28 décembre 2010

Ski de fond La Pinière

Un froid mordant, beaucoup de vent et un épais couvert de nuage bloquant les rayons de soleil, ce n’est vraiment pas du temps pour faire du ski. Mais on a quand même fait une courte sortie aujourd’hui au centre de ski de fond La Pinière de Lotbinière. Et on a eu du plaisir… tout en se gelant solide.

Je dis «on» parce que j’ai fait cette sortie-là avec ma blonde. La pauvre avait mal choisi sa journée pour m’accompagner.

Quand on est arrivé au centre vers midi, il y avait une seule voiture dans le stationnement et personne dans le chalet d’accueil. Alors on a fait ce que nous disait une affiche et on a payé notre droit d’accès au «marguillier» – une boîte de métal installée dehors.

Heureusement, quelqu’un avait fait un bon feu dans le foyer du chalet et on y était bien au chaud. Alors on a flâné un bon bout de temps à l’intérieur. On sentait comme si on avait loué un refuge en forêt!

Mais il a bien fallu qu’on se décide à sortir affronter le froid et le vent. Et on a découvert un réseau de sentiers avec ses qualités et... un défaut.

D’abord, les qualités. Tout le réseau est constitué d’étroits sentiers tracés à une voie et taillés dans une épaisse forêt. Et même si les pistes sont entretenues avec de l’équipement léger, je les ai trouvées superbes. C'est un plaisir de skier dans des sillons aussi bien modelés.

Les sentiers de La Pinière ont un défaut original: ils pêchent par excès de droiture. On skie très souvent dans de longues lignes droites aussi rectilignes qu’une rue montréalaise. J’imagine que ça ne dérange pas la plupart des gens. Mais moi ça me déprime de voir aussi loin devant moi. Ça me donne l’impression d’avancer à pas de tortue.

Côté relief, c’est plutôt tranquille. Presque tous les sentiers sont tracés en terrain plat et sont classés faciles. On a skié la piste classée intermédiaire, la 4, et on eu droit à une seule bonne descente suivie d’une montée équivalente.

Il y a un autre sentier classé intermédiaire qui comporte sûrement plus de relief, mais il était fermé aujourd’hui pour cause de manque de neige. Dommage parce que je ne vois pas le jour où je vais retourner dans ce coin-là…

26 décembre 2010

Plein Air Coaticook


Aujourd’hui, j’ai vu l’hiver dans toute sa splendeur.

C’était sur les sentiers de Plein Air Coaticook, par une journée idéale. Du temps froid, mais pas un souffle de vent. Du soleil. Des arbres chargés de neige fraîche qui étincelaient sur un fond de ciel bleu. C’était féerique.

À Coaticook, on est aux confins des Cantons de l’Est. Ce coin-là possède son propre régime météo. Il y a des tempêtes qui passent par là en évitant le reste du Québec. Il y a des épisodes de pluie et de dégel qui ne surviennent que dans cette région. Et cette année, l’hiver a pris une longueur d’avance dans ce coin-là.

Pour en profiter, j’ai fait une heure de voiture aujourd’hui pour me rendre à Coaticook. Et je ne l’ai pas regretté parce que j’ai trouvé là un réseau de sentiers exactement dans mon genre.

Plein Air Coaticook entretient une vingtaine de kilomètres d’étroits sentiers réservés au style classique et tracés en terrain montagneux.

Comme l’entretien est fait avec un traceur léger, les pistes ne ressemblent vraiment pas un site de compétition olympique. Mais quel plaisir de se balader là-dedans quand les conditions sont bonnes comme elle l’étaient aujourd’hui.

Contrairement à mon habitude, j’ai préféré les sentiers faciles aux plus difficiles. D’abord parce que les faciles sont loin d’être banals: ils possèdent tous du relief et serpent dans une épaisse forêt vraiment magnifique. Et ensuite parce que dans les sentiers très difficiles, l’étroitesse des sentiers posent parfois problème.

Dans les montées, on manque parfois d’espace pour grimper confortablement en canard. Et dans les descentes les plus abruptes, on skie «sur la défensive» parce qu’on est à l’étroit pour faire le chasse-neige et qu’on ne sait pas trop ce qui nous attend après le prochain virage. Surtout que ces pistes-là ne sont pas à sens unique et qu’on ne sait pas quand on peut tomber sur un skieur arrivant en sens inverse.

