31 janvier 2024

Une chasse aux descentes au mont Castor

Ma troisième sortie de l'hiver au mont Castor avait un but précis: me faire une idée de l'endroit en tant que «destination descente» en terrain sauvage. 

En arrivant là, j'ai donc mis le cap sur la partie nord du réseau de sentiers du mont Castor. 

Dans ce secteur, les sentiers 3, 3L et 4 descendent le flanc nord de la colline en perdant une cinquantaine de mètres d'altitude. 

Avant de descendre là-dedans, il fallait bien que je commence par grimper dans la colline. J'ai fait ça par le sentier 4 qui monte son flanc sud en décrivant des lacets. 

En arrivant en haut, j'ai eu la surprise de découvrir un drôle d'abri de fortune où j'ai laissé mon sac à dos avant de partir à la chasse aux descentes. 

J'ai d'abord tenté ma chance sur le sentier 3L. La descente que j'ai faite de ce côté-là a bien commencé dans un «champ de neige» plein de potentiel... mais plus loin, j'ai dû négocié du terrain plus chaotique et moins agréable. 

Sentier partagé avec les raquetteurs, mais quand même très skiable.

L'abri où mon sac à dos a campé pendant que je chassais la descente.


Heureusement, j'ai trouvé bien meilleur terrain de jeu en descendant par les sentiers 3 et 4. Ces deux sentiers nous jettent dans le même sous-bois naturel court encaissé dans une cuvette peu profonde.

Un peu court, mais vraiment le fun. Voilà comment je vous décrirais ce sous-bois où j'ai longtemps fait un yoyo de moi-même. 

Il y avait quelques traces de raquettes dans cette pente, mais personne ne l'avait skiée depuis la dernière bordée. Alors j'ai pu multiplié les descentes dans la belle neige vierge. 

Quand j'en ai eu assez du sous-bois, je suis reparti par où j'étais venu et j'ai fait une belle petite descente agréable sur le flanc sud de la colline en dévalant le sentier 4. 

Aucun doute: le sous-bois où  j'ai passé le plus clair de mon après-midi compte parmi les principales attractions du réseau de sentiers du mont Castor. Un réseau qui, pour l'instant, est ma découverte de l'année. 

Le sous-bois sauvage ressemblait à ça quand j'ai commencé à faire des descentes dedans.

Deux de mes plus belles lignes de descente.

Une carte des sentiers sur laquelle manque une des deux branches de la piste 3.

28 janvier 2024

De père en fils

 Ce que ça donne quand je passe un après-midi à enseigner le télémark à mon fils... 


27 janvier 2024

Pour le meilleur et pour le ski

Pour le meilleur et pour le ski

On partait en duo ce matin-là, et ça voulait dire que je n’allais manquer de rien.

La bouteille d'eau que j'oublie souvent était dans notre sac à dos. Le lunch qu'on avait préparé ensemble aussi. Rien à voir avec ma sortie précédente où j'étais parti sans eau, sans nourriture et sans mon portefeuille pour en acheter sur la route!

Comme d'habitude, j'avais travaillé fort pour nous trouver une destination. Ces dernières années, ma blonde est devenue une skieuse douillette. Qui aime les promenades, pas les équipées. Qui arrête vite d'avoir du fun quand ça devient devient pénible. Qui aime bien faire une halte agréable en milieu de randonnée. 

Au début de l'hiver, j'avais découvert l'existence d'une cabane située au bout d’un sentier ni trop long ni trop technique. C'est vers cette cabane qu'on s’en allait.

Toutes les conditions étaient réunies pour qu'on ait du plaisir. Mercure à peine au-dessous de zéro. Pas un souffle de vent. Dix centimètres de nouvelle neige tombée la vieille.

Les gentlemen ont longtemps ouverts des portes devant leurs dames. Moi, dans la grosse neige, je me fais un devoir d’ouvrir le chemin à la mienne. Pendant qu’elle, derrière, travaille un peu moins fort.

