13 janvier 2022

Le fief du Loup-Garou

 

C’est une méchante bonne nouvelle que le mont Loup-Garou fasse maintenant partie d’un parc municipal. C'est une montagne riche en histoire où on fait de l'excellent ski.


Je viens de ma première randonnée dans ce coin depuis la création du parc du mont Loup-Garou. Et si même si les pistes de vélo hivernal ont poussé comme des dents de loup-garou dans ce secteur, on a encore affaire à un formidable terrain de jeu pour les mordus du ski.

 

Mon après-midi a commencé sur une note inquiétante : mon auto à deux roues motrices a failli rester dans les griffes de la dernière montée qu’il faut se taper pour arriver aux deux nouveaux stationnements du parc.

 

Ces deux stationnements ne sont pas idéalement placés pour les skieurs. À partir du premier, il faut descendre un court sentier partagé puis déchausser nos skis pour traverser le chemin du Paysan avant de partir pour de bon sur l’Adeloise-Ouest.

 

Le point d'accès aux sentiers du premier stationnement a fière allure.

On filait sur du «damé par les skieurs» aujourd'hui.

Je n'avais jamais remarqué cette ruine sur la Grand Jaune. Un ancien refuge?

Presque tous les sentiers de ski du parc du mont Loup-Garou sont tracés mécaniquement. Mais c’est le genre d’endroits où je préfère amener mes gros skis nordiques pour mieux profiter de la montagne.  

Quand les sillons sont bien tracés, on peut se faufiler à côté sans les abimer; et quand ils sont effacés par une bordée ou le passage des skieurs, on est aussi bien d'être en gros skis.

 

J’ai filé jusqu’au sommet du mont Loup-Garou par les sentiers Grand Jaune et Loup-Garou. Puis, comme d’habitude, j’ai mangé mon lunch sur la terrasse du refuge plutôt qu’à l’intérieur.

 

Après ça, il ne me restait qu’à faire le tour des «attractions locales».

 

La Chap, une piste non entretenue où on peut toujours trouver de la neige vierge où faire des virages. Les deux belles descentes qu’on peut faire sur la Loup-Garou à partir du sommet de la montagne. Le Cap Bruce-Foy et sa vue dégagée vers le sud. Les attractions ne manquent pas dans le secteur du refuge.

 

Dans le coin de la Chap, on peut faire des virages parmi les arbres.


La vue depuis le Cap Bruce-Foy mérite le petit détour qu'il faut faire pour s'y rendre.
 

L'attraction principale du coin se trouve tout juste hors du parc, sur le trajet d’une piste d’arrière-pays qui passe par le mont Loup-Garou : la CCC.

Quand on la prend en contrebas du cap Bruce-Foy, à partir du sentier Loup-Garou, la CCC nous offre coup sur coup deux fantastiques descentes séparées par la traversée d’un étang à castor de carte postale.

 

La première commence de façon un peu chaotique parce qu’elle longe des rochers. La seconde, par contre, est un joyau d'un bout à l'autre : juste assez large et pentue, bien nivelée, excitante mais dépourvue de piège.  

 

Je l’ai trouvée en parfait état aujourd’hui : une bonne couche de poudreuse recouvrant un fond ferme. Alors j’ai savouré sa première partie en enchaînant les virages télémark… puis j’ai attaqué sa deuxième moitié à grands coups de virages parallèles.

 

Au total, ce tronçon de la CCC nous fait perdre 141 mètres d’altitude sur un peu plus d’un kilomètre. Oui, d’accord, il faut remonter tout ça par la suite… mais ça vaut la peine!

 

Il faudrait donner un nom à cette descente en deux paliers qui compte parmi mes préférées des Laurentides. La queue du Loup-Garou? La Côte 141? L'Escalier CCC?

 

Si je trouve, je fais une pancarte.   

 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap. 

 

Un petit bout de la très longue deuxième descente.

Quand je vous disais que les conditions étaient splendides sur la CCC.

Le tronçon de la CCC qui a fait mon bonheur en imagerie statistique.

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