Mais ces désagréments sont mineurs. J’ai fait une randonnée de 18 km absolument mémorable – ma meilleure de la saison jusqu’à présent. Et j’ai l’impression que je vais avoir du mal à battre ça d’ici la fin de l’hiver.

Pour skier à cet endroit, le visiteur d’un jour doit commencer par s’arrêter acheter un billet d’accès dans deux commerces du centre-ville de Coaticook ou à l’accueil du parc de la gorge de Coaticook. 

À l’entrée du réseau de sentiers, il y a une petite cabane munie d’un gros poêle à bois. Et il y a un refuge similaire à l’autre extrémité du réseau. 

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23 décembre 2010

Sentiers de Kingsey Falls

Cet été, j’ai fait une randonnée de vélo qui m’a mené à Kingsey Falls, une localité que je n’avais jamais visité. Et en arrivant en ville par une piste cyclable, j’ai eu la surprise de voir ça…

Bon, d’accord, il n’y avait pas de neige ni de sillons. Mais j’étais très content de découvrir de nouveaux sentiers de ski de fond à essayer à deux pas de chez ma belle famille. Et aujourd’hui, je suis allé faire mon tour.

Situé à l’est de la ville, pas loin de sa caserne des pompiers, le réseau de sentiers est d’envergure modeste. Je n’ai pas vu d’indications de distance affichées nulle part, mais je dirais qu’il y a à peu près huit kilomètres de sentiers étroits tracées en terrain plat dans une belle forêt de conifères.

Le point d’accès aux pistes se trouvent au bout de la rue Lemaire, dans une zone industrielle. Il n’y a rien là sauf une espace pour garer sa voiture.

Je me suis bien amusé sur les sentiers même s’ils sont courts et plats. Il faut dire que j’ai skié sur de la nouvelle neige fraîchement tracée et que ça glissait merveilleusement.

Tracées à une seule voie, les pistes sont étroites et serpentent agréablement entre les arbres. Alors on se sent en pleine forêt même si on est tout près de la ville. Sauf dans ce tronçon où on skie sous une ligne électrique et où le regard porte plus loin.


L'entretien est fait avec un engin léger tiré par une motoneige. Donc, mieux vaut visiter l'endroit quand les conditions sont bonnes.

Durant ma randonnée, j’ai croisé un skieur et trois chevreuils. À en juger par la quantité de traces que j’ai vu en skiant, ces bêtes-là sont très nombreuses dans le secteur. Tant mieux. Elles ajoutent un peu de piquant au réseau de sentiers.



21 décembre 2010

Parc-nature du Cap Saint-Jacques

Caprices de l’hiver oblige, je viens de faire deux sorties coup sur coup au parc-nature du Cap Saint-Jacques. Conclusion: si j’avais sur les bras un touriste étranger voulant découvrir les joies du ski de fond sur l’île de Montréal, c’est là que je l’enverrais.

Et je prendrais soin de l’envoyer un samedi ou un dimanche. Parce que sinon, il manquerait les deux principales attractions de l’endroit: la cabane à sucre et le Château Gohier, qui ne sont ouverts que le week-end.

Le parc possède une douzaine de kilomètres de sentiers de ski de fond qui permettent de faire le tour du parc et de faire halte à des endroits intéressants. On n’est pas fatigué, parce qu’on skie sur du terrain plat dans des sentiers très faciles. Mais on a quand même le goût de s’arrêter parce que c’est agréable.

Il y a la cabane à sucre où on sert des crêpes au sirop d’érable et au jambon. Il y a la ferme écologique, où on peut voir quelques animaux, faire un tour de carriole tirée par un cheval et flâner dans un genre de magasin général.

Et il y a le Château Gohier, un bâtiment en pierre où il fait bon siroter un café dans une vaste salle circulaire où trône un feu de foyer.

Dommage que le menu du casse-croûte ne soit pas à la hauteur de ce décor parce sinon l’endroit serait vraiment extraordinaire. La prochaine fois, je vais amener mon lunch.

Mais revenons au ski. Comme je l’ai déjà écrit, la plus belle qualité des sentiers du parcs c’est qu’ils sont bien nivelés et qu’ils ne faut que très peu de neige pour les rendre opérationnels.

