Dans l'arrière-pays du Chanteclerc

Jadis, l’hôtel Chanteclerc et sa station de ski prenaient beaucoup, beaucoup de place à Sainte-Adèle.

L’hôtel a rendu l’âme il y a quelques années… et ça fait déjà longtemps que la station s’est repliée sur une seule montagne alors qu’à son apogée elle s’étendait sur quatre.

 

Entre les deux, il y a environ deux kilomètres de terrain montagneux traversé par un télésiège à l’abandon qui a déjà relayé les quatre versants de la station de ski.

 

J’ai exploré ce territoire à partir du très populaire «P3» de Plein Air Sainte-Adèle, à deux pas de ce qui reste de l’hôtel Chanteclerc.

 

À partir de là, en allant vers l’est et le lac Rond, on se retrouve vite derrière la petite montagne où le Chanteclerc a installé sa première remontée mécanique dans les années 40.

C'est à cet endroit que se trouve la base du télésiège qui faisait le lien entre les quatre versants du Chanteclerc dans les années 70 et 80.

Cette carte abandonnée donne une idée de l'envergure passée de la station Chanteclerc.

À l’époque, on surnommait ce télésiège la «corde à linge». C’était un genre de convoyeur aérien qui comptait deux stations intermédiaires où on pouvait embarquer pour aller dans un sens ou l’autre!  

 

Aujourd’hui, la ligne de ce télésiège est encore skiable sur toute sa longueur. J’ai même croisé une skieuse qui rentrait à la maison en faisant le trajet sur ses skis alpins. Elle m'a dit que c’était difficile! 

 

J’ai fait ma meilleure descente dans le secteur en grimpant la ligne du télésiège jusqu’au sommet de la seconde montagne qui s’appelait autrefois La Picoq. 

 

Une fois en haut, on peut descendre par une piste en friche qui longe la ligne du télésiège et mène à un étroit couloir percé dans la forêt.  

 

La base du télésiège qu'on surnommait la corde à linge.

Je n'étais pas le seul skieur à grimper la ligne du télésiège.

La pente perdue où j'ai fait ma meilleure descente dans le secteur.

Il y a aussi des pistes de ski de fond dans ce secteur. Je me suis servi de la Loup-Garou puis de la Siffleux pour aller le «Chemin du Golf». Ce bout de chemin abandonné forme une jolie pente douce pimentée d’une courte section plus pentue où on peut faire des virages. Descente facile, remontée bucolique.

À force de skier, j’ai fini par me rendre jusqu’à l’actuelle station de ski en suivant un large chemin qui a peut-être déjà été une piste de ski alpin très facile. Je me trouvais alors au flanc de la troisième montagne du Chanteclerc, qui s’appelait La Faitière dans le temps où il était ouvert.

 

Tout ça forme un terrain de jeu pour skieurs avertis où je vais certainement retourner souvent. Il me reste sûrement des découvertes à faire dans ce secteur riche en histoire comme en relief.

 

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La partie la plus à pic du Chemin du Golf.

La dernière descente avant d'atteindre l'actuelle station Chanteclerc par la ligne du télésiège abandonné.

Mes plus beaux virages de la journée dans la pente douce par où j'ai descendu la troisième montagne.