Pas de rallonge, pas de détour, pas d'improvisation: on a filé droit vers la cabane. Car j'étais bien décidé à éviter ce que cette sortie ne devienne une autre de ces «fois» qui entachent mon dossier.

Il y a eu la fois où je l'ai entrainée dans une montée de fou dans Charlevoix. La fois où je l’ai forcé à descendre le mont Bellevue en ski-raquette. La fois récente où j'ai trop étiré son élastique dans le Coteau de Lorraine. Et toutes les fois où mes raccourcis étaient en réalité des rallonges.

On est vite arrivé à la cabane. On s’est installé à l’intérieur. On a pris notre temps pour manger notre lunch. On a fait des photos. Puis on a remis nos skis pour finir notre randonnée tranquille.

Mais une randonnée, ce n’est pas finie tant que ce n’est pas finie. Et celle-ci nous réservait une péripétie.

Le mercure était passé au-dessus de zéro. La neige s’est mise à coller sous nos skis. Pas tellement sous les miens que je nettoyais en poussant fort à chaque pas. Beaucoup plus sous les siens qu’elle trimballait comme elle pouvait.

On s’est arrêté. J’ai sorti mon fart de glisse. Ça l’a aidé un moment. Mais pendant qu’on terminait notre itinéraire, cette sortie est clairement devenue la fois où je l’ai engluée dans la neige collante.

Elle a persisté. Je l’ai aidé comme j’ai pu. Et on a réussi à sortir du bois sans s’engluer dans une chicane.

«Je suis rendue vieille et mémère», a dit ma blonde quand on s’est retrouvé dans l’auto. Je ne pouvais pas la contredire. Mais j’aurais dû en profiter pour lui dire que je ne serai jamais prêt à la changer pour une plus jeune.

25 janvier 2024

Neige naturelle à la Forêt Héritage

Je suis parti ce matin vers la Forêt Héritage pour une bonne raison:  cet hiver, l'organisme qui vieille sur cet îlot forestier protégés ont décidé de ne plus entretenir à la machine les sentiers de ski qu'on y trouve.
 
Pour l'instant, Héritage Plein Nord parle d'un «projet pilote» qui sera réévalué à la fin de la saison. Mais moi mon idée est faite: je préfère de beaucoup skier dans la neige naturelle plutôt que travaillée mécaniquement.
 
J'ai d'ailleurs fait une très agréable randonnée aujourd'hui dans des pistes «damées à pas de ski» recouvertes de quelques centimètres de neige mouillée qui ressemblait à du sorbet. 
 
La Forêt Héritage, c'est une belle histoire d’initiative citoyenne. 
 
Des passionnés de plein-air ont d'abord défriché des sentiers dans un coin de forêt entre Prévost et Sainte-Anne-des-Lacs.

Ensuite s’est formée autour de ces sentiers une communauté qui a donné naissance à un organisme qui a transformé ce fief en réserve qui fait maintenant à peu près deux kilomètres carrés. 

L’entrée principale de la Forêt Héritage se trouve sur le chemin Fillion à Sainte-Anne-des-Lacs. C'est de là que je suis parti ce matin pour faire une tournée de la douzaine de kilomètres de sentiers de ski qui sillonnent la réserve.

Ma première belle descente de la journée.

Les tronçons de sentiers partagés font l'objet d'une signalisation on ne peut plus clair.

Le genre de conditions où j'ai skié aujourd'hui.

Ces sentiers sont tracés des deux côtés d'une vallée où coule un ruisseau et s'étale un grand marais. Et c'est tant mieux parce que ça leur donne un peu de relief.

C'est surtout vrai pour les deux pistes qui nous amènent au nord du ruisseau, la Rouge et la Mauve. Le dénivelé reste modeste, mais on a quand même quelques belles petites pentes à dévaler de côté-là.