L’entretien est fait avec de l’équipement léger, mais il est adéquat. Le parc est très peu accidenté, alors les montées et les descentes sont rares et très courtes. Mais comme les pistes sont larges et pas trop tortueuses, on peut faire de la vitesse et on ne s’ennuie pas trop. Dommage qu’elles soient - inutilement, à mon avis – à sens unique parce qu’on aurait encore plus de plaisir à se promener dans le parc si ce n’était pas le cas.

De tous les parcs-nature, celui du Cap Saint-Jacques est celui où on fait le meilleur ski de fond. Même si on peut s’y rendre en autobus, on s’y sent très loin de la ville. Le chalet d’accueil du parc est vaste et abrite une boutique de location.

Comme on le voit sur cette première photo, mon fiston Arthur a fait ses débuts officiels en ski de fond au Cap Saint-Jacques à l'âge de trois ans et quatre mois. On a eu du plaisir sur un bon 100 mètres. Mais tout juste après qu'on ait pris cette photo, il a perdu patience, a fait une chute et nous a servi une méchante crise de nerf. Mais il fallait bien casser la glace... 

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17 décembre 2010

Arboretum Morgan

La neige qui tombe sur la région métropolitaine plus que partout ailleurs au Québec me donne l’occasion de revisiter les endroits où on peut faire du ski sur l’île de Montréal.

Aujourd’hui, je suis allé à l’Arboretum Morgan parce que c’est tout près de chez moi. C’est aussi un joli espace boisé où il y a deux sentiers de ski de fond s’étalant sur environ 11 kilomètres.

Faute de neige, les deux sentiers n’avait pas été tracé mécaniquement aujourd’hui. Mais ça n’a pas tellement changé ma randonnée. Même quand ils sont tracés mécaniquement, ces sentiers-là ne ressemblent pas à des pistes de course. On y fait du «ski de brousse» en se faufilant parmi les arbres et en négociant des creux et des bosses. Et ce qui n’arrange rien, c’est qu'il est permis de skier en compagnie de son chien sur un des deux sentiers.

N’empêche, la randonnée reste agréable. Le terrain est plat, mais on a droit à une belle diversité de paysage. On skie parfois dans un boisé sauvage, parfois entre deux rangées de conifères plantés il y a très longtemps et parfois dans des clairières comme celle-ci.

Côté accueil, c’est plutôt minimaliste. Au départ des sentiers, il y a un grand bâtiment accessible aux skieurs – mais il n’y a rien là-dedans à part du chauffage.

On ne se contera pas de peur: situé juste à côté, le parc-nature du Cap Saint-Jacques a beaucoup plus à offrir aux skieurs que l’Arboretum Morgan. Mais celui-ci a au moins le mérite de nous proposer du ski différent, plus rustique et naturel. À essayer au moins une fois. 

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14 décembre 2010

Parc du Mont-Royal

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Drôle de début de saison: il y a plus de neige à Montréal que partout ailleurs au Québec. Alors je suis allé skier sur le mont Royal aujourd’hui, un endroit que je n’avais pas visité depuis longtemps.

Les quelques centimètres de neige tombés sur la région de Montréal hier m’ont valu une randonnée mémorable. J’ai eu la chance de parcourir les sentiers du Mont-Royal dans des conditions idéales: neige fraîche tout juste damée et tracée par l’équipe d’entretien qui n’avait encore fini sa tournée quand je suis arrivé sur place.

C’est un privilège parce que ces sentiers-là ne restent jamais bien longtemps en parfait état. D’abord parce qu’ils sont fréquentés par une quantité industrielle de skieurs. Ensuite parce que marcheurs, raquetteurs, chiens et autres intrus ne se gênent pas pour les piétiner. Même aujourd’hui, skiant pas loin derrière l’engin d’entretien, je suis tombé sur plusieurs tronçons saccagés… et sur un drôle de gars qui marchait avec son chien dans les bras au beau milieu d’un sentier. On repassera pour le respect.

Cela dit, quand les conditions sont bonnes, on fait du très bon ski sur le mont Royal. Comme on est une montagne, il y a de bonnes montées et descentes agréables. Dans la neige fraîche comme aujourd’hui, c’est un plaisir de skier là-dedans.

