08 février 2023

L'arrière-pays de Morin-Heights

Ma vie de pigiste à ses mauvais côtés. Mais pour un skieur c'est un gros atout de pouvoir se donner congé un jour de semaine. Pour, par exemple, aller faire du ski nordique au parc des Bouleaux à Morin-Heights

Depuis quelques hivers, ce parc est très fréquenté les week-ends. Résultat: ces jours-là, son petit stationnement déborde et ses sentiers sont rabotés par les nombreux skieurs. 

En semaine par contre, l'endroit vaut largement les 18$ que ça coûte pour s'aventurer dans le dédale de sentiers d'arrière-pays qui courent dans le parc et au-delà.

C'est la particularité de ce secteur: il est quadrillé de pistes qui se croisent où on peut s'improviser une randonnée à sa mesure.

J'avais un plan en arrivant là: faire une boucle d'une dizaine de kilomètres en enchaînant les sentiers Lover's Leap, Rapide-Blanc, Viking Ouest et Swiss. Objectif: collectionner les belles descentes... quitte à beaucoup monter aussi. 

Monter, c'est ce qu'on fait quand on prend le bois par la Lover's Leap. Et après avoir avalé 130 mètres de dénivelé, on se retrouve à 470 mètres d'altitude et au sommet d'une colline d'où on a une des belles vues que j'ai vues dans les Laurentides.

C'est ce que j'appelle un début prometteur.
Un bout de la vue panoramique au sommet qu'on rallie par la Lover's Leap.
Ma meilleure descente de la journée s'est passé sur la Chasse-Galerie.
Juste après, j'ai fait une entorse à mon plan pour faire une grisante descente sur le sentier Chasse-Galerie où j'ai trouvé de la neige vierge. On a 80 mètres de dénivelé à dévorer des skis dans cette descente qui m'a emballé même si il fallu que je la remonte! 

La Lover's Leap descend la même colline avec presque autant de panache puis continue vers le nord. Je l'ai abandonnée pour attaquer le «plat de résistance» de ma randonnée: une section du sentier Rapide-Blanc qui nous fait sauter par-dessus trois collines en un peu plus de deux kilomètres. 

À mon avis, c'est le bout de sentier à faire absolument dans le secteur. Dans un sens où dans l'autre, on a droit à trois descentes mémorables en échange de trois bonnes montées. 

Après ça, la Viking Ouest et la Swiss m'ont paru plus tranquilles... mais il s'agit de très belles pistes où on ne s'ennuie pas une minute. 

Il y a une autre formidable descente sur la Swiss à l'ouest de la Lover's Leap. Dans celle-là, on perd 90 mètres d'altitude en descendant vers la route 329. Mais il faut ensuite remonter tout ça pour revenir au stationnement du parc. 

Le ski nordique au parc des Bouleaux a sa saveur particulière. Dès qu'on prend le bois, on se sent à l'écart de la civilisation. On skie dans un dédale de sentiers. On n'est jamais loin d'une intersection équipée d'une carte où on peut changer de cap. Et on est d'humeur à en profiter parce qu'on a payé 18$ pour être là!

Une des pentes que j'ai eu le plaisir de dévaler sur la Rapide-Blanc.

On connaît l'arbre qui cache la forêt. Voici l'arbre qui cache les flèches!

Le soleil a bien voulu éclairer ce beau coin de la Rapide-Blanc.

Celle-là, je ne l'ai pas comprise... 

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