Pour la première fois cet hiver, c'était jour de ski assisté par une remontée mécanique aujourd'hui pour moi et mes vieilles jambes.
Il y avait deux pistes ouvertes et bien peu de monde au mont Habitant. Fiston et sa planche à neige inauguraient leur saison. Ils m'ont vite montré qu'ils n'avaient rien perdu de leur aisance.
Moi et mes jambes, par contre, on a du travail à faire pour retrouver la forme. On s'est fatigué vite à enchaîner les virages sur de la neige artificielle de début de saison. Heureusement que la remontée qui nous remontait compte parmi les plus lentes que je connais. Ça me donnait le temps de récupérer...
Je
ne sais pas si ça va durer, mais il y a en ce moment assez de neige
pour qu'on puisse skier sur le golf du mont Gabriel.
Cinq centimètres de
poudreuse, ça suffit pour glisser dans des allées gazonnées de ce
parcours riche en relief. Il faut juste éviter les chemins asphaltés où
circulent les voiturettes de golf. Résultat: je suis rentré à la maison
avec une belle collection de virages.
Cliquez ici pour en savoir plus sur ce spot
de début de saison:
L'an dernier, j'ai fait ma première sortie de ski sur la Bande Verte le 19 décembre. Cet hiver, ça s'est passé un mois plus tôt!
Non, il n'y pas beaucoup de neige au sol à Montréal en ce moment. Mais quelques centimètres, c'est assez pour glisser dans ce corridor où on a le choix entre skier sur le gravier de la piste cyclable ou faire sa trace dans l'herbe et les arbustes qui la borde.
J'ai fait un peu des deux aujourd'hui et je me suis bien amusé sans rencontrer d'autres skieurs. Par contre, j'ai vu quelques sillons laissés par des plus hâtifs que moi.
Le crochet que j'ai par les sentiers de la falaise Saint-Jacques a été moins heureux.
Il n'y a pas encore assez de neige pour skier agréablement dans ces sentiers rocailleux fréquentés par les marcheurs. Mais j'en ai quand même profité pour tracer la «descente secrète» que j'ai aménagé dans le secteur ouest de la falaise, pas loin du «falaisosaure» crée par l'artiste Junko.
Dans ma descente, les roches, je les ai toutes enlevées une à une à la main. Alors j'ose la dévaler même quand la neige recouvre à peine les feuilles mortes. Mais avec mes vieux skis!
Il fallait bien que je prenne un selfie avec le falaisosaure...
Quand je vous disais que la couverture étsit mince sur le sentier de la falaise...
Côté ouest, la Bande Verte commence par cette descente en pente douce.
Nouveauté cet hiver: la Bande Verte a maintenant son stationnement à son extrémité ouest.
J'ai attendu qu'il fasse noir pour sortir avec mes skis. Je me sentais un peu ridicule d'aller skier sur la mince couche de neige mouillée qui blanchissait Lachine. Mais je ne voulais pas non plus raté cette occasion de démarrer ma saison beaucoup aussi tôt en novembre.
Je me promets un gros hiver de ski. J'ai des projets plein la tête et des envies d'aventure. Mais j'ai commencé en faisant une petite heure de promenade dans l'intimité du parc René-Lévesque.
Fallait rester sur le gazon parce qu'il y avait 3-4 centimètres de neige au sol. Mais moi tant que ça glisse...
Mes deux premiers virages de la saison sont faits!
Ce court-métrage tourné par l'abbé Maurice Proulx date de 1950. Il nous ramène à l'époque où il fallait monter sur ses jambes le mont Sainte-Anne pour savourer l'unique piste de descente défrichée sur son flanc sud.
C'était bien avant la mode des peaux de phoque. Les skieurs en vedette dans cette partie du film grimpent la montagne avec leurs skis sur leurs épaules avant de dévaler dans ce qui était à l'époque la plus longue descente dans l'est du Canada.
Aussi au programme: un crochet par le défunt mont Saint-Castin à Lac-Beauport (où on trouvait à l'époque un tremplin de saut à ski) et une compétition de slalom à Valcartier qui avait aussi sa station de ski alpin dans ces années-là.
La neige et le ski vont bientôt reprendre possession de nos temps libres. J'ai ma façon à moi de me mettre en appétit: partager ici des films ou des scènes de film mettant en vedette notre sport préféré.
Je commence cette année avec l'équipée en ski de l'increvable James Bond dans On Her Majesty's Secret Service.
Ce film-là est l'adaptation du dixième roman d'Ian Fleming mettant en vedette l'agent 007. Il est surtout connu pour être le seul de la série à avoir George Lazenby comme tête d'affiche.
Quand j'étais jeune, je n'étais pas un fan. Pour moi, James Bond c'était Roger Moore. Sean Connery, ça pouvait encore aller. Mais Lazenby c'était un imposteur.
Sorti en 1969, le film a exactement le même âge que moi. Et avec le temps c'est devenu mon James Bond favori à égalité avec Thunderball.
La folle descente pendant lequel James échappe au vilain Blofeld et à ses sbires comporte son lot de plans truqués. Mais pour l'essentiel, on a affaire à de vrais cascades en ski tournés au flanc du mont Schilthorn dans les Alpes suisses
À l'époque, on était en train de construire un restaurant rotatif sur ce sommet. Rien de trop beau pour l'agent 007: les producteurs du film ont mis de l'argent dans le projet dans le but de l'utiliser comme lieu de tournage et d'en faire le repaire du méchant Blofeld.
À cause de ça, le restaurant a hérité du nom qu'Ian Fleming avait donné au repaire de Blofeld dans son roman: Piz Gloria.
Et comme on le voit dans cette vidéo, l'endroit a conservé le souvenir du célèbre agent secret...