J’ai parcouru tous les sentiers du parc aujourd’hui et j’ai surtout eu du plaisir dans mes deux préférés: la boucle 2, qui passe près de la croix du mont Royal, et la boucle 4, qui s’étend sous le belvédère Camillien-Houde. Ce sont les deux sentiers les plus accidentés.

Comme point de départ, je préfère la Maison Smith au Pavillon du lac des Castors. J’ai essayé les deux aujourd’hui, histoire de comparer. À la Maison Smith, il y a un vrai petit café avec une machine à espresso. Bien plus engageant que le casse-croûte du pavillon que j’ai trouvé plutôt sinistre.

Autre possibilité: se stationner gratuitement sur l’avenue du Parc, près du monument Georges-Étienne-Cartier, skier jusqu’en haut de la montagne et s’arrêter à la Maison Smith pour casser la croûte. C’est ce que je vais faire lors de ma prochaine visite!

11 décembre 2010

Golf Les Cèdres

J’ai commencé ma saison aujourd’hui dans un centre de ski que je n’avais jamais visité auparavant: le club de golf Les Cèdres de Granby.

Quand le parc de la Yamaska a décidé de ne plus entretenir de pistes de ski de fond, il y a maintenant trois ans, le club a saisi l’opportunité de se lancer dans les activités hivernales. Depuis, il offre aux skieurs à peu près huit kilomètres de sentiers faciles tracés en presque totalité sur son parcours de golf.

À Granby, on ne peut pas se fier à Dame Nature pour garantir de bonnes conditions de ski. Le club a compris ça et a investi dans l’équipement d’entretien. Il possède une dameuse Bombardier et un traceur tiré par une motoneige qui permet d’ouvrir les pistes même quand la couverture de neige est trop mince pour l’engin sur chenille.

J’ai donc pu faire une belle petite promenade aujourd’hui même si on est très tôt en saison. Bien sûr, c’est du ski de club de golf. Il n’y a presque pas de relief et on skie le plus souvent à découvert, dans les allées du parcours. Le court tronçon de sentier tracé en forêt est de loin le plus photogénique.

Le chalet du club de golf constitue un point de départ agréable. On y sert de la soupe et il y a une salle de fartage tout à fait convenable.

Autre bon point pour le club: chaque jour, on trouve sur son site Web un message écrit en bon vieux français ordinaire qui nous donne l'heure juste sur l'état des sentiers. Bien plus utile que les indications cryptiques auxquelles on a souvent droit. Moi lire que les conditions sont «variables», ça ne m’aide pas beaucoup.


06 mars 2010

L’Interval

Si on va à la base de plein-air L’Interval, c’est surtout pour grimper au sommet du Mont Kaaïkop en raquettes ou en ski hors-piste. Moi je suis allé faire du ski de fond classique sur des sentiers entretenus… et je suis resté un peu sur ma faim.

La première chose que j’ai le goût de vous dire sur la base, c’est qu’elle est plus loin qu’il n’y paraît. Selon les panneaux bleus de Tourisme Québec, elle se trouve à 26 kilomètres de la sortie 89 de l’autoroute 15. Mais on fait les sept derniers kilomètres sur une route très difficile et on n’en finit plus d’arriver à la base qui est très isolée.

Ce ne serait pas un problème si L’Interval était une «vraie» base de plein air avec une bonne infrastructure d’accueil. Mais ce n’est pas le cas. Il y a bien un poste d’accueil où travaillait aujourd’hui une préposée très accueillante… mais ça se limite pas mal à ça quand l’auberge de la base et sa cafétéria sont fermées comme c’était le cas aujourd’hui.

Côté sentier, ce n’est pas si mal. Il y a une jolie boucle de quatre kilomètres près de la base ainsi quelques autres bretelles. Et il y a le sentier de l’Inter-Val, une piste de douze kilomètres qui relie la base au village de Saint-Donat.

L’entretien est fait avec de l’équipement léger et plutôt minimaliste, mais les sentiers sont bien nivelés et c’était assez agréable de skier là-dedans aujourd’hui dans des conditions très printanières.

La vraie vedette des lieux, c’est le Mont Kaaïkop qui culmine à 830 mètres d’altitude et domine complètement le paysage. C’est vraiment une magnifique montagne.

