30 janvier 2019

Le coeur sauvage de la Gillespie

J’aime bien faire du ski en solitaire… mais j’avoue qu’aujourd’hui j’aurais aimé avoir de l’aide pour me frayer un chemin dans toute la neige tombée la vieille sur la piste Gillespie. 
 
Comme j'ai fait un allez-retour sans jamais croisé personne, j'ai «ouvert» le sentier à l'allez et j'ai profité de ma trace au retour.  Dans une bonne quinzaine de centimètres de poudreuse qui adoucissaient les descentes… mais compliquaient les montées ! 

S’aventurer seul en terrain inconnu n’est jamais une grande idée, mais ça m’a permis de réaliser un des objectifs de ma saison : explorer pour la première fois la section de la Gillespie qui part de Val-David et file vers le nord en direction de Sainte-Agathe.  

Leçon de cette aventure : ce tronçon de la Gillespie est un défi pour skieurs avertis ! 

C’était ma seconde randonnée sur la Gillespie cet hiver et, comme la première fois, je suis parti de l’auberge du Vieux-Foyer où j’ai laissé ma voiture. On m’a dit que l’auberge n’avait pas de problème avec ça les jours de semaine, quand son stationnement est moins occupé.
 
La Gillespie croise le rang 1 Doncaster juste à côté de l’auberge. En la prenant vers le nord, on doit d’abord traverser une section un brin chaotique. Après seulement quelques mètres, on aboutit sur une rue où il faut marcher quelques dizaines de mètres avant de reprendre la piste là où l’indique une pancarte.

Le sentier se faufile dans une épaisse forêt de conifères avant de traverser la rue Lachaine. C’est après cette rue-là que la Gillespie dévoile sa vraie nature… en nous plaçant devant une impressionnante montée. 

Heureusement que j’avais mes demi-peaux d’ascension dans mon sac à dos. Sinon, j’aurais peut-être renoncé à ma randonnée au pied de ce «mur» où j’ai peiné dans la grosse neige.  

On franchit alors une colline anonyme qui nous fait beaucoup travailler sans nous récompenser. De l’autre côté, la descente est très abrupte et on descend en mode survie plutôt qu’en mode agrément. Mais à tout le moins, le «Danger !» est clairement signalé…

La récompense vient un peu plus tard, quand on se met à gravir le mont Lecompte. Plus ouvert, le sentier est vraiment superbe dans ce coin-là, surtout quand on émerge des conifères pour traverser une zone de feuillus où j'ai eu l'occasion de profiter du soleil.

Mais ce qui m’a vraiment mis de bonne humeur, c’est la longue pente juste assez inclinée que forme la piste en grimpant dans la montagne. Celle-là, je savais que j’aurais du plaisir à la redescendre… 

Et puis comment ne pas être de bonne humeur dans ce genre de décor... 

Comme je l’avais anticipé, la descente du flanc sud du mont Lecompte a été le meilleur moment de ma journée. 

Grâce à la trace que j’avais fait à l’allée, et même si je devais me méfier de la croûte qu’on sentait sous l’épaisse couche de poudreuse, j’ai pu faire quelques beaux virages télémark dans cette pente que j’ai trouvé géniale. 
 
Après ça, j’étais tellement de bonne humeur que j’ai franchi une nouvelle fois la pénible colline anonyme sans perdre le sourire. Mais je dois avouer qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour venir à bout de la descente abrupte se terminant sur la rue Lachaine en faisant déraper mes skis à travers la pente.  Mieux vaut être prudent quand on skie tout seul… 

Après cette randonnée, je peux me vanter d'avoir skier la Gillespie au grand complet... en quatre sorties! 

La section que j'ai parcourue aujourd'hui est sûrement la plus isolée et la plus difficile. De l'autre côté de l'auberge du Vieux-Foyer, entre Val-David et Val-Morin, la Gillespie est moins cowboy et plus accessible. Même chose pour la section qui fait partie du réseau du club de plein air de Sainte-Agathe... où il y a néanmoins deux ou trois descentes excitantes. 
 

