29 décembre 2004

Ski de fond Charlesbourg

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Quand un skieur montréalais se rend dans la région de Québec, c’est généralement pour visiter un de ses «grands» centres de ski de fond: Mont Saint-Anne, Camp Mercier, station touristique Duchesnay, Centre Castor… Mais il ne faut pas oublier que la région compte aussi une foule de centres plus modestes où on fait de l’excellent ski à quelques minutes à peine du centre-ville de Québec.

C’est le cas par exemple du centre de ski de fond de Charlesbourg que j’ai eu l’occasion de visiter par une belle journée de neige légère.

Le centre n’est pas si modeste que ça puisque sa plus longue boucle fait un peu plus de 18 kilomètres. Son chalet d’accueil est vaste et comporte un comptoir-lunch ainsi qu’une salle de fartage bien organisée. Bref, on a affaire à des installations de très bonne qualité.

Quant aux sentiers, on est au royaume de l’étroite piste à une voie tracée uniquement pour le style classique. Comme les conditions étaient légèrement glacée lors de mon passage là-bas, j’ai préféré m’en tenir à des sentiers classés «faciles»... et j'ai constaté avec plaisir qu'ils n'étaient pas si facile que ça. Dès départ du chalet, les sentiers sont accidentés et généralement montants. Et au retour, bien sûr, ça redescend.

Je vous conseille de rentrer par le sentier No 6, qu’on devrait citer en exemple. Même si la piste est étroite et rapide, elle ne comporte pas le moindre passage risqué. On revient au chalet en louvoyant… et en développant une sérieuse envie de remettre ça.

12 décembre 2004

Cap Saint-Jacques

Situé à l’extrémité ouest de l’île de Montréal, en bordure du lac des Deux Montagnes, le Cap-Saint-Jacques est le plus grand des parcs-nature de la métropole et celui qui possède le plus vaste réseau de sentiers de ski de fond.

La plus longue boucle s’étend sur 10 km et donne l’occasion tous les points intéressants du parc. Quelques bretelles permettent de faire des trajets courts et donnent un réseau d’environ 13 kilomètres.

Il y a plusieurs stationnements dans le parc, mais le plus pratique est celui qui se trouve près du vaste pavillon d’accueil où on peut se réchauffer après sa randonnée.

De là, le sentier principal commence par longer le bord de l’eau et on a une vue sur l’Île Bizard. Cette section est exposée au vent et souvent glacial. Le sentier traverse ensuite la ferme écologique où on a parfois l’occasion de voir des animaux qui mettent le museau dehors.

On s’enfonce ensuite dans le cœur boisé du parc où on trouve entre autres une cabane à sucre. Le parc est très plat, mais il est assez vaste pour donner l’impression d’être en pleine nature. Après ce court crochet en forêt, le sentier revient vers le bord de l’eau et passe par les plages du parc et tout près du château Gohier, un bâtiment qui n’a rien de médiéval mais qui a quand même du charme.

Les sentiers du parc ont surtout le mérite d’être bien nivelés et de ne pas nécessiter beaucoup de neige pour être opérationnels. Pour une raison qui m’échappe, ils sont à sens unique. Comme ils sont larges et qu’il n’y a pas du tout de descente, on pourrait très bien permettre la circulation dans les deux sens.

21 mars 2004

Stowe Mountain Resort

Avec ses 1339 mètres d’altitude, le mont Mansfield est le plus haut au sommet du Vermont. Son versant est abrite le centre de ski alpin de Stowe... et un centre de ski de fond offrant 35 kilomètres de sentiers tout en montées et en descentes. Les plus paresseux peuvent même s’épargner l’obligation de monter puisqu’un télésiège permet de grimper au sommet du réseau en compagnie des skieurs alpins.

Bien aménagés, les sentiers tirent profit du relief sans nous imposer de montées trop abruptes ou de descentes hasardeuses. Comme les sentiers combinent à peu près tous un tracé pour le style classique et une piste pour le patinage, on a suffisament d’espace de manœuvre pour effectuer des descentes grisantes en toute sécurité.

