03 mars 2021

Au sommet du mont Mégantic

Dire que j'étais misérable hier parce que je croyais que la pluie et le grand froid avait anéanti mes chances de faire du bon ski pendant cette semaine de relâche que je passe à deux pas du parc national du mont Mégantic.

Une nuit et trois centimètres de neige providentielle plus tard, j'ai fait aujourd'hui ma randonnée la plus satisfaisante de la saison: un allez-retour d'envion 12 kilomètres qui m'a mené au sommet du mont Mégantic. 

Satisfaisante parce que le plan que j'avais établi pour monter et descendre les 515 mètres de dénivelé qui sépare le poste d'accueil du parc et le sommet du mont Mégantic en avalant le moins de kilomètres possible a marché comme sur des roulettes. 

C'était plutôt tranquille au parc malgré la semaine de relâche...
J'ai commencé par trainer mes gros skis sur deux kilomètres de larges sentiers entretenus pour rallier le refuge Grand Ourse qui se trouve à 770 mètres d'altitude. 

Au-delà de ce refuge, pour continuer vers le sommet, il faut emprunter une large piste multifonctionnelle qui monte jusqu'au refuge Col-des-Trois-Sommets. 

C'est dans ce bout que l'ascension commence à se corser. On gagne environ 140 mètres d'altitude en un peu plus d'un kilomètre... en développant une sérieuse hâte de redescendre cette belle grosse pente. 

Après ça, la montée vers le sommet se poursuit sur un sentier partagé où se retrouve dans une autre monde. 

Très étroit et tortueux, ce sentier taillé dans une épaisse forêt de conifères n'est guère propice au ski; mais quel environnement! 

Les conifères sont si denses et enneigés qu'on a presque l'impression de skier à l'intérieur; et quand on émerge de ce cocon forestier en arrivant au sommet, c'est comme si on débarquait sur une autre planète. 

L'étroit sentier partagé qui mène au sommet.
On se croirait très loin su nord à proximité du sommet.
La meilleure photo que j'ai prise au sommet.
J'ai aussi fait des virages dans la pente qui commence devant le refuge Col-des-Trois-Sommets
Reste que ce tronçon de sentier partagé pose problème en ski. En montant, ça va: je n'ai eu aucun mal à grimper là-dedans sur mes gros skis à écailles. En descendant, par contre, la cohabitation skieur-randonneur me semble limite.

Chose certaine, skis aux pieds, il faut absolument jouer de prudence. Les arbres sont proches et on ne sait jamais quand on peut tomber sur un randonneur arrivant en sens inverse. Mettons que j'étais content d'être sur mes gros skis courts et manœuvrables pour négocier cette section-là.

Heureusement, tout de suite après, on peut ouvrir la machine dans la belle grosse pente dont je parlais plus tôt. 

Là aussi, mes gros skis ont fait merveille. La descente est longue, soutenue et assez large pour qu'on puisse l'attaquer sans danger.

Résultat: quand je suis arrivé en bas, je l'ai remontée pour la refaire une deuxième fois! 

Si c'est pas de l'amour ça mes amis...

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Cette modeste pancarte annonce la formidable descente que j'ai faite deux fois...

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