26 janvier 2019

Le tour du trou

Pour moi, la carrière Miron restera toujours la «carrière Miroc» où Fred Cailloux gagnait l’argent qu’il dépensait en brontoburgers et en parties de quilles.

Depuis cette époque, la plus célèbre carrière de l’île de Montréal est devenue un dépotoir puis, plus récemment, un espace vert assez étrange merci : le parc Frédéric-Back.
 
C’est un parc en forme de beigne puisque l’immense trou au milieu reste une «zone interdite» qui ressemble à une base secrète russe dans un film de James Bond. 

Étroit et très exposé au vent, le pourtour de l’ancienne carrière est loin d’être un environnement idéal pour une piste de ski. 

N’empêche, on y trace une boucle de 7,5 kilomètres qui fait le tour complet du parc. 

Je suis obligé de vous dire que c’est un peu «garroché» comme piste. 

Entretenu avec un traceur léger, le sentier côtoie de très près une allée pour piétons et ça pose problème. À plusieurs endroits, on se retrouve dans l’allée pour piétons pour contourner des obstacles ; et un peu partout, les marcheurs ont ravagé les sillons.
En fait, je ne me rappelle pas avoir skier dans un décor plus étrange. 

Au sud du parc, on passe près de la Tohu et d’un centre de recyclage ; à l’ouest, on glisse derrière la TAZ et le nouveau centre de soccer de Montréal ; et quand on est à la pointe nord-est, on a une vue sur le mont Royal qui donne l’impression de skier après la fin du monde. 

Le plus beau coin du parc se trouve toutefois du côté est. 

Baptisé «Boisé Est» même s’il n’est pas tellement boisé, ce secteur en forme de plaine a la particularité d’être constellé d’étranges sphères verdâtres.  

Non, ce ne sont pas des ovnis. Il s’agit plutôt de capteurs de bio-gaz souterrain, puisqu’on se trouve à cet endroit sur une partie de l’ancien dépotoir qui a été recouvert et réhabilité. 

On a eu la bonne idée de tracer un second sentier de ski dans ce secteur, ce qui permet d’admirer de près les fameuses sphères. Par contre, ce sentier avait été totalement ravagé par les marcheurs aujourd’hui ; et j’imagine que c’est pas mal toujours comme ça puisque les piétons empruntent la piste de ski pour aller admirer les sphères. 

Voilà à quoi ressemble le ski au parc Frédéric-Back... du moins pour le moment. Comme dans L'homme qui plantait des arbres, le chef d'oeuvre de Frédéric Back, on parle ici d'un territoire en pleine métamorphose... Mais bon, moi je vais attendre quelques années avant d'y remettre les skis! 
 
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24 janvier 2019

En ski au parc de la Fourche de la Diable


Quand je me suis levé ce matin vers 8h, il pleuvait pas mal fort à Lac-Supérieur et me suis dit que j’avais passé la nuit dans les Laurentides en pure perte.   

Mais bon, tant qu’à être là…

J’ai donc patienté deux heures et, comme le prévoyait Météomedia, la flotte a fini par se transformer en flocons de neige et j’ai pris la direction d’un endroit que je ne connaissais pas la vieille : le parc de la Fourche de la Diable.

C’est l’avantage de se lever dans les Laurentides ; on se pose moins de question avant de partir faire une randonnée quand on a dix minutes à faire en auto pour se retrouver à l’entrée d’un sentier.

J’ai choisi le parc de la Fourche de la Diable pour une raison très simple : le sentier de ski et de raquette qui le traverse m’avait l’air plus plat que les autres destinations des environs.

L’entrée de ce parc se trouve au bout du chemin La Boulée Ouest, à Lac-Supérieur. On trouve là le strict minimum : un espace de stationnement et une pancarte au départ d’un sentier long d’environ 7 kilomètres tracé dans un coin de forêt isolé.

L’idée de faire une randonnée sur le plat était la bonne parce que les conditions étaient pas loin d’être épouvantables.

En gros, j’ai skié dans de la neige «crème brûlée». Après la pluie et un léger refroidissement, une mince croûte glacée recouvrait une épaisse couche de pâte molle complètement gorgée d’eau dans laquelle je m’enfonçais jusqu’à mi-mollet.