Toutes les pistes sont à double sens, avec ce que ça suppose comme danger de collision... mais aussi de liberté de mouvement. Le réseau forme un véritable labyrinthe à travers lequel on peut évoluer à sa guise et «improviser» une randonnée en changeant
continuellement de direction et de sentier.

Ajoutez cela un entretien impeccable et vous obtenez un centre de très haut calibre d’un genre inconnu au Québec. Le voyage de Montréal jusqu’à Stowe prend un peu plus de deux heures par la très jolie autoroute 89.

20 mars 2004

Hazen's Notch

Dépaysant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je repense à ma visite au centre de ski de fond Hazen’s Notch à Montgomery Center au Vermont. Située près de la station de ski alpin Jay Peak, Montgomery Center ne ressemble en rien au Vermont de carte postale que l’on connaît bien. La petite ville est passablement délabrée et il y règne une ambiance très «Amérique profonde».

Situé à flanc de montagne dans les «Green Mountains», Hazen's Notch est entouré d’impressionnants monts qui pimentent le paysage et gardent l’endroit enneigé. Le centre est plutôt rustique. Le chalet d’accueil est un magnifique bâtiment en bois. Presque tous ses sentiers sont réservés au style classique et portent des noms exotiques tels que «Dark Entry Trail» et «Moosewood Loop». Ajoutez cela une signalisation rudimentaire et des distances indiqués en bon vieux milles et vous avez vraiment l’impression de faire un voyage dans le temps.

Le centre a tout ce qu’il faut pour plaire aux skieurs à la recherche de défi. Ça monte, ça descend, ça tourne... Bref, il faut être en forme et savoir ce qu’on fait sur ses skis. D’autant plus que tous les sentiers du centre sont étroits, sinueux... et à double sens. Il faut donc se montrer prudent dans les descentes. Je vous recommande en particulier la «Beaver Pond Trail», une boucle grimpant la «Sugar Hill» et passant à travers une ferme.

À partir de Montréal, il faut environ deux heures pour se rendre à Hazen's Notch. Dépaysement garanti...

13 mars 2004

Parc du Mont-Tremblant - Pimbina

NOTE: il n'y a plus de pistes entretenues mécaniquement pour le ski de fond dans ce secteur du parc du Mont Tremblant qui est maintenant réservé à la raquette et au ski nordique.

Avec le printemps hâtif, heureusement qu’on a le parc du Mont-Tremblant pour prolonger notre saison de ski. Cette fois, on a mis le cap sur le secteur Pimbina du parc, au nord du village de Saint-Donat dans la région de Lanaudière, où une légère chute de neige avait donné une nouvelle vie aux sentiers éprouvés par le temps doux. Le secteur Pimbina comporte 33 kilomètres de pistes. Comme il y a une différence d’altitude de 170 mètres entre le chalet d’accueil et le refuge Lariou situé à l’autre extrémité du réseau, les parcours on tendance à beaucoup monter à l’aller et à beaucoup descendre au retour. Les amateurs de sensations doivent absolument essayer le sentier No 6, qui comporte quelques descentes vraiment extraordinaires... qui exigent un très bonne maîtrise du chasse-neige dans des conditions rapides et glacées.

La randonnée nous a permis de constater l’effet dramatique de l’altitude sur les conditions de neige. Dans le secteur le plus élevée, on avait l’impression d’être en plein hiver tellement les sentiers étaient en bon état. Rien à voir avec la neige granulée et le traçage approximative près du chalet d’accueil.

On a aussi tiré une leçon de notre promenade: dans des conditions printanières, il faut être «créatif» au niveau du fartage. Parti sur du fart Swix bleu spécial tel que le commandait la température, on a «sauvé» notre randonnée en s’arrêtant pour mettre du rouge spécial pour obtenir plus d’adhérence.

28 février 2004

Parc Les Salines

Le parc Les Salines de Sainte-Hyacinthe possède deux qualités: il est ouvert jusqu'à 22h tous les soirs et ses sentiers sont entretenus avec une dameuse Bombardier BR400, une machine capable de faire des petits miracles pour les skieurs.

