12 février 2023

Sur la route de Whiteface

Ça fait toujours drôle de se retrouver à un endroit où on a longtemps rêvé d'aller et qu'on a souvent examiné sur des cartes. 

C'est ce qui m'est arrivé aujourd'hui quand je me suis retrouvé sur la route panoramique qui mène au sommet de la montagne Whiteface près de Lake Placid dans l'état de New York. 

Cette route touristique construite pour les automobilistes est fermée durant l'hiver. Elle devient alors une voie d'accès vers le sommet de la montagne qui attire notamment les skieurs. 

C'est une destination intéressante quand les conditions de neige ne sont pas optimales comme c'était le cas aujourd'hui. À condition qu'il fasse beau et que le vent ne souffle pas trop fort comme c'était aussi le cas aujourd'hui. Parce que sinon ça peut vite devenir l'enfer sur cette route qui grimpe à 1400 mètres d'altitude où on est très exposée aux éléments.

Je suis tombé sur une bonne journée pour faire cet allez-retour de 16 kilomètres qui nous fait gagner 700 mètres d'altitude. Du soleil, assez peu de vent, un peu de neige nouvelle pour recouvrir le fond dur et glacé.

La guérite au pied de la route a de la gueule.
Les premiers mètres de la route panoramique.

Comme on  prend le départ à 700 mètres d'altitude, on a tout de suite une belle vue sur les environs.
Ce n'est pas un ascension difficile. Bâtie pour les chars, la route monte vers le sommet à coup de longues lignes droites qui sont surtout éprouvantes sur le plan psychologique. En tout cas moi ça me démoralise de voir aussi loin devant moi! 

Il faut prendre des notes en montant, essayer de se rappeler les coins moins bien couverts de neige. Sur une telle montagne, le vent est roi et maître. Dans le bas de la montagne, la route est à l'abri dans les arbres sur à peu près toute sa longueur. Mais là où il a prise, le vent fait des ravages au point d'exposer le pavé à certains endroits. 

Au-dessus de 1200 mètres, la route forme deux longs virages en épingles. Toute cette section-là m'a donné l'impression de faire une courte expédition sur un glacier tellemnent c'était dure et glacée. 

La route se termine au pied d'un «château» qui abrite un restaurant durant l'été. Le sommet de la montagne se trouve 70 mètres plus haut. On peut y accéder en laissant nos skis et en prenant un sentier qui commence par un escalier. Mais j'ai laissé faire...

La vue sur la lac Placid depuis le virage en épingle 1200 mètres d'altitude...

Et la vue sur le sommet de route depuis le virage en épingle à 1200 mètres d'altitude.
Mes gros skis à carres de métal ont gagné leur salaire dans la première partie de la descente. Je ne me souviens pas de les avoir entendu crisser aussi fort sur de la glace. Mais comme la pente est douce, j'ai réussi à faire des virages et à contrôler ma descente. 

Plus bas, mes gros skis m'ont entrainé dans une descente plus tranquille que j'anticipais. La neige ne glissait pas tellement et j'avais oublié mon fart de glisse dans l'auto. 

Quand les conditions sont bonnes, ça doit être plus excitant de faire la route sur des skis de fond étroits et rapides. J'en ai vu quelques uns aujourd'hui. Et j'ai aussi croisé quelques skieurs équipés pour la randonnée alpine. 

Je vais me rappeler de cette randonnée-là. Le ski n'était peut-être pas spectaculaire, mais le décor lui l'était en grand! 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

Le «Castle Café» qu'on découvre au bout de la route.
Le vent et la glace font de l'art à l'intérieur du château.

Un éboulis que certains ont le culot de skier.

Un skieur au milieu d'une descente de 8 kilomètres!

La route en contrebas du château avec la cicatrice laissé par un l'éboulis.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Whiteface!!! De bon souvenirs de snowboard!!!! Surtout lorsque mon ingénieur de frère en a profité, dans la micro chaise qui nous amène au sommet, pour m expliquer la fréquence naturelle de vibration…. :)