C’était tellement pénible de «casser la croûte» en marchant comme en raquette que j’ai failli renoncer après une vingtaine de mètres…

Mais bon, tant qu’à être là…

J’ai bien fait de persister parce qu’une bonne nouvelle m’attendait environ un kilomètre en forêt. Je suis alors arrivé à une intersection où le sentier que je suivais rejoint le tracée de la Grande Boucle de Tremblant, un vaste projet visant à créer un sentier de randonnée formant une boucle de 88 kilomètres à l’est du mont Tremblant.

À partir de là, le sentier est devenu plus large et plus agréable à skier. La couche de neige molle était moins épaisse parce que le sentier semblait avoir été bien tapé par un véhicule après la tempête de la fin de semaine.

Résultat : j’ai pu me mettre à glisser sur mes skis et j’ai parcouru le sentier jusqu’au point où il forme une boucle avant de rebrousser chemin vers mon point de départ.

Pour une fois, j’étais content de revenir sur mes pas ; la glisse était bien meilleure dans les sillons très nettes que j’avais laissé derrière moi.
 
Ça m’a permis de faire deux ou trois kilomètres de ski «normal» par une journée de conditions surréalistes. 

Je peux donc faire une affirmation : le parc de la fourche du Diable est un bon endroit pour faire du ski nordique quand les conditions se compliquent puisqu’on y trouve un sentier large et ne présentant aucune difficulté.

Bref, on ne parle pas d’un plan A. Mais comme plan B, ça fait la job ! 
 
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23 janvier 2019

Tremblant 2.0


La vie de pigiste a ses avantages… comme avoir la possibilité de profiter d’une tempête du mercredi sur les pentes du mont Tremblant.

Tremblant, pour moi, c’est une destination de semaine. Le week-end, c’est trop achalandé à mon goût. Ce matin, j’ai donc bravé la neige qui tombait et la circulation qui se compliquait sur l’île de Montréal pour m’évader vers les Laurentides.

J’avais un plan : profiter des conditions favorables crées par la neige fraîche pour pousser plus avant mon exploration de la montagne en essayant des pistes que je n’avais jamais eu l’occasion (ou le courage) de visiter.

Le plan a fonctionné. Comme c’était tranquille et qu’il neigeait à plein ciel, je me suis bien amusé dans toutes les coins périlleux que j’ai visités.

Ma découverte de la journée : le sous-bois Les Bouleaux, une oasis de beauté et de tranquillité isolée entre le versant Sud et le versant Soleil.

Il faut dévaler la Ryan-haut puis se taper une petite montée pour trouver l’entrée de ce magnifique couloir boisé, mais l’effort en vaut la peine. En tout cas, moi c’est exactement le genre de sous-bois clairsemé où j’ai du plaisir à tracer dans la neige fraîche.

J’ai aussi bien aimé mes incursions dans le secteur du sous-bois Le Tunnel, sur le versant Nord. Ce sous-bois-là est dense et abrupte, mais il est percé d’une étroite piste pentue où j’ai fait une descente mémorable aujourd’hui.

 Même chose pour la Banzaï et la Marie-Claude Asselin, deux pistes étroites qui se trouvent dans le même coin. Disons que c’est un secteur où je ne m’aventurerais pas quand les conditions sont glacées et rapides ; mais aujourd’hui, c’était à ma portée.

Autre belle surprise de la journée : la longue piste Algonquin, sur le versant Soleil. Au lieu de la travailler mécaniquement, la station l’avait laissée «naturelle». Très agréable en pleine bordée de neige.

Tout ça pour dire que je suis reparti de Tremblant avec plusieurs nouvelles pistes à mon tableau de chasse. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir osé essayer la CBC, qui m’a l’air à la fois extraordinaire et peut-être un peu trop difficile pour moi.

La prochaine fois peut-être…

20 janvier 2019

Tempête à la Pente à Neige

Moi m’aventurer sur l’autoroute en pleine tempête du siècle, j’ai de la misère avec ça… et c’est pour ça que je me suis ramassé à la Pente à Neige aujourd’hui, question de profiter un peu de l’incroyable quantité de neige qui tombait sur Montréal.

