31 décembre 2006

Club le Plein d'Air


J’ai fait quatre de mes cinq années de secondaire à la Polyvalente des rivières Forestville. L’hiver, en éducation physique, on faisait du ski de fond sur les sentiers de la ville.

Aujourd’hui, pour me rappeler des souvenirs, j’ai skié la bretelle reliant la polyvalente au reste du réseau forestvillois. Ce n’est pas un bon sentier. Il traverse une zone industrielle et sert de terrain de jeu aux motoneigistes.

La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit d’une exception. Tous les autres sentiers du club Le Plein d’Air de Forestville valent le détour.

Le point de départ des sentiers est situé sur la route 138, à l’est de la ville, près de l’aéroport municipal. Il n’y a pas de chalet d’accueil. Juste un stationnement et une pancarte nous informant qu’il faut aller payer son droit d’accès dans un dépanneur situé à proximité. Le chalet du club se trouve à environ un kilomètre en forêt et il faut skier pour s’y rendre.

C’est au-delà de ce chalet qu’on fait du très bon ski en empruntant le sentier qui descend d’abord dans un profond ravin pour ensuite parcourir une forêt accidentée tout à fait typique de la Côte-Nord. Le sentier forme une vaste boucle agrémentée de quelques autres bretelles. Un magnifique terrain de jeux pour skieurs.

Un autre sentier appelé «La Grande Randonnée» s’enfonce dans la forêt à partir du chalet du club. Celui-là longe le ravin sans jamais y descendre. C’est plat, mais quand même agréable.

Très intéressant pour les skieurs qui pratiquent le style classique, le réseau forestvillois fait aussi une large place aux adeptes du pas de patin. Ceux-ci peuvent s’exécuter sur plusieurs kilomètres de pistes larges et bien entretenues.

Depuis 2005 a lieu à Forestville le Loppet Boréal, une compétition d'envergure dont l’épreuve reine est une course de 100 kilomètres. C’est la plus longue course de ski de fond au monde et c’est en train de devenir un des moments forts de la saison de ski de fond au Québec. Une belle occasion d’aller skier dans cette localité.


28 décembre 2006

Mont Grand-Fonds

Surtout connu pour ses pentes de ski alpin, le Mont Grand-Fonds possède aussi un réseau de sentiers de ski de fond sur lequel j’ai passé une agréable journée de ski.

Le Mont Grand-Fonds est principalement une station de ski alpin, mais il ne néglige pas pour autant les fondeurs. Ceux-ci ont droit à un bâtiment pour eux tous seuls: une vaste salle de fartage bien aménagée. Il y a aussi quatre refuges sur le réseau de sentiers.

Tous les sentiers du centre n’étaient pas ouverts lors de notre visite, mais on a quand même pu se faire une bonne idée du réseau. Comme il est tracé au pied d’une montagne de ski alpin, il y a du relief. Et on peut en profiter puisque toutes les pistes sont larges et très bien entretenues. On a fait une descente mémorable sur le chemin du retour, entre le refuge Les Lions et le refuge Promenade. De loin le meilleur moment de notre randonnée.

À certains endroits, on a l’occasion d’admirer les magnifiques montagnes de l’arrière-pays charlevoisien ainsi que les pentes de ski alpin. Le réseau n'a qu'un seul défaut: tous les sentiers sont «empilés» les uns sur les autres, ce qui limite les possibilités de trajet.

27 décembre 2006

Sentiers du Moulin

À Montréal, quand on roule vingt minutes vers le nord, on ne fait guère plus que traverser l’île de Laval. Quand on fait la même chose à Québec, le changement est plus radical. On se retrouve déjà en forêt et dans les Laurentides.

C’est dans ce type de décor qu’on skie aux Sentiers du Moulin, tout juste au nord du lac Beauport. Le centre possède un chalet d’accueil comme je les aime: dans le style «cabane», mais vaste et fonctionnel. Il abrite un casse-croûte, une salle à manger et surtout une grande salle de fartage servant aussi de vestiaire.

Une fois sur ses skis, on découvre un réseau de sentiers résolument tourné vers le style classique. Les patineurs ont droit à une seule piste: une boucle de 8 kilomètres tracée à flanc de montagne, Les autres sentiers sont réservés aux skieurs classiques. Au départ, ceux-ci ont deux options: un sentier difficile de 12 kilomètres tracé en terrain montagneux et un sentier facile se faufilant dans une vallée.

Cette piste est ce qu’on pourrait appeler le «sentier principal» du centre. C’est une boucle de 15 kilomètres qu’on peut aussi skier en versions plus courtes grâce à de nombreuses bretelles de retour.

Les cinq premiers kilomètres de cette boucle sont classés facile. Le relief devient plus prononcé par la suite et on a droit à du ski plus excitant. Il y a trois refuges dans ce secteur, alors on a l’embarras du choix quand vient le temps de faire une halte.

Aux confins de la boucle, un sentier bidirectionnel fait le lien avec le réseau du centre de ski de fond Le Refuge, qui se trouve à Saint Adolphe. Le trajet entre les chalets d’accueil des deux centres est une randonnée d’une vingtaine de kilomètres.

10 décembre 2006

Randonnée à Tremblant

En ce début de saison, seuls quelques centres de ski de fond sont déjà en activité. C’est le cas de centre de ski de fond Mont-Tremblant qui a réussi à ouvrir 10 kilomètres de sentier en fin de semaine.

La promenade qu’on a faite là aujourd’hui m’a fait réaliser à quel point je ne pourrais pas fréquenter un seul centre de ski de fond. C’était la troisième fois que je skiais à cet endroit que je considère comme l'un des meilleurs centres de ski de fond des Laurentides. Et je dois dire que je me suis ennuyé un brin. Pour moi, découvrir de nouveaux sentiers fait vraiment partie du plaisir en ski de fond.

Je rapporte quand même une bonne nouvelle: il y a maintenant sur la rivière Du Diable un pont skiable reliant les sentiers du Domaine Saint-Bernard à ceux du village de Tremblant. Une autre bonne raison d'aller skier à cet endroit.

09 décembre 2006

Première sortie

Ça y est, c’est parti. On a fait notre première randonnée de la saison au parc linéaire du P’tit Train du Nord dans des conditions tout à fait hivernales. Le sentier tracé sur un ancien chemin de fer est toujours un des premiers à ouvrir dans la région de Montréal parce qu’un très mince couche de neige suffit à le rendre skiable.

Pour cette randonnée, on est parti de la gare de Sainte-Adèle qui se trouve à la sortie 67 de l’autoroute 15. Il y a là un café, une belle boutique de ski et une petite salle de fartage chauffée.

La gare se trouve au milieu du tronçon le plus fréquenté du sentier. Vers le nord, une randonnée de 3,6 kilomètres mène au Relais du père Eddy, un refuge aussi charmant qu’un bunker militaire. Le bâtiment est entièrement fait de béton et de métal. J’ai compris pourquoi en lisant un article affiché à l’intérieur. Le refuge a été incendié à quelques reprises au cours des années et quand on l’a reconstruit pour la dernière fois, on a pris les moyens pour que ça ne reproduise plus.

Tout près du Relais, on a aussi accès à un sentier non entretenu qui grimpe dans une colline boisée. L’antidote parfait à la «platitude» du parc linéaire où le relief se limite à quelques faux plats.

Au sud de la gare de Mont-Rolland, le sentier descend très doucement pendant cinq kilomètres jusqu’à la gare de Piémont. Malheureusement, le coquet bâtiment n’abrite qu’une salle de fartage, quelques tables et une distributrice à boissons.