On a pu apprécier son travail lors de la soirée qu’on a passé au parc. Après plus d’une semaine sans nouvelle neige et toute une journée de température au-dessus de zéro, les pistes étaient en excellente condition – bien tracées et surtout très rapides. J’ai rarement eu autant de plaisir à skier sur le plat. Parce que je vous rappelle que Sainte-Hyacinthe, ce n’est pas tout à fait dans les Laurentides. En guise de relief, le par ne possède que deux ou trois petits vallons qu’on peut difficilement qualifier d’excitant.

Le parc possède un vaste chalet d’accueil équipé d’une table de fartage et de deux poêles à bois.

Une bonne partie des huit kilomètres de sentiers du parc sont illuminés par un très bon système d’éclairage. C'est donc un des bons endroits pour skier le soir dans les environs de Montréal – équivalent au parc régional de Longueuil et supérieur au parc d’Oka.

22 février 2004

Mont Sainte-Anne

Disons-le tout de suite: le centre de ski de fond du Mont Sainte-Anne est à la hauteur de sa réputation de meilleur endroit pour faire du ski de fond au Québec.

Situé à quelques kilomètres de la station de ski alpin du Mont Sainte-Anne, le centre profite de son terrain montagneux et de son immense superficie pour offrir plus de 100 kilomètres de sentiers de tous les niveaux et de tous les genres.

Si la plupart des pistes sont larges pour accommoder à la fois les patineurs et les adeptes du style classique, le réseau comprend également des sentiers plus intimes réservés au classique et même des circuits dédiés exclusivement au patinage. Partout, la qualité de l’entretien est extraordinaire et on skie dans un décor forestier magnifique.

Les installations sont également exemplaires: vaste salle de fartage, douches, boutique de skis... Seule la caféteria nous a laissé un peu sur notre faim. Et en plus il a neigé sans interruption pendant toute la fin de semaine...

Pour les Montréalais, le Mont Saint-Anne représente la «destination week end» parfaite. L’hébergement abonde dans la région en raison de la présence du centre de ski alpin et on n’a pas trop de deux jours pour explorer le réseau de sentiers.

Heureusement, on peut prendre le départ de trois endroits différents: le chalet principal sur le rang Saint-Julien, l’auberge des fondeurs au beau milieu du réseau et le stationnement de la station de ski alpin complètement à l’extrémité du sentier longeant la rivière Jean-Larose. Pratique pour explorer un maximum de pistes sans avoir à couvrir de trop longues distances.

Parti du chalet d’accueil le samedi, on a d’abord parcouru en matinée la boucle formée par les sentiers 11 et 12 deux pistes classés difficiles qu’on a trouvé corrects sans plus. Puis on a passé l’après-midi à explorer les sentiers s’étalant au pied du Mont Férrérol. On a particulièrement apprécié la boucle 38, un étroit sentier réservé au style classique. La 31, une piste classée difficile, a également fait notre bonheur.

Le dimanche, on est plutôt parti de l’auberge des fondeurs pour s’offrir une randonnée de dix kilomètres par la boucle 22, un sentier très difficile qui serpente en flanc de montagne. Un fantastique enchaînement de montées et de descentes qui nous a laissés essoufflés... et absolument enchantés. Un des deux ou trois meilleurs sentiers de ski de fond que j’ai eu la chance de parcourir.

Malgré quelques pentes vertigineuses, le sentier reste à la porté du skieur moyen – du moins dans des conditions idéales. Il y a quelques descentes que je ne voudrais pas devoir dévaler sur un fond glacé. À essayer absolument.

CLIQUEZ ICI pour voir le centre sur Openskimap.

15 février 2004

Ski de fond Saint-François

Situé au beau milieu des plaines du Saint-Laurent, Drummondville n’enflammera jamais l’imagination des skieurs. Ça n’empêche pas la ville d’avoir son centre de ski de fond: le club de ski de fond Saint-François, installé en bordure de la rivière Saint-François tout juste à côté du très kitsch «village québécois d’antan». Un sentier permet d’ailleurs de skier au milieu de ce faux village d’époque aux allures de décor de cinéma tout en longeant la rivière. Pour ceux qui préfèrent le moderne, d’autres pistes sillonnent un terrain de camping peuplé de roulottes installées en permanence.

Les sentiers les plus intéressants du centre sont cependant ceux qui nous amènent en forêt, en particulier l’Érablière. C’est plat, mais le tracé est impeccable et on peut faire de la vitesse.

