n'y a aucun éclairage dans les sentiers.

06 mars 2006

Parc du Mont-Tremblant - La Diable

Avec ses 53 kilomètres de sentiers tracés en pleine nature et entretenus de façon impeccable, le secteur La Diable du parc national du Mont-Tremblant est sans contredit un des meilleurs centres de ski de fond au Québec.

Son principal attrait: on s’y sent très loin de la civilisation. Une fois en forêt, on ne risque pas d’entendre une voiture ou d’avoir à enlever ses skis pour traverser une route. 

Situé au nord des Laurentides et en terrain montagneux, le parc profite aussi d’excellentes conditions d’enneigement garantissant une longue saison de ski.

Tous les sentiers entretenus du secteur La Diable sont très larges et très bien tracés. On peut donc s’aventurer sur les sentiers plus difficiles sans craindre de se casser la figure dans une descente.

Le meilleur sentier du centre est d’ailleurs une boucle de 12 kilomètres classée très difficile, La Poisson. Partant de l’accueil qui est situé à 350 mètres d’altitude, le sentier grimpe jusqu’à 520 mètres, passe par deux refuges et se termine par une très longue descente comportant plusieurs virages qui est tout simplement fabuleuse.

De niveau intermédiaire, la boucle Le Bois-Franc est moins exigeante mais presque aussi intéressante. Le parcours de 10 kilomètres passe par un refuge magnifiquement situé au pied d’une longue descente facile, sur les berges d’un lac. Une superbe randonnée à la portée d’à peu près tout le monde.

Ceux qui préfèrent skier en terrain moins accidenté ont avantage à se diriger du côté ouest du lac Monroe. La boucle Le Lièvre, qui fait 8 kilomètres, est un des plus parcours classé facile que j’ai eu l’occasion de skier. Le sentier comporte quelques descentes agréables et passe lui aussi par un refuge.

Il y a aussi des sentiers plus corsés dans ce secteur. J'ai beaucoup aimé le sentier «B4», qui grimpe à très haut à flanc de montagne.

Cette piste classée très difficle commence au refuge Le Ravage, à environ 6 kilomètres du chalet d’accueil du parc. Le trajet pour se rendre jusque là est facile, mais ça se corse ensuite. La première partie du sentier B4 est une longue montée qui mène au refuge de La Ouache.

On grimpe de 230 mètres en un peu plus de trois kilomètres, alors c’est assez éprouvant.

Mais ça vaut la peine de souffrir un peu. Après l’entrée du sentier «B5», on a droit à une très longue descente absolument fantastique. 

Ça va vite, il y a des virages et la piste est suffisamment large pour qu’on puisse en profiter. La descente est si longue que j’ai dû m’arrêter au milieu: j’avais les jambes ankylosées!

La boucle passant par le sentier «B4» fait 17 kilomètres. C'est une superbe randonnée. 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

26 février 2006

Sentiers d'Huberdeau


NOTE 15 avril 2020: ces sentiers ne sont plus entretenus pour le ski de fond. 

Le village d’Huberdeau est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Morin-Heights, dans un secteur peu fréquenté dans Laurentides. Long d’une vingtaine de kilomètres, son réseau de sentiers vaut pourtant le détour.

On peut accéder au réseau de deux façons . D’abord par un point d’accès situé au village, sur la rue Du Sommet, où on ne trouve qu’un stationnement. Et ensuite à l’Auberge du lac à la Loutre qui se trouve à quelques kilomètres au nord du village, en bordure du lac qui lui a donné son nom.

L’auberge n’est pas vraiment un centre de ski de fond. Il n’y a pas de salle de fartage ni de vrai chalet d’accueil. Mais on peut à tout le moins y obtenir un carte des sentiers. Et c’est quand même agréable d’avoir un endroit où on peut se réchauffer, se changer et prendre une bouchée après sa randonnée.

Côté ski, on plutôt bien servi. Les sentiers constituent un bon défi sans tomber dans l’excès. Toutefois, ne vous présentez pas là en vous attendant à trouver des pistes larges et impeccables propices à faîre de la vitesse. On parle plutôt de sentiers «de brousse» étroits, sinueux et faisant l'objet d'un entretien léger.

L’Érablière, une boucle d’une douzaine de kilomètres, grimpe haut en montagne avant de nous offrir un très longue descente juste assez technique. Plus loin, il passe par un champ nous donnant un magnifique point de vue sur les montagnes environnantes.

Près du point d’accès du village, les sentiers sont plus faciles et forment un réseau dense qui est agréable à explorer. La signalisation est assez moyenne, mais on trouve un peu partout des cartes des sentiers permettant de repérer sa position.

Notez que le village voisin d’Arundel possède aussi un réseau de sentiers de ski de fond qui paraît intéressant. Il y a un point d’accès en plein «centre-ville», juste derrière l’église se trouvant au coin de la route 364 et de la rue Du Village.

25 février 2006

Parc de l’Étang-du-Grand-Coteau

Installé au pied du coteau qui passe à travers la ville de Mascouche, le parc de l’Étang-du-Grand-Coteau abrite les Sentiers Émilie-Mondor: une dizaine de kilomètres de sentiers de ski de fond formant des boucles. C’est un bon endroit pour skier en famille puisque les pistes ne présentent pas beaucoup de difficultés et sont bien entretenues.

Après avoir contourné la patinoire du parc, le sentier principal grimpe au sommet du coteau qui a donné son nom à l’endroit et qui forme une dénivellation abrupte d’une trentaine de mètres. Malheureusement, cet élément de relief n’est guère exploité par la suite. L’essentiel du réseau est tracé sur le plat au sommet du coteau qu’on ne descend qu’une seule fois au retour.