La Pente à Neige, c’est une mini station de ski alpin installée au parc Ignace-Bourget à Ville-Émard.

Déception : la pente desservie par le tapis magique n’a pas 10 mètres de dénivelé. Disons que c’est vraiment pour initier les très jeunes.   

Par contre, le parc à neige installé à côté a plus d’ampleur et fiston a pu s’amuser à son goût avec sa planche… même s’il devait remonter à pied après chacune de ses courtes descentes.
Mes gros skis de télémark convenaient mieux à l’environnement. 

Dans le parc à neige, je faisais trois ou quatre descentes pendant que fiston en faisait une seule et quand j’en ai eu assez, je suis parti exploré le reste de la «montagne» et faire une randonnée dans le parc avec ma blonde sur ses skis Hok.

Au total, la butte à glisser du parc Ignace-Bourget doit bien faire une trentaine de mètres de haut, et je me suis surtout amusé à dévaler son «versant sauvage», loin de la poignée d’apprentis skieurs qui «ridaient» le tapis magique.

Comme le vent avait créé des lames de neige et découvert des plaques de glace, c’était du vrai «backountry» sur ce côté de la butte ; mais je m’en suis tiré comme un grand...

Dix dollars la tête pour s’amuser dans un parc à neige où il faut remonter à pied, j’ai trouvé ça trop cher ; par contre, le «backcountry» est gratuit et il y a une yourte au pied de la butte où on peut se réchauffer.  

La Pente à Neige en est à son deuxième hiver. C’est pas mal comme concept, mais tout le potentiel de la «montagne» est loin d’être exploité. Je crois qu’il y a déjà eu un tire-fesse sur cette bute et c’est exactement ce que ça prendrait pour créer un vrai beau petit spot de ski urbain.  

18 janvier 2019

Jouer les Indiana Jones à la réserve Alfred-Kelly

Faire du ski à la réserve Alfred-Kelly, c’est toujours un peu la galère ; mais c’est aussi l’occasion de découvrir un trésor historique : un dédale de vielles pistes de ski qui sont des vestiges de l’âge d’or du ski de randonnée dans les Laurentides.

À l’époque, les collines qui se trouvent sur le territoire de la réserve formaient l’arrière-pays du village de Shawbridge, et la gare de Shawbridge était la porte d’entrée du ski dans les Laurentides. 
 
C’était au temps des «trains des neiges» remplis de skieurs. Beaucoup débarquaient à Shawbridge pour partir en randonnée ; d’autres montaient plus loin dans le nord puis redescendaient en ski jusqu’à Shawbridge avant de reprendre le train pour rentrer à Montréal.   

Shawbridge, c’était aussi le village où habitait Jackrabbit Johannsen quand il passait ses hivers à skier avec les membres du Laurentian Lodge Ski Club et du McGill Outoor Club. 

Ça explique pourquoi l’arrière-pays de Shawbridge est quadrillé de pistes de ski qui restent en partie praticables aujourd’hui.

Mais pour découvrir ces reliques historiques, il faut faire comme Indiana Jones et surmonter quelques difficultés. 
 
La principale est la tribu plus ou moins hostile qui hante les lieux : les raquetteurs. 

Officiellement, skieurs et raquetteurs sont sensés cohabiter pacifiquement dans la réserve. Des panneaux «respectons nos traces» prêchent la bonne nouvelle dans les sentiers partagés, et d’autres panneaux indiquent clairement aux raquetteurs d’éviter les pistes réservées aux skieurs. 
 
Mais bon, comme tous les raquetteurs ne maîtrisent pas le langage des panneaux de signalisation, il faut s’attendre à glisser dans leurs traces quand on skie à la réserve.
 
L’autre principale difficulté, c’est de savoir où donner de la spatule.

Bien sûr, on peut s’en tenir aux sentiers marqués pour le ski sur la carte officielle de la réserve ; mais comme le prouve la vieille carte ci-haut, ces pistes officielles ne sont que la pointe de l’iceberg.

