Le blogue d'un skieur du dimanche qui skie aussi le samedi... et parfois la semaine aussi!
21 février 2025
Vive le mont du Radar
Avec sa riche histoire et ses pentes de ski juste assez corsées pour moi, le mont du Radar a tout pour faire mon bonheur de skieur.
Ça tombe juste mal qu'il se trouve à Saint-Sylvestre et dans les Appalaches, à environ 250 kilomètres de chez moi!
Mais à défaut d'y aller souvent, j'ai frappé le gros lot aujourd'hui en y mettant les skis par une journée de conditions de rêve.
Le mont et le Domaine du Radar doit son nom à
la base de surveillance aérienne qui a longtemps trôné sur son sommet. C’était
au début de la Guerre Froide, avant l’avènement des missiles intercontinentaux,
quand ça valait encore la peine de scruter le ciel au radar et se préparer à intercepter une attaque de bombardiers nucléaires soviétiques.
Dans les années 50, 1000 civils
et militaires vivaient au pied de la montagne. Plus tard, l’armée a déserté le
site qui est devenu un centre de ski alpin pendant une courte période. Et aujourd’hui c’est une base de plein air où on peut faire de la luge autrichienne et du ski «pas-de-monte-pente» sur trois pistes défrichées à l’époque du
centre de ski alpin.
Quand je suis arrivé là en début d'après-midi, toute la région croulait sous la neige et personne n'avait encore monté le sentier de randonnée qui mène sommet depuis la dernière tempête.
Ma première montée a été dure... mais c'était le prix à payer pour faire trois formidables descentes dans de la grosse neige vierge.
La neige vierge en montant, c'est moins le fun qu'en descendant.
Le fameux bunker au sommet de la montagne.
Les premiers mètres de la descente No2 avaient été déneigés par le vent...
Mais après, je suis tombé dans un paradis de la poudreuse
Les trois pistes par où on peut dévaler la montagne sont surtout fréquentées par des skieurs à peaux de phoque et à fixations débrayables. Mais avec leur 140 mètres de dénivelé et leur inclinaison pas trop prononcée, je les ai trouvées parfaites pour mon profil de «télémarkeur des ligues mineures».
J'ai adoré la piste 2 qui commence très étroite, puis s'élargit au moment où elle devient plus à pic dans son dernier tiers. Je lui dois un des descentes mémorables de ma saison.
Les trois pistes sont dans ce genre-là et donnent l'impression de descendre dans une étroite piste de ski alpin vierges de traces plutôt que dans un sous-bois aménagé.
On est à 680 mètres d'altitude tout en haut du mont du Radar, et sur le sommet le plus élevé de la région. Il faut donc se préparer à des conditions météos montagnardes. En tout cas, il ventait à faire tomber un bombardier soviétique aujourd'hui au sommet, et mon passe-montagne est vite sortie de mon sac à dos.
Hâte de remettre ça même si je sais que ça pourrait prendre du temps avant que je remettre les skis sur le mont du Radar.
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