16 janvier 2020

Une équipée gaspésienne

Je rentre d’un voyage de ski qui m’a amené bien loin des sentiers que je fréquente d’habitude dans mes Laurentides chéries.

Grâce au magazine Espaces, pour qui j’ai joué les grands reporters, je suis allé batifoler dans la neige du parc national de la Gaspésie pour la première fois de ma vie.

Non, je n’ai pas conduit jusque-là. Comme je participais à un événement promotionnel organisé par la SEPAQ, j’ai plutôt pris l’avion jusqu’à Mont-Joli ; et comme mon vol passait d’abord par Baie-Comeau, j’ai pu prendre une photo aérienne de Rivière-Colombier, le village nord-côtier où habite mon père. 

La route 138 passe au bas de la photo; et la rue principale de Colombier est parallèle.
Le mont Albert vue du pavillon d'accueil du parc.
On dit que Mont-Joli est la porte d’entrée de la Gaspésie. C’est vrai… mais il faut quand même rouler pendant deux heures pour se rendre de l’aéroport de Mont-Joli jusqu’au au cœur du parc de la Gaspésie, au pied de l’impressionnant mont Albert. 

Depuis quelques années, le parc fait surtout parler de lui parce qu’il est devenu une Mecque du ski hors-piste. Tellement qu’on en oublie presque qu’on peut aussi y faire du ski de fond et de la randonnée nordique.  

Je n’ai pas eu l’occasion de tester les pistes entretenues du parc pendant ma visite. Tracées à proximité du Gîte du Mont-Albert et du pavillon d’accueil du parc, elles s’étendent sur environ 14 kilomètres et permettent notamment de visiter le réputé secteur du lac aux Américains. J’ai jasé avec un skieur d’Asbestos qui m’a dit que ça «descendait en s’il-vous-plaît» en revenant vers le pavillon d’accueil à partir de là. 

Quant à moi, j’ai plutôt fait ma première vraie longue randonnée en carrière : trois jours de ski et deux nuits en refuge en suivant l’itinéraire «Les Chablis» qui forme une boucle de 25 km autour du mont du Midi et du mont Ells. 

Pour moi et mes gros skis Kom, les deux premières journées une épreuve d’endurance. Le premier jour, on a fait 10 km et gagner 588 mètres d’altitude; et le second on a skié pendant à peu près cinq heures pour parcourir 15 km en pleine montagne. Disons que j’avais les jambes flageolantes après ça ! 

Beaucoup de neige et un peu de soleil...
Beaucoup de neige et beaucoup de soleil!
Cette deuxième journée restera gravée dans ma mémoire. Contrairement aux deux autres jours, on skiait dans un étroit sentier bordé de conifères surchargés de neige plutôt que sur une route non-déneigées… et surtout on a été chanceux côté météo. Le soleil brillait quand on est arrivé au point culminant de notre trajet à presque 900 mètres d’altitude. Je ne me souviens pas d’avoir vu plus beau spectacle hivernal.

Pour en savoir plus sur mon expérience en refuges, je vous invite à lire mon compte-rendu sur le site web d’Espaces. Ça devrait sortir sous peu… mais d’abord, il faut que je l’écrive !
 
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

Arrivée au premier refuge à la lampe frontale.
Le premier refuge le matin du deuxième jour.
Au départ le deuxième jour.
Mon plus beau virage télémark du périple.
Le Michelada que j'ai préparé au second refuge
Vue sur le lac Cascapédia
Gregory, le Gaspésien qui m'a servi de guide, au milieu de notre dernière grosse montée.

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