La meilleure descente du réseau se trouve sur la piste Rouge, entre les points de repères H45 et H41. Celle-là, je l'ai fait trois fois plutôt qu'une aujourd'hui... surtout parce que je voulais me filmer en train de tourner comme un train sur une passerelle bâtie à flanc de colline. 

Ce n'était pas ma première visite à la Forêt Héritage et ce n'est certainement pas ma dernière non plus. Surtout c'est maintenant un des endroits les plus près de Montréal où on peut pratiquer mon genre de ski favori, dans la neige naturelle et en terrain accidenté!  

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap. 


Belle petite pente sur la piste Rouge.

Bonne idée de demander le silence là où les sentiers côtoient des maisons...

Et bonne idée aussi de «couper la bande» là où on traverse une rue.

Le grand marais au milieu du réseau.

Au milieu d'une autre descente sur la Rouge.

24 janvier 2024

L'aventure

 

L'aventure

Il a fallu voyager jusqu’à Labelle et s’enfoncer dans le réseau de sentiers du club de ski de fond local pour la trouver.

Elle prenait la forme d’un sentier non-entretenu mécaniquement long de 400 mètres qui commençait là où je m’étais arrêté pour attendre ma blonde et mon p’tit de huit ans.

«Je vais aller à l’aventure par là et on se revoit à l’autre bout», leur ai-je annoncé quand ils sont arrivés comme un petit train dans les sillons tracés par l’engin d’entretien du club.

Je voulais me rallonger pour raccourcir mon prochain moment d’attente. Ça n’avance pas vite un petit qui est encore en train d’apprendre à aimer le ski de fond. Et depuis notre départ, j’avais fait presque autant de pied-de-grue que de ski.

Mais j’avais lâché un mot qui n’était pas tombé dans le vide.

«Papa, je veux partir à l’aventure avec toi», m’a lancé mon p’tit avant que j’aie eu le temps de m’éclipser.

J’avais trouvé l’aventure. On me demandait maintenant la partager.

C’était inattendu. Mon petit ronchonnait depuis qu’on avait pris le départ. Mais on ne dit pas non à un enfant qui veut partir à l’aventure.

On a dit adieu ma blonde. Mon p’tit a sorti ses skis des sillons tracés à la machine. Je l’ai laissé prendre la tête de notre expédition.

J’ai cru que l’aventure allait finir plus vite que prévu quand mon p’tit est tombé tête première dans une descente. Mais non. À l’aventure, au lieu de chialer, on se relève et on continue.

Plus loin, l’aventure nous réservait une autre épreuve: un arbre tombé à travers la piste. Pendant que je sautais par-dessus, mon compagnon d’aventure s’est couché dans la neige et a rampé sous l’obstacle. On ne faisait plus du ski de fond. On luttait pour s’en sortir.

Il nous a fallu un bon quinze minutes pour venir à bout de ma rallonge et rejoindre ma blonde qui attendait ces deux aventuriers. Mais c’est ça l’aventure. On sait quand ça commence, mais pas quand ça finit.

Chose certaine, la nôtre se poursuit depuis ce temps-là.

23 janvier 2024

Prendre le Bois Robert


Je vais souvent dans le bout de Beauharnois l'été pour faire du vélo ou pour des matchs de baseball de mon fils. L'hiver par contre, ce coin plat du Québec n'attire guère le skieur que je deviens dès qu'il tombe de la neige. 

Mais j'y suis allé cet après-midi... Pour tester les sentiers du Bois Robert, un petit boisé coincée entre la rivière Saint-Louis et une zone industrielle.

On trouve au Bois Robert quelques kilomètres de sentiers tracés pour le ski de fond avec un engin léger. 

Ces kilomètres-là se divisent en deux catégories: des sentiers étroits réservés au ski et une longue piste multifonctionnelle le long de laquelle on trace des sillons pour le ski. 