Le parc est situé au 2600 boulevard Mascouche, qu’on atteint en prenant la sortie 28 de l’autoroute 25. Deux roulottes utilisées également par les patineurs tiennent lieu de chalet d’accueil. Il n’y pas de table, juste des bancs de bois. On peut se changer dans deux toilettes chauffés installés à proximité. L'accès aux sentiers est gratuit.

24 février 2006

La TransTerrebonne

La TransTerrebonne, c’est une piste cyclable et un sentier de ski de fond d’une longueur de 13 kilomètres qui traverse d’est en ouest la ville de Terrebonne au sud de l’autoroute 640. C'est l'organisme Groupe Plein Air Terrebonne qui s'en occupe.

Pour le visiteur de l’extérieur, le point d’accès le plus pratique à La Transterrebonne est le parc écologique de La Coulée, situé sur le boulevard des Seigneurs, à l’extrémité est du sentier. L’infrastructure d’accueil se limite à un stationnement, mais on ne peut pas trop se plaindre puisque l’accès à la piste est gratuit.

J’ai été agréablement surpris par la qualité du sentier qui est bien entretenu, juste assez sinueux et assez sauvage pour nous faire oublier qu’on est en banlieue. En partant du parc écologique de la Coulée, on commence par traverser un zone résidentielle en longeant un ruisseau coulant au fond d’un ravin profond et abrupte.

On atteint ensuite le Coteau, un boisé comportant une dénivellation de terrain d’une quarantaine de mètres. Dans ce secteur forestier, le sentier forme une très belle boucle qui constitue le clou de la randonnée. Du côté sud de la boucle, le sentier exploite de belles façon la dénivellation du terrain et on a droit à quelques bonnes pentes. Et le coup d’œil sur la plaine environnante est magnifique.

Les choses se gâtent plus loin, quand la Transterrebonne longe l’autoroute 640 sur plusieurs centaines de mètres. Rectiligne, bruyant et exposé au vent, ce tronçon de piste est plutôt désagréable. Le sentier s’enfonce à nouveau en forêt par la suite, mais je ne peux pas vous dire à quoi ça se ressemble puisque je ne me suis pas rendu jusque là.

20 février 2006

Le P’tit Train du Nord

Ancien chemin de fer transformé en piste cyclable rt en sentier de ski de fond, le parc linéaire Le P’tit Train du Nord s’étend sur plus de 200 kilomètres entre Saint-Jérôme et Mont-Laurier. D’une longueur de 40 kilomètres, la portion skiable de cet immense ruban part de Saint-Jérôme et va jusqu’à Val-David. Il est tracé tant pour le pas de patin que pour le style classique.

Très large, plutôt rectiligne et ne comportant que des pentes très douces, ce long sentier n’a rien de très excitant. À moins d’être un patineur filant à vive allure, on s’ennuie un brin.

Mais le parc a quand même ses qualités. Comme il est aussi bien nivelé qu’une route, il suffit d’une mince couche de neige pour le rendre opérationnel. C’est toujours un des premiers endroits skiables au début de l’hiver. C’est aussi un bon choix quand les conditions sont difficiles puisque le sentier est entretenu à l’aide d’une dameuse munie d’un conditionneur à neige et ne présente aucune difficulté majeure.

L’autre attrait du parc linéaire, c’est qu’il traverse plusieurs jolis villages des Laurentides. On trouve donc des cafés, des restaurants, des auberges et des boutiques en bordure de pistes. Les anciennes gares de Saint-Jérôme, Prévost, Piedmont, Sainte-Adèle, Val-Morin et Val-David sont des points de départ pittoresques.

La piste est particulièrement attrayante entre Saint-Adèle et Val-Morin. Entre le kilomètre 33 et 38, elle permet d’admirer les chutes Glen Wexford sur la rivière du Nord et le très beau lac Raymond. Une belle randonnée de dix kilomètres en partant du point d'accès situé à Sainte-Marguerite Station, sur la route 370, et en se rendant jusqu’à la petite gare de Val-Morin.

La gare de Saint-Adèle, qui se trouve à la sortie 67 de l’autoroute 15, est un point de départ plus agréable. Il y a là un café, une belle boutique de ski et une petite salle de fartage chauffée.

La gare se trouve au milieu du tronçon le plus fréquenté du sentier. Vers le nord, une randonnée de 3,6 kilomètres mène au Relais du père Eddy, un refuge aussi charmant qu’un bunker militaire. Le bâtiment est entièrement fait de béton et de métal.

J’ai compris pourquoi en lisant un article affiché à l’intérieur. Le refuge a été incendié à quelques reprises au cours des années et quand on l’a reconstruit pour la dernière fois, on a pris les moyens pour que ça ne reproduise plus.

Tout près du Relais, on a aussi accès à un sentier non entretenu qui grimpe dans une colline boisée. L’antidote parfait à la «platitude» du parc linéaire où le relief se limite à quelques faux plats.

Au sud de la gare de Saint-Adèle, le sentier descend très doucement pendant cinq kilomètres jusqu’à la gare de Piedmont. Malheureusement, le coquet bâtiment n’abrite qu’une salle de fartage, quelques tables et une distributrice à boissons.

Pour connaître les conditions sur la piste, on peut consulter un bulletin très complet sur le site Web du parc linéaire. Ou on peut regarder ce bulletin vidéo diffusée via YouTube. Original et intéressant.