Est-ce que ça vaut la peine de partir de Montréal pour aller skier à L’Interval comme je l’ai fait aujourd’hui ? Sûrement pas, à moins qu’on ait l’intention de se lancer à l’assaut du Mont Kaaïkop. Mais si vous êtes dans ce coin-là…

28 février 2010

Gare de Saint-Adèle

La gare de Saint-Adèle, c’est un des «centres nerveux» du ski de fond dans les Laurentides. D’abord parce qu’elle est située à peu près au milieu des 40 kilomètres skiables du parc linéaire du P’tit Train du Nord. Ensuite parce qu’elle abrite une très belle boutique de ski de fond et un joli café toujours remplis de skieurs. Alors on est vraiment dans l’ambiance.

Le P’tit Train du Nord, c’est surtout un terrain d’entraînement idéal pour les adeptes du pas de patins. En classique, on s’ennuie un brin sur cette ancienne voie ferrée rectiligne et très peu accidentée.

N’empêche, la piste a ses qualités. Comme elle est aussi bien nivelée qu’une route, il suffit d’une mince couche de neige pour la rendre opérationnelle. C’est toujours un des premiers endroits skiables au début de l’hiver. Et c’est un bon choix quand les conditions sont difficiles puisque elle est entretenue par une dameuse munie d’un conditionneur à neige.

La gare de Saint-Adèle est un excellent point de départ pour faire une randonnée sur le P’tit Train du Nord. En montant vers le nord, la piste longe la rivière du Nord et il y a une destination intéressante: le relais du Père Eddy, une charmante cabane… en fer et en béton.

Bâti comme un bunker pour résister aux incendiaires, le relais a au moins un mérite: il est superbement situé près d’un rapide sur la rivière Doncaster. Et c’est toujours agréable de s’arrêter pour luncher, près du poêle à bois que quelqu’un a toujours pris le temps d’allumer.

De la gare de Sainte-Adèle, il faut parcourir quatre kilomètres pour se rendre au relais. Bien sûr, on peut allonger sa randonnée en poussant plus loin sur le Petit Train du Nord. Ou on peut s’aventurer sur un sentier non tracé qui gravit une colline derrière le Relais et mène au parc Doncaster.

On a eu bien du plaisir à faire cette randonnée aujourd’hui. Nos skis marchaient biens sur la neige mouillée avec une bonne couche de klister. Mais j’ai peiné à traîner fiston dans le Baby Glider qu’on avait loué à la gare. 

Je trouve ces traîneaux-là pas mal plus difficiles à tirer que ceux montés sur deux skis. Disons que j’étais bien content quand je me suis finalement assis devant un bon café au café de la gare.

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20 février 2010

Parc du Domaine Vert

Faire du ski quand la température grimpe au-dessus de zéro, ce n’est jamais évident. J’ai encore pu m’en rendre compte aujourd’hui au parc du Domaine Vert à Mirabel.

Avec la neige fraîche tombée quelques heures auparavant, je m’attendais à skier dans de très bonnes conditions. Mais il a fait tellement chaud dans l’après-midi que les sillons pour le classique se sont transformés en patinoire. Mais avec du fart rouge spécial et en faisant beaucoup de double poussée, on arrivait quand même à avancer.

Depuis deux hivers, le parc du Domaine Vert est devenu une destination intéressante pour le ski. Le réseau de sentiers a été remodelé de belle façon et il est maintenant entretenu par une chenillette. Et depuis cet hiver, le parc possède un nouveau chalet d’accueil format géant.

Je dois dire que j’ai été un peu déçu par le nouveau bâtiment. C’est quoi l’idée de mettre le feu de foyer dans le hall d’entrée plutôt que dans la salle principale où on pourrait en profiter?

Chaque fois que je vais au Domaine Vert, je fonce directement vers le secteur ouest du parc que je trouve beaucoup plus intéressant. 

Dans ce secteur-là, il y a un ruisseau qui coule au fond d’un ravin et ça donne du relief à certains sentiers. On a droit à quelques montées et descentes digne de ce nom.

Les pistes sillonnent une belle forêt mature, alors on a pas du tout l’impression de skier en banlieue.

