28 décembre 2019

Mission père-fils au mont Radar

Le mont du Radar doit son nom à la base de surveillance aérienne qui a longtemps trôné sur son sommet. C’était au début de la Guerre Froide, avant l’avènement des missiles intercontinentaux, quand ça valait encore la peine de scruter le ciel au radar pour se protéger contre une attaque de bombardiers nucléaires soviétiques.

Dans les années 50, pas moins de 1000 civils et militaires vivaient au pied de la montagne. Plus tard, l’armée a déserté le site qui est devenu un centre de ski alpin pendant une courte période. 
 
Et aujourd’hui c’est une base de plein air oùon peut faire de la luge autrichienne et du ski «pas-de-monte-pente»  sur trois pistes défrichées à l’époque du centre de ski alpin.

C’est ce que j’espérais faire pendant mon séjour du temps des fêtes au Domaine du Radar. Maintenant que j’ai vu les pistes, je sais que c’était une grossière erreur de ma part. On parle de trois pistes à l’état sauvage qui descendent directement la montagne et où j’ai vu pas mal de rochers. Mettons que ça prend quelques tempêtes de neige avant qu’elles soient skiables.

Chose certaine, elles étaient impraticables en cette fin décembre… mais ça ne m’a pas empêché de faire un deux belles sorties de ski jusqu’au sommet de la montagne.

Le bas de ces deux pistes de ski était skiable... mais plus haut c'était un autre histoire.
Hier, quand j’ai mis les skis dans le sentier qui conduit au sommet en contournant la montagne par le nord, j’ai eu l’agréable surprise de le trouver bien enneigé et agréable à skier. 

J’étais parti pour une simple reconnaissance, mais j’ai fini par me rendre tout en haut de la montagne. Même si son sommet se trouve à 680 mètres d’altitude, l’ascension est plutôt facile ; on gagne environ 140 mètres d’altitude en parcourant à peu près quatre kilomètres.

Ce matin, j’ai décidé de remettre ça en compagnie de mon fils sur ses skis Hok. Malgré la pluie de la vieille, la neige qui tombait et le vent qui soufflait fort, on a atteint le sommet sans problème.
Un tipi qu'on a croisé en montant vers le sommet
Fiston Arthur ouvre la marche pendant notre montée.
Bien sûr, on a pris le temps de visiter l’immense bunker en béton qui abritait autrefois le radar de la base et le personnel qui s’en servait pour surveiller l’espace aérien.

En gros, c’est juste un gros cube de béton vide dont on peut visiter les trois étages ; mais on a quand même l’impression de me retrouver dans un décor de film post-apocalyptique.

Comme j’avais fait la vieille, on s’est ensuite improvisé une descente en dévalant le sentier de raquette puis en bifurquant à travers bois pour aller descendre le bas d’une piste de ski qui était praticable. Pas idéal, mais quand même le fun.

Tout ça pour dire que je vais très certainement retourner au mont Radar d’ici peu, question de tester ses vraies pistes de descente.Ce que j'en ai vu m'a vraiment mis l'eau à la bouche.

En plus, le mont Radar est un des rares endroits au Québec où on peut faire du ski de descente assistée par autobus. En effet, ceux qui viennent faire de la luge autrichienne au mont Radar sont transportés au sommet de la montagne par des autobus kaki où les skieurs sont les bienvenues quand il y a de la place à bord. Belle façon de multiplier les descentes et de vraiment profiter de sa journée !  

Montées à pied, ma blonde et ma nièce nous ont rejoint dans le bunker.
Le bunker vue de son dernier étage.
Fiston Arthur devant une ouverture qui n'était sans doute pas une fenêtre.
Arthur en vol plané dans la piste de luge «Kamikaze» qu'on s'est permis d'emprunter car elle n'était pas ouverte.
On arrive au bas de la montagne
On a passé deux nuits dans une Coolbox et on a bien aimé. Les pistes de skis sont visibles au loin.

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