Je ne m'attendais pas à faire du grand ski et mon expérience a été à la hauteur de mes attentes. Les sentiers serpentent agréablement, mais il y a très peu de relief et le décor n'a pas grand charme même si on longe souvent la rivière Saint-Louis. 

Belle section d'un sentier étroit...

Et belle section du sentier plus large tracé pour le ski.
 Ça vaut toutefois la peine de se rendre au fin fond du bois qui, paradoxalement, se trouve tout près du centre-ville de Beauharnois. 

À cet hauteur, la rivière forme une jolie chute devant des maisons qui lui font un arrière-plan digne d'un tableau. 

J'ai eu le plus clair de mon fun encore un peu plus loin, dans un site industriel désaffecté où j'ai fait de «l'urbex en ski» pendant un bon bout de temps. 

J'ai tourné autour des fondations d'une immense usine. J'ai exploré des bâtiments en ruine qui, je pense, étaient une usine d'épuration. Et je suis allé reluqué une maison abandonnée juste à côté.

Juste pour ça, je suis content d'être aller faire mon tour au Bois Robert. 

J'ai fait un peu d'exploration hors-piste.

Les graffiteux ont découvert ces ruines bien avant moi.

Drôle d'oiseau dans un drôle de décor.

L'intérieur de ce qui était, je pense, une usine d'épuration.

C'est tout ce qui reste d'une immense usine.

Deuxième fois que je tombe sur un bateau abandonné en ski!

Ça c'est une maison abandonnée qui a l'air d'une maison abandonnée!

21 janvier 2024

La plus belle journée

 La plus belle journée

La plus belle journée de l’hiver a commencé tard.

Il était passé 13h quand j’ai aidé mon grand slack de 16 ans à aligner les trois trous dans le bec des ses bottes avec les trois pines dans les fixations de ses skis.

On était dans la cour d’un ami qui habite en plein bois, entre Sainte-Adèle et nulle part.

Nulle part, c’est le nom qu’on donne aux «spots secrets» où on va skier quand on veut être sûr de trouver de la neige vierge de trace quelques jours après une bordée.

Mon ami avait invité un ami. Moi j’avais invité mon fils. C’était la première fois que je l’amenais nulle part. Et sa première fois en ski de l’hiver, lui qui d’habitude fait plutôt de la planche et du monte-pente. 

Pour aller nulle part, il faut plutôt emprunter un sentier de ski, puis monter dans une montagne où il y a déjà eu des pistes de ski alpin.

Sur le sentier, le jeune a vite distancé le vieux. Dans la montée, le vieux a rattrapé le jeune empêtré dans ses skis.

On est arrivé au sommet. On a profité de la vue qui s’étendait sous le soleil en direction du sud. Partout autour, il y avait une épaisse couche de poudreuse rien que pour nos skis.

Mon ami nous a jeté là-dedans en choisissant la descente la plus difficile. Une ancienne piste abrupte par où un monte-pente a déjà grimpé.

Le père a regardé son fils se lancer cette pente avec une certaine crainte. Puis il a vu qu’il pouvait skier tranquille. Bien calé sur l’arrière de ses skis, le fils louvoyait à basse vitesse et en plein contrôle, solide, impressionnant.

Tout ce qu’il me restait à faire, c’était essayer d’en faire autant.

L’orgueil et mes années d’expérience ont fait le reste. Moi aussi j’ai louvoyé, gardé le contrôle, fait ma plus belle descente de la saison.

On n’était pas là pour se contenter d’une seule descente. Mais avant de faire la deuxième, il fallait contourner la montagne pour aller reprendre notre sentier battu vers le sommet.

Mon grand slack n’a pas chigné. Dans cette montée-là, il a plutôt devancé son père en courant presque dans la dernière ligne droite vers le sommet.

C’est moi qui a choisi le théâtre de notre deuxième descente: une ancienne piste encore bien dégagée qui contourne la montagne au lieu de la dévaler en ligne droite. Moins corsée, plus mon genre.