Bref, un endroit pour skier en famille qui ne vaut certainement pas un voyage spécial de Montréal, mais où on s’est bien amusé par une journée glaciale. Pour s’y rendre, il suffit de prendre la sortie 181 de l’autoroute 20 et de suivre les indications conduisant au village québécois d’antan.

08 février 2004

Sentiers de l'Île Perrot

Malgré sa proximité de Montréal, l’Île Perrot reste encore en bonne partie sauvage et c’est ce qu’on a l’occasion de découvrir en parcourant les sentiers de ski de fond qui sillonnent sa partie centrale.

Le réseau compte 30 kilomètres de pistes toutes réservées au style classique. Son entrée principale est située au centre Notre-Dame-de-Fatima, où on trouve une boutique de location et une salle où on peut grignoter et farter ses skis. C'est là qu'il faut se rendre pour payer son droit d'accès. On peut toutefois accéder aux sentiers à plusieurs autres endroits dans les municipalités de l’Île-Perrot, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et Pincourt. Tous ces points d'accès sont signalés par des pancartes installées par Les Skieurs de l’Île, l’organisme qui s’occupe des sentiers.

On a affaire à un réseau de qualité moyenne. Quelques sentiers sont très étroits et cahoteux. On skie cahin-caha parmi les creux et les bosses. Vraiment pas pour les skieurs cherchant un endroit pour faire de la vitesse.

Les sentiers les plus intéressants sont ceux près du centre Notre-Dame-de-Fatima et ceux de Pincourt. Ils sont mieux tracés, plus larges et nettement plus agréables.

07 février 2004

Forêt Ouareau

De Montréal, il faut rouler une heure et demi en voiture pour atteindre la Forêt Ouareau, un immense territoire sauvage situé au cœur de la région de Lanaudière. Le voyage vaut cependant la peine puisqu’il s’agit d’un très bel endroit pour skier – du moins pour les adeptes du style classique puisque ce centre n'offre pas de piste pour le patin.

Le départ des sentiers de ski de fond se trouve à l'accueil Le Massif situé sur la route 125, quelques kilomètres avant le village de Notre-Dame-de-la-Merci.

Toutes les randonnées commencent toutes de la même façon puisqu’à partir du poste d’accueil on a accès à une seule piste, la 6. Au bout de trois kilomètres, on aboutit à un refuge d’où partent les autres pistes du réseau.

Au total, la forêt est sillonnée de 54 kilomètres de sentiers de ski, dont 40 sont entretenus mécaniquement. Le centre offre un beau mélange de sentiers doubles offrant de l'espace de manoeuvre et de sentiers simples très serrés et plus intimes. Étroite et sinueuse, la piste 11 est particulièrement charmante.

Comme le terrain est vallonné, les montées et les descentes se succèdent à un bon rythme. C'est le genre d'endroit où on est assuré de faire du très bon ski.

On a même droit à un bonbon pour la fin. À partir du refuge chauffé, on a la possibilité de retourner vers le chalet d’accueil en passant par un sentier simple comptant plusieurs très belles descentes. Deux kilomètres qui passent très vite...

01 février 2004

Parc Edmour-Harvey

L’aventure dans une banlieue dortoir? Difficile à croire, mais c’est ce que ce que j'ai vécu aujourd’hui à Sainte-Julie, une des villes s’étendant au pied du mont Saint-Bruno. Tout a commencé par une obligation plate : passer un après-midi avec la belle famille à une fête d’hiver se tenant au parc Edmour-J.-Harvey de Sainte-Julie. La déprime... jusqu’à ce que je découvre sur Internet que ce petit parc de 18 hectares possède un sentier de ski de fond... qui communique avec le réseau du parc national du mont Saint-Bruno.

Je décide donc d’amener mes skis à la fête. En arrivant, je commence par constater que le sentier de ski du parc est officiellement fermé pour la journée. Je prends quand même le départ et me retrouve vite dans une étroite bande boisée coincée entre un quartier résidentiel et la carrière déchirant le flanc du mont Saint-Bruno. Tenant plus de la «trail» que de la piste de ski de fond, le sentier grimpe à flanc de montagne. Je ne skie pas, je marche avec des planches au pied. Au bout d’un kilomètre, ma patience est cependant récompensée. D’abord par un point de vue saisissant les environs... ensuite par une pancarte m’annonçant que j’entre sur le territoire du parc du mont Saint-Bruno.