Dans ce secteur-là, il y a aussi un étroit sentier tracé à une voie qui sont très agréables à parcourir quand les conditions sont bonnes. 

Ça glissait bien là-dedans aujourd’hui même si la piste avait été tracée uniquement par le passage des skieurs.

J’ai aussi fait une petite balade dans le secteur est aujourd’hui. De ce côté-là, c’est complètement plat et les sentiers sont moins intéressants.

Au total, le parc du Domaine Vert est sillonné par 25 kilomètres de pistes. Si on peut lui faire un reproche, c’est son tarif d’accès: 12$ pour les skieurs qui n’habitent pas à Mirabel, Blainville, Sainte-Thérèse ou Boisbriand. C’est cher pour faire ce genre de ski-là. 

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14 février 2010

Parc de la rivière du Nord, secteur Prévost

Honnêtement, je ne m’attendais à avoir autant de plaisir que j’en ai eu aujourd’hui sur les sentiers du parc régional de la rivière du Nord.

Le réseau de sentiers de ski de fond de ce parc-là est divisé en deux. Aujourd’hui, je suis allé découvrir les sentiers du secteur situé dans la ville de Prévost. Et je les ai trouvés plus intéressants que ceux du secteur de Saint-Jérôme, où j’ai skié à quelques reprises au cours des dernières années.

C’est surtout une question de distance. À Saint-Jérôme, il n’y a que sept kilomètres de pistes. Pour prolonger sa randonnée, il faut payer pour accéder au sur Le P’tit Train du Nord.


Du côté de Prévost, on est un peu moins à l’étroit. L’épine dorsale du réseau est un sentier linéaire de cinq kilomètres baptisé Le Cheminot.

Cette piste-là est tracée sur une ancienne voie ferrée. Elle est plane mais assez jolie parce qu'elle longe pendant un long moment la rivière du Nord avant de la traverser par cette passerelle. 

 Les autres sentiers du secteur sont de courtes bretelles qui partent du sentier principal. Ces pistes-là sont moins larges et légèrement plus accidentées. Certaines permettent de d’approcher de plus près la rivière du Nord. D’autres nous amènent en forêt. Comme complément de randonnée, c’est parfait.

J’ai été surpris par le bon état des sentiers. L’entretien est bon et il y a moins de marcheurs qui abîment les sentiers dans ce secteur du parc.

Notez qu’il n’y a pas de chalet d’accueil dans ce secteur du parc. L’infrastructure d’accueil se limite à un stationnement et un gars dans un cabanon qui nous fait payer notre droit d’entrée. Par contre, il y a un refuge à peu près au milieu du sentier Le Cheminot et une bretelle du réseau mène à La Porte du Nord, la célèbre halte routière. Alors si vous avez envie de manger du Saint-Hubert au milieu d’une randonnée…

Ça m'amène à vous parler du principal reproche qu'on peut faire au parc: il est très près de l'autoroute 15 et on tend continuellement le grondement des voitures. N'empêche, j'ai bien apprécié ma randonnée d'aujourd'hui même si c'était du ski plutôt pépère.Peut-être que je vieillis...

10 février 2010

Sentiers de Sainte-Élie d’Orford

Comme skieur, j’ai l’esprit ouvert. Comme tout monde, j’aime les grands centres où on fait du ski de première qualité. Mais j’ai aussi du plaisir à skier dans des endroits plus modestes desservant une clientèle surtout locale.

Un bon exemple de ça, ce sont les sentiers de Saint-Élie d’Orford où j’ai fait une agréable randonnée aujourd’hui.

C’est vraiment sans prétention comme centre de ski. La cabane d’accueil se trouve juste à côté d’un réservoir d’eau, sur le chemin Laliberté, pas tellement loin du «centre-ville» de Saint-Élie.

Le réseau de sentiers s’étend sur 14 kilomètres et on peut le diviser en deux. À l’ouest du chemin Laliberté, il y a une boucle de sept kilomètres qui nous amène en pleine forêt. Et à l’est, il y a un sentier linéaire long d’environ quatre kilomètres qui passent à travers un quartier résidentiel et croisent quelques routes.

Sur ce sentier-là, on fait ce que j’appelle du «ski de brousse». Ça veut dire que l’entretien est léger et que la piste est étroite, bosselée et tortueuse. Bref, ne vous attendez pas à glisser majestueusement sur ce trajet-là.

