02 février 2008

Pointe-aux-Prairies

Ça y est, j’ai skié dans tous les parcs nature de l’île de Montréal. Il ne manquait à mon palmarès que celui de Pointe-aux-Prairies, qui se trouve à l’extrémité est de l’île. Je suis allé skier là-bas aujourd’hui, dans des conditions idéales, au lendemain d’une tempête de neige.

Ma blonde a skié un peu elle aussi et son verdict n’a pas tardé à tomber: «c’est plate!» Bien sûr que c’est plate, chérie. On est sur l’île de Montréal. Pas dans les Laurentides!

La particularité du parc, c’est qu’il est divisé en deux secteurs se trouvant chacun d’un côté de l’autoroute 40. Partout dans le parc, on entend très bien les voitures roulant sur l’autoroute. Ceux qui skient pour savourer le silence sont aussi bien de s’abstenir.

Il y a un pavillon d’accueil dans chaque secteur. Pour notre randonnée, on est parti du chalet Héritage qui se trouve du côté sud de l’autoroute 40. C’est un grand bâtiment accueillant dans lequel on ne trouve malheureusement que des tables et des machines distributrices.

Le parc est bien boisé mais remarquablement «plate». Les ondulations de terrain sont à peu près inexistantes. On skie dans des sentiers tracés avec de l’équipement léger, un traceur tiré par une motoneige. C’est minimal comme entretien. Un autre endroit qu’il vaut mieux visiter quand les conditions sont bonnes.

Il y a des boucles à skier dans les deux secteurs. Mais la randonnée la plus intéressante à faire au parc consiste à skier d’un secteur à l’autre par un sentier qui traverse l’autoroute 40 et passe juste devant la pittoresque… usine de traitement des eaux usées de la ville de Montréal. J’ai dit «intéressante» mais j’aurais dû dire «particulière». On a rarement l’occasion se skier dans un environnement pareil.

On traverse l’autoroute 40 par une passerelle enneigée. C’est assez drôle de skier PAR-DESSUS la circulation.

La section de sentier longeant l’autoroute n’est pas si désagréable même si on sent très bien la présence de l’usine d’épuration. La piste est bordée de longues herbes jaunes et on est assez bien protégé du vent du nord.

Le pavillon d’accueil du secteur nord est un très beau bâtiment intégrant une tour. Là aussi, il n’y a que des tables et des machines distributrices.

Le parc ne m’a pas particulièrement emballé, mais je m’y attendais un peu. Pour skier sur l’île de Montréal, je préfère le Mont-Royal, le Bois-de-l’Île-Bizard, Cap Saint-Jacques, l’Arboretum Morgan et même le parc Maisonneuve.

1 commentaire:

Guy-Pascal a dit...

J'ai déjà fait une journée de ski à cet endroit,malgré l'autoroute 40 qui coupe le parc en 2,si on y va le lendemain d'une bonne bordée de neige,on ski sur de la neige vierge,mais le paysage qu'on voit en vaut le coup,si on est chanceux,on croise quelques skieurs et on probite d'un bon ski nordique,mais c'est de courte durée,ensuite,la surfaceuse passe et peu de temps après,les sentiers perdent leur charme rapidement...
Par contre si on veut se reprendre,c'est pas loin de là,on voiture,ou en taxi,si on a pas de voiture,je recommande fortement les iles de Boucherville,bien sur,on paie un droit d'accès de $3,50,mais on a du ski nordique de haute qualité,bien sur,les sentiers sont balisé,mais ne sont pas travaillé mécaniquement,ce sont les skieurs qui les tracent en passant,pas de marcheurs,ni de raquettes dans les sentiers,on y fait de la raquette dans le respect pour les skieurs,on oublie carrément que la ville est à côté,le paysage est souvent à couper le souffle,puis n'oubliez pas votre caméra,vous en aurez de besoin,pour ramener de beaux souvenirs,puis il est fréquent de croiser des cerfs de virginie (ou chevreuils)l'hiver dernier,j'en ai croisé 11 durant la même randonnée,puis beaucoup d'oiseaux,parfois des renards..j'ai déjà hâte qu'il neige à nouveau pour y retourner,tout skieur se doit d'y aller au moins 1 fois,surtout que les sentiers sont peu fréquenté,on risque à certaine occasions de croiser d'autres skieurs,mais on est loin d'en croiser autant qu'au Mont-Royal un jour de semaine..inutile de dire où je vais skier le lendemain de la première grosse bordée de neige de l'hiver.