Mais la partie n’est pas encore gagnée. Je dois d’abord enlever mes skis pour franchir un «col» par un étroit sentier bien battu, mais montant puis descendant très raide. L’obstacle franchi, j’aboutis directement... sur une piste de ski de fond. C’est une courte bretelle d’accès qui me conduit au sentier No 1 du parc, en bordure du lac des Bouleaux. Sans doute en raison de l’heure tardive, aucun surveillant ne monte la garde à ce point d’accès et j’ai donc droit à une promenade gratuite. Sortant ma carte du parc, je m’improvise un itinéraire : une boucle d’environ cinq kilomètres passant notamment par le sentier No 7 que je n’avais jamais emprunté auparavant. Pistes impeccables, conditions idéales, très peu d'achalandage... c'est le bonheur.

Sur le chemin de retour, j’ai l’occasion de tester mon contrôle en descente en dévalant l’étroit et sinueux sentier du parc Edmour-J.-Harvey. Je m’en tire pas mal, mais certains passages sont tout simplement trop dangereux et j’utilise à quelques reprises la bonne vieille technique de freinage consistant à se laisser tomber sur les fesses. Vraiment pas terrible comme sentier. Ce qui ne m’empêche pas de rentrer absolument ravi par mon aventure. Si jamais vous êtes coincé à Sainte-Julie...

Note: j'ai reçu un courriel d'un employé de la ville de Sainte-Julie me disant que le sentier du parc Edmour-J.-Harvey n'avait pas été tracé de la saison et que même tracé le sentier restait «pas terrible» parce que trop sinueux et piétiné par les marcheurs. C'est bon à savoir...

31 janvier 2004

Sutton-en-Haut

Autant le dire tout de suite: le centre de ski de fond Sutton-en-Haut est loin d’être sans défaut. Son chalet d’accueil et sa salle de fartage sont minuscules. Ses sentiers sont tracés de façon approximative. Il n’offre aucune piste pour le pas de patin. L’endroit est cependant parfait ceux qui comme nous aiment skier «en montagne» et qui sont prêt à souffrir un peu en montée pour le plaisir de la descente.

Accroché au flanc du mont Sutton, le centre est à peu près complètement dénué de «terrain plat». Les nombreux sentiers partant du chalet d’accueil montent tous vers un refuge chauffé situé à environ deux kilomètres dans une forêt riche et diversifiée. De là, on peut encore grimper plus haut dans la montagne ou remettre le cap vers le refuge et se préparer à une folle descente. Et comme plusieurs sentiers font l’allez-retour entre le chalet d’accueil et le refuge, on peut répéter plusieurs fois ce manège sans jamais passer au même endroit. Une piste à ne pas manquer: la 50, qui permet de revenir vers le chalet d'accueil en enchaînant quelques descentes coupées de très beaux virages.

Comme on est presque toujours en train de monter ou de descendre, on a avantage à visiter Sutton-en-Haut quand les conditions sont idéales. Difficile de trouver meilleure place pour profiter d’une bordée de «poudreuse». Pour la même raison, ce n’est pas un bon endroit pour skier en famille avec des enfants. Quant aux skieurs avides de performance, ils n’apprécieront certainement pas le traçage des pistes effectué à l’aide d’une motoneige. Mal nivelés, les sentiers sont remplis de creux et de bosses rendant très difficile de faire de la vitesse.

De Montréal, il faut environ 1h30 pour se rendre au centre situé à deux kilomètres du village de Sutton sur la route menant à la station de ski alpin du mont Sutton. Amateurs de ski en montagne, croyez-moi, ça vaut le coût.

25 janvier 2004

Parc Maisonneuve

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Le réseau de sentiers de ski de fond du parc Maisonneuve et du Jardin Botanique de Montréal s’étend sur 18 kilomètres. On parle ici de ski de grands parcs urbains, c’est à dire sur le plat et dans un espace restreint.