Mais après un petit bout, une mutinerie a éclaté.

«Les vrais hommes c’est par ici», a crié mon ami en pointant ses skis vers une coulée gorgée de neige qui coulait à côté de ma piste.

Mon grand slack n’a pas hésité à le suivre. Moi oui... mais j’ai fini par joindre la mutinerie.

On a fait plusieurs beaux virages, mais ça se corsait à mesure qu’on descendait. Et à l'orée d'un paquet de trouble, mes années d’expérience dans l’art de suivre mon ami ont parlé: c’était le moment de le laisser aller et de retraiter vers mon chemin moins casse-cou.

Mon grand slack, lui, est allé chercher le trouble avec mon ami. Et ils l’ont trouvé. Je suis arrivé en bas bien avant eux. Et je les ai vu faire faire crisser leurs skis sur une grosse roche pour sortir du trouble.

«C’était pas si le fun, j’aurais dû te suivre», m’a dit mon fils.

«La prochaine fois.»

Car je savais déjà qu’il y aurait une prochaine fois.  Après nous avoir amené nulle part, mon ami venait de faire mieux: montrer à mon fils que notre sport est bien moins pépère que moi.

Après ça, j’étais prêt à revenir de nulle part en état de grâce. Mais mon grand slack a dit oui quand mon ami a proposé qu’on remette ça une dernière fois.

On est remonté. Puis j’ai regagné quelques points en menant mon fils à l’entrée d’une ancienne piste que mon ami cherchait là où elle n'était pas.

Celle-là, je l’ai descendue d’une traite en slalomant dans la neige et en flottant sur un nuage. Une journée parmi d’autres était devenue la plus belle journée de l’hiver. Une de ces journées où on sent que la vie prend un grand virage. 




20 janvier 2024

Bruce Jack XL


J'ai toujours pensé que «Bruce Jack» ferait un tout nom à un héros de film d'action. 

En attendant, le sentier Bruce Jack du club de plein air de Sainte-Agathe est devenue une piste de ski d'action! 

Ce sentier doit son nom à un médecin qui a souvent fait la Traversée des Laurentides et qui a perdu la vie dans un accident de route dans les années 80. Rallongé cet hiver, il forme maintenant un formidable terrain de jeu dans une colline sans nom qu'il faudrait baptisé «mont Bruce Jack». 

Dans cette colline, la nouvelle section de la Bruce Jack dessine une sorte de «boucle en 8» raccordée par une série de bretelles au sentier Gillespie qui passe en contrebas.

J'ai adoré ma première virée dans ce nouveau tracé que j'avais marché et nettoyé cet automne lors de la corvée d'entretien du club de plein air de Sainte-Agathe. 

C'est mon côté paresseux. Dans le périmètre restreint de la colline, il y a plein de belles descentes belles petites descentes à faire sur le sentier et dans les feuillus clairsemés qui les bordent. 


Les conditions étaient parfaites aujourd'hui.

C'était beau au sommet de la colline.

La colline culmine à 550 mètres d'altitude et on se sent très loin de la civilisation quand on arrive au sommet. Pourtant, ce petit paradis est facile d'accès. 

Suffit de remonter le chemin Brunet jusqu'à la rue Pommeraie où on a le droit de se garer, puis de faire environ un sur la Gillespie pour trouver la première entrée de la Bruce Jack. 

Quand on la prend par là, la Bruce Jack commence par une réjouissante descente riche en creux et en bosses... qu'on paye tout de suite après en en se tapant une montée en lacets que je trouve toujours pénible.

La bonne nouvelle, c'est qu'on a eu du plaisir partout ailleurs sur la Bruce Jack aujourd'hui. Et on était pas les seuls. 