N’empêche, je me suis bien amusé aujourd’hui sur ce parcours. Moi je ne m’ennuie pas sur ce genre de sentier parce qu’il faut continuellement négocier des difficultés et se relancer pour maintenir son allure. Mais ce n’est certainement pas la tasse de thé de tout le monde.

La boucle de l’autre côté du chemin Laliberté est moins tortueux et cahoteux. Pour «glisser majestueusement», c’est un meilleur choix.

06 février 2010

Base de plein air André-Nadeau

Cet hiver, c’est dans les Cantons de l’Est que la neige est la plus abondante. Alors j’étais bien content d’aller faire un tour dans cette région en fin de semaine.

J’ai commencé mon week-end de ski par une petite randonnée à la base de plein air André-Nadeau à Rock Forest où il y a une douzaine de kilomètres de sentiers tracés dans un joli coin de forêt.

La base accueille plutôt bien les skieurs. Cette petite cabane fait une sympathique salle de fartage.

La plus belle qualité des pistes, c’est qu’elles passent par des sentiers qui sont utilisés pour la randonnée pédestre ou le vélo durant l’été et qui sont donc très bien nivelés. Résultat: elles étaient plutôt agréables à parcourir aujourd’hui, malgré une couverture de neige plutôt mince et un entretien tout juste correct.

La base est située dans un vallon, alors il y a un peu de relief. On skie presque toujours en forêt dans des sentiers assez larges pour être tracés à deux voies mais quand même assez intimes.

La seule attraction sur les pistes, c'est ce village de tipis installé dans une clairière.

La base est un bel endroit pour amener toute la famille puisqu’il y a une pente de glissade sur tube, quelques patinoires et des sentiers pour faire de la raquette ou simplement marcher en forêt. Pour le ski, on peut certainement trouver mieux dans la région. Mais ça reste une destination honnête et agréable.

30 janvier 2010

Parc régional des Grèves

Je l’ai déjà écrit: quand la météo complique les conditions de skis, il faut aller dans un centre qui possède de l’équipement d’entretien de premier ordre. C’est pour cette raison que je suis allé découvrir les pistes du parc régional des Grèves, qui se trouve sur le territoire de Sorel-Tracy et de Contrecoeur.

Ce parc entretient ses sentiers avec une dameuse PistenBully. Rien de mieux pour transformer les quelques centimètres de neige qu’on a reçus après le déluge de lundi dernier en pistes impeccables.

Au total, le parc offre une dizaine de kilomètres de sentiers accessibles gratuitement. Il y a eux points d'accès à ce réseau, l'un à Sorel-Tracy et l'autre à Contrecoeur.

Moi je suis parti de Sorel-Tracy, où il y a un chalet d’accueil qui se trouve sur le Chemin du golf, à deux pas de la sortie 178 de l’autoroute 30. Le bâtiment est vaste et accueillant. On y trouve une table de fartage, mais pas de service de restauration.

J’ai commencé par skier la petite boucle réservée au classique tracée à proximité du chalet d’accueil et j’ai été agréablement surpris. Je m’attendais à skier sur le plat. J’ai plutôt trouvé du terrain légèrement ondulé. Je m’attendais à parcourir un boisé sans grande envergure. J’ai plutôt découvert une très belle forêt de d’érables, de chênes et de grands pins blancs.

J’ai pris cette photo-là à proximité de la Colonie des Grèves, une base de plein air situé Contrecoeur, sur le bord du Saint-Laurent. C'est l'autre point d'accès au parc. J’ai fait une halte agréable dans le pavillon d’accueil de la base où il y a un café servant de l’excellent café.

Près de la Colonie des Grèves, il y a un très joli sentier unidirectionnel qui passe par une série de petites crêtes qui permettre de renouer avec les joie de la descente… mais seulement pour quelques mètres.

Tout ça pour dire que je me suis bien amusé au parc Plein Air malgré le froid sibérien qu’il faisait aujourd’hui. À part une section qui avait été inondée par la pluie et où la neige n’avait pas suffi à cacher la glace, les sentiers étaient en excellentes conditions. Heureusement qu’il a neigé après la pluie…