Les adeptes du pas de patin ont droit à leur sentier, une boucle de 2,8 kilomètres située au parc Maisonneuve. Tous les autres sentiers sont tracés pour le style classique uniquement.

La tête du réseau se trouve du côté du parc Parc Maisonneuve. Une grande salle abritant un casse-croûte permet d’effectuer ses derniers préparatifs bien au chaud et de prendre une collation entre deux boucles. Mieux vaut partir de cet endroit parce du côté Jardin Botanique, il n’y a aucune infrastructure d’accueil.

L’accès aux sentiers de ski est gratuit mais qu’il en coûte 8$ pour se stationner au Jardin Botanique ou à l'Insectarium. Bref, ça vaut le coût d’essayer de se stationner à proximité et de marcher jusqu’aux sentiers.

Ne faites pas comme moi et n'allez pas skier à cet endroit les jours de grand vent puisque les sentiers du parc Maisonneuve sont très exposés. La couverture forestière est plus dense du côté du Jardin Botanique et il y a aussi plus de choses à voir, alors ça vaut la peine d’y faire une incursion.

24 janvier 2004

Hôtel Estérel

Le réseau de sentiers de ski de fond de l’hôtel Estérel a très bonne réputation et j’avais très hâte d’en faire l’essai.

Première constatation en arrivant: pour accéder à presque toutes les pistes, il faut traverser le lac Dupuis sur le bord duquel est construit l’hôtel. En temps normal, ce n’est pas un problème. Mais avec un mercure sous les –20 et un «refroidissement éolien» appréciable, les premières minutes de randonnée s’avèrent très pénibles – d’autant plus que la température glaciale réduit la glisse au minimum.

Les choses s’améliorent toutefois une fois en forêt à l’abri du vent. On skie dans des pistes très larges et bien tracées tant pour le classique que le patin. Classé facile, le sentier «Vison» s’avère un peu trop... facile. Après tout, on ne vient pas jusque dans les Laurentides pour faire du ski sur le plat comme dans un parc montréalais!

Heureusement, on frappe le gros lot avec notre deuxième choix de sentier: la piste «Orignal» qui permet de revenir à l’hôtel Estérel en contournant le Lac Dupuis plutôt qu’en le traversant.

Comportant plusieurs montées et descentes, le sentier de 6 km est classé « très difficile ». En le parcourant, on constate toutefois qu’il convient à presque tous les skieurs. Comme c’est très large, même les descentes les plus raides et sinueuses ne présentent à peu près pas de danger. De plus, le sentier se dédouble à plusieurs endroits où l’on peut choisir entre un parcours plus facile ou plus difficile. Vraiment un très beau sentier.

Côté installation, l’Estérel est bien pourvue. Une boutique de vente et de location, une grande caféteria plutôt accueillante, un superbe refuge en forêt... Seule la salle de fartage installée dans une roulotte mobile ne paie pas de mine.

Le réseau de l’Estérel est touffu et on est loin de l’avoir parcouru en entier. Ce qu’on n’a vu nous a plu... mais pas vraiment excité – peut-être parce que le temps était vraiment glacial et la glisse déficiente. Quand même un très beau centre de ski à un peu plus d’une heure de Montréal.

11 janvier 2004

Lac Boivin - Granby

Le seul sentier de ski de fond du centre d’interprétation de la nature du lac Boivin à Granby est une boucle de 8,5 kilomètres serpentant en bordure du lac, à quelques minutes du centre-ville de Granby.

Étroit et sinueux, le sentier donne vraiment l’impression d’être dans la nature... mais il est complètement dénué de relief et s’avère un peu monotone.

La section la plus intéressante de la piste passe sur un étroit ruban de terre traversant de part en part le lac Boivin. La vue sur le plan d’eau et la ville de Granby est superbe. Quelques œuvres d’arts modernes ont aussi été installées en bordure du sentier.

Les Granbyens doivent certainement apprécier ce parc où ils peuvent de ski de fond gratuitement à deux pas de chez eux. Je ne peux toutefois recommander l’endroit aux skieurs de l’extérieur. Les Montréalais trouveront l’équivalent dans les parcs-natures de l’île de Montréal.