Si vous avez déjà pris le traversier entre
Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, vous avez peut-être admiré de loin le Cap de la Boule.
Depuis le traversier, on aperçoit des lignes de
transport d’électricité qui franchissent le Saguenay quelques kilomètres en
amont de son embouchure. Le Cap de la Boule, c’est l’énorme colline rocheuse d’où
partent ces lignes du côté de la Côte-Nord.
«La Boule», comme on l’appelle à Sacré-Cœur,
le village le plus proche, fait partie du parc national du Fjord du Saguenay ;
et je m’y suis rendu à ski aujourd’hui en parcourant une douzaine de kilomètres
sur une piste surtout fréquentée par les motoneiges durant l’hiver.
Cette piste commence là où s’arrête le
déneigement du rang Saint-Georges à Sacré-Cœur. L’été, c’est un chemin
carrossable qui forme aussi un tronçon d’un sentier du parc national; et l’hiver
les locaux y circulent en motoneige et en tout-terrain.
Cela dit, je n’ai vu ni engin à moteur ni âmes
qui vivent pendant les trois heures qu’a duré mon aller-retour jusqu’au sommet
du Cap de la Boule.
Le sentier est large comme un chemin... car c'en est un! |
Une pas pire descente sous les lignes électriques. |
Ce n’est pas un trajet particulièrement attrayant.
La piste est large et ne comporte pas de pente vraiment excitante. On avance
prosaïquement en longeant le vaste lac de la Boule et en passant parfois sous
la ligne électrique qui se dirige vers le fjord.
Par contre, quelle vue on découvre quand on
arrive au sommet du Cap. Sous les derniers pylônes avant le vide, on est à
environ 200 mètres au-dessus du la rivière Saguenay et on a presque l’impression
de survoler son célèbre fjord.
Je vais me souvenir de cette randonnée pour
sa thématique «électrique». En plus de skier sous une ligne haute tension et
d'avoir une vue électrisante, j’ai développé sur mon talon droit ma
première grosse ampoule de la saison !
La vue vers l'amont |
La vue vers l'aval. |
Sur le chemin du retour. |
Le Cap de la Boule et ses pylônes vus du traversier Baie-Sainte-Catherine-Tadoussac. |