On a croisé une belle famille qui batifolait sur la Bruce Jack avec des skis de toutes les largeurs. Quel bonheur d'entendre des enfants crier de joie dans un sentier de ski d'arrière-pays. Un autre beau souvenir de cette journée de ski là.

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur Openskimap.

En attendant qu'elle apparaisse sur Openskimap, voici une carte de la nouvelle Bruce Jack.

Le chef d'expédition étudie une situation.

On a lunché au refuge de l'Alpage où nos skis ont croisé beaucoup de leurs semblables.

19 janvier 2024

À l'aventure au mont Oscar

 
Le mont Oscar n'est pas vraiment un mont. 

C'est plutôt un des pics du «massif» du mont Rigaud. Qui se trouve au dans le coin sud-ouest de cette petite colline qui s'étend quand même sur un bon bout de territoire. 

J'avais un objectif en tête aujourd'hui: découvrir le sentier «Le Ravage» dont j'avais découvert l'existence sur le site web de la municipalité de Très-Saint-Redempteur. 

Le mont Oscar se trouve sur le territoire de cette municipalité. Et le sentier Le Ravage part de la route 325 et monte le flanc nord du mont Oscar avant de rejoindre un autre sentier baptisé L'Envolé du Castor. 

Ma façon de me rendre là: partir de la Sucrerie de la la Montagne où il y a un point d'accès aux sentiers de l'Escapade du mont Rigaud. Et faire environ un kilomètre sur le sentier «Haut Lieu» pour rallier l'extrémité est du sentier L'envolé du Castor.

Sur le site web de la municipalité de Très-Saint-Redempteur, j'avais lu que ce sentier-là est fermé l'été mais ouvert l'hiver. 

Sur le terrain, j'ai trouvé une barrière et deux affiches qui se contredisaient. L'une interdisait toute forme de circulation. L'autre autorisait de passer à pied. J'ai donc décidé de me fier à la deuxième!

J'ai commencé mon excursion sur du «damé-durci-piétiné».

Puis j'ai trouvé du mou en prenant le sentier L'Envolé du Castor.

J'aurais peut-être dû me fier à cette pancarte.

Mais j'ai plutôt choisi de me fier à celle-là.

Plutôt plat, L'Envolé du Castor contourne un immense étang avant de grimper dans le mont Oscar sous une ligne à haute tension. 

On est à 189 mètres d'altitude au sommet du mont Oscar. De là, on peut  continuer sur L'envolé du Castor jusqu'à l'auberge des Gallant qui se trouve au sud. Ou bifurquer vers le nord sur le sentier Le Ravage. 

Même s'il est court, ce sentier-là vaut le déplacement. Il dessine un crochet dans le mont Oscar avant de descendre en pente douce jusqu'à la route 325. 

La fin de cette descente est pimentée de trois virages en épingles qui lui ajoute un peu de piquant. Assez pour que je la dévale deux fois plutôt qu'une! 

Il était passé passé 16h quand je suis arrivé à la route 325. Heureusement, j'ai skié plus vite sur le chemin du retour en profitant des traces que j'avais faites à l'allée. Mais j'ai quand même fini cette randonnée à la noirceur.

Les endroits où on peut faire du ski de fond en sentiers non-tracés sont rares en Montérégie. Cette randonnée-là est une peut-être une option intéressante... à condition qu'on puisse bel et bien emprunter le sentier L'envolé du Castor en hiver comme je l'ai compris. Sinon, on peut aussi visiter le mont Oscar en partant de l'auberge des Gallant. Mais je ne sais pas si on peut se garer là sans passer la nuit là! 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.  

La plus belle section du sentier Le Ravage.

Les premiers mètres du sentier Le Ravage à partir de la route 325.

Pas super «inclusif» comme nom de ruisseau.

Vestige du temps où L'Envolé du Castor faisait partie de l'Escapade du mont Rigaud.

L'immense étang que longe l'Envolé du Castor.

La ligne électrique nous donne l'occasion de «voir plus loin».