Certains de ces «sentiers fantômes» sont clairement fermés à la circulation par des pancartes, d’autres semblent toujours accessibles, et d’autres encore mènent à l’extérieur de la réserve. 

Toutes ces pistes forment un dédale où on peut se mettre en quête de vestiges du passé sur des pistes comme la MOC, la Flight Delight la Whizzard et la Wilson-Nord…

Autre aventure possible : se rendre à l’époustouflant point de vue qui se trouve à l’extrémité sud de la réserve. 

Il faut monter (et éventuellement descendre) un sommet très abrupt pour pousser jusque-là, mais ça vaut la peine : le point de vue qu'on a depuis ce belvédère naturel compte parmi les plus beaux dans les Laurentides. 

Bien sûr, on pourrait aussi abandonner la réserve Alfred-Kelly aux raquetteurs. Mais ce serait dommage parce que ces pistes font partie de l’histoire du ski dans les Laurentides.

La Whizzard, la MOC et les autres pistes de ski du secteur ont souvent vu passer Jackrabbit Johanssen. Alors aussi bien s'arranger pour qu'elles voient passer un skieur moderne de temps à autre! 
 
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12 janvier 2019

Skier sur la Colline


Quand il fait très froid, un gars peut avoir le goût de faire une courte randonnée sans trop s’éloigner de la civilisation. 
 
C’est le genre de sortie que j’ai fait aujourd’hui en partant à la découverte de la piste La Colline, tout juste au sud-est de Mont-Rolland. 

Armé de ma carte des sentiers de Plein Air Sainte-Adèle, je suis parti du stationnement du mont Durocher et j’ai pris la piste Élan en direction sud pour rejoindre la Colline en passant par la Fortier. 

C’est un peu le bordel sur le premier kilomètre de ce trajet, et à par endroit je ne savais plus trop où donner de la spatule. La piste Élan passe dans des ravins peu agréables à skier en partageant le tracé d’une piste de raquette. Ensuite, on se retrouve sur la Fortier et il faut traverser un petit lac puis une rue avant de longer un ruisseau et trouver l’entrée de la piste la Colline. 

On est alors au pied d’une colline où monte un large sentier qui a l’air d’être fréquenté par des motoneiges. Comme une flèche bleue nous l’indique, la piste de ski monte à gauche en louvoyant dans les bois. 

Mes problèmes de navigation ont cessé à partir de moment-là. Bien signalé par des balises vertes, la Colline est relativement  facile à suivre pendant qu’elle monte dans la colline à qui elle doit sûrement son nom, bien qu'elle croise quelques sentiers informels.

Toutefois, ça paraît qu’on est tout près de la «civilisation». En la parcourant, j’ai skié dans des traces de raquettes, des traces de motoneiges, des traces de quatre-roues… et aussi à l’occasion dans de la neige vierge et dans des traces de ski !

J'ai aussi passé à proximité de «salle de conférence pour bonhommes de neige» qui m'a intriguée...

J’ai suivi la Colline jusqu’à une intersection où elle se sépare en deux. Rendu là, j’aurais pu prendre la direction de la station de ski du mont Olympia ou descendre vers la Whizzard-Sud ; mais comme ses deux bouts de sentiers sont en pointillés sur la carte de Plein Air Sainte-Adèle, j’ai préféré rebrousser chemin à cet endroit. 

J’ai toutefois rencontré un duo de skieurs qui arrivaient du mont Olympia sur des gros skis hors-piste. Donc, il semble que ce trajet reste praticable. 

J’ai vécu mon meilleur moment de la journée en redescendant les 500 derniers mètres de la piste Colline. En louvoyant dans les bois le sentier forme une descente peu abrupte mais sinueuse qui a fait mon bonheur en cette petite journée. Alors je l’ai dévalé trois fois plutôt qu’une !

On s’entend : je n’ai pas fait du grand ski et je ne suis pas tombé en amour avec ce secteur ; mais je vais sûrement revenir m’amuser dans cette descente avec mon fils sur ses ski Hok.