31 décembre 2005

Club La Loutre

Vous avez toujours rêvé de visiter Plessisville? Eh bien voici enfin une raison: le club de ski de fond La Loutre et ses 21 kilomètres de sentiers tracés pour le style classique.

Une randonnée sur les pistes du club nous rappelle que Plessisiville se trouve dans les plaines du Saint-Laurent. On skie en effet sur le plat. Tous les sentiers du centre sont d’ailleurs classés «facile». À part ce manque de relief, on ne peut pas reprocher grand-chose au club. Bien entretenu et agrémenté d’une signalisation claire, le réseau se trouve presque entièrement en terrain boisé. On traverse plusieurs érablières et même une zone de conifères qui donne l’impression d’être dans la forêt boréale.

Pour se rendre au chalet d’accueil du club, il suffit de suivre les panneaux indiquant la direction de l’aréna. Le chalet se trouve tout juste derrière, sur la rue Saint-Jean.

29 décembre 2005

Station du Sentier des Caps

Le Massif de Petite-Rivière-Saint-François est sans contredit la plus spectaculaire station de ski alpin au Québec. Situé juste à côté, la station de randonnée du sentier des Caps n’a pas la même envergure... du moins en ce qui concerne le ski de fond en sentiers entretenus.

Le centre offre 45 kilomètres de sentier de ski nordique, mais seulement 19 kilomètres de pistes entretenues – juste assez pour une journée de ski.

La meilleure façon de parcourir ce réseau est de le skier en une seule sortie en effectuant une randonnée de 16 kilomètres. À partir du chalet d’accueil, il faut d’abord emprunter le sentier 2 jusqu à la piste 6, une boucle de cinq kilomètres en terrain boisé comportant plusieurs belles descentes faciles. Une fois ce «détour» complété, on reprend le sentier 2 pour la portion la plus difficile du trajet : la montée vers le sommet de la montagne de ski alpin. Lors de notre visite, cette section du sentier 2 n’avait pas été tracée, détail qu’on a omis de nous mentionner au chalet d’accueil. Mais même dans des conditions normales, ce secteur ne doit pas être facile.

Arrivée au sommet du Massif, on peut s’arrêter dîner au camp Boule-de-neige, un genre de cafétéria également fréquentée par les skieurs alpins. Ou on peut poursuivre par les sentiers 3 et 4 jusqu’au refuge Ligori, situé à l’extrémité nord du réseau de sentiers entretenus. On entre alors dans le secteur le plus intéressant du centre. Après le refuge Ligori, trois longues descentes grisantes nous ramènent en vitesse vers le chalet d’accueil. On a aussi droit à une magnifique vue sur le fleuve Saint-Laurent.

28 décembre 2005

Ski de fond Les Éboulements

Le style classique est peut-être moins rapide que le pas de patin, mais il a au moins un mérite: il permet de skier dans des sentiers étroits et de vraiment se sentir dans la nature. Et pour s’en rendre compte rien ne vaut une visite au centre de ski de fond des Éboulements dans Charlevoix.

Ce centre ne possède pas encore de site Internet, mais il a l’essentiel: de magnifiques sentiers. Ou plutôt UN magnifique sentier puisque son réseau est constitué d’une seule longue boucle de 16 kilomètres. Des raccourcis permettent toutefois de faire des trajets de 2, 6 ou 11 kilomètres.

Tracé à une seule voie, le sentier est taillé dans une forêt très dense. On a souvent l’impression de skier dans un canyons tellement les arbres sont proches et nombreux. Même si elle nous amène assez haut à flanc de montagne, la piste ne présente pas de difficulté majeure. Les montées sont en pente douce et les descentes ne comportent aucun virage dangereux. Malgré l’étroitesse du sentier, on peut dévaler les pentes à vive allure en toute sécurité.

Avec son poêle à bois et ses bancs installés le long des murs, le petit chalet d’accueil du centre ressemble à une cabane à pêche. On trouve aussi le long du sentier deux refuges spacieux au troisième et au huitième kilomètre.

Bref, on a affaire à un véritable trésor caché. Pour le découvrir, il faut se rendre aux Éboulements en prenant la route 362 à partir de Baie Saint-Paul ou de La Malbaie. Le centre se trouve sur le rang Sainte-Catherine, à moins d’un kilomètre de la route 362.

25 décembre 2005

Sentiers de Chute-aux-Outardes

Situé à quelques kilomètres à l’ouest de Baie-Comeau, le village de Chute-aux-Outardes n’a rien de très pittoresque. Mais ça ne l’empêche pas de posséder des sentiers de ski de fond accessibles gratuitement et agréables à parcourir.

La porte d’entrée du réseau se trouve au bout de la rue Du Golf, près du terrain de golf du village. Il n'y a aucune infrastructure d'accueil à part une pancarte. De là, il faut emprunter une bretelle d’environ un kilomètre pour accéder aux autres sentiers du réseau. Ceux-ci serpentent principalement à travers une épaisse forêt de conifères.

Au total, le réseau s’étend sur une dizaine de kilomètres. Il parcourt une épaisse forêt de conifères sans véritable relief mais plutôt accidentée. Les bosses et les ravins se succèdent à un bon rythme. Entretenus à l’aide d’une motoneige et d’un traceur rudimentaire, les sentiers n’ont rien à voir avec un plateau de compétition. Mais pour faire une courte promenade, ils conviennent très bien.

22 décembre 2005

Sentiers de Portneuf-sur-Mer

Le point de départ des sentiers de ski de fond de Portneuf-sur-Mer se trouve sur la route 138, à l’extrémité est du village, après le pont enjambant la rivière Portneuf. Il n’y a pas de chalet d’accueil. Juste une pancarte signalant le site et un espace de stationnement.


Le réseau de sentier est lui aussi rudimentaire. Il comprend deux pistes qu’il faut parcourir allez-retour car elles ne forment pas de boucle. Long d’un peu plus d’un kilomètre, le premier sentier mène à un refuge construit au sommet d’un cap offrant une très belle vue sur le fleuve Saint-Laurent et la rivière Portneuf. Court, mais intéressant.

Tracé pour le style classique et le patinage, l’autre sentier emprunte le trajet d'une piste cyclable. Il longe la route 138 sur une distance de trois kilomètres. Il ressemble davantage à un terrain d’entraînement qu’à un parcours d’agrément.

Mais comme on dit: c'est mieux que rien. Et c'est un des rares endroits où on peut skier dans des sentiers bien entretenus entre Tadoussac et Baie-Comeau.

20 décembre 2005

Mont Saint-Hilaire

Le réseau de sentiers du centre de la nature du Mont Saint-Hilaire n’est pas très vaste, mais il ne manque pas de piquant. D’une longueur totale de huit kilomètres, les trois pistes réservées au ski de fond serpentent à flanc de montagne. Bref, on est presque toujours en train de monter et de descendre.

Comme les sentiers sont étroits et sinueux, il faut se montrer prudent dans les descentes. Classée très difficile, la piste 3 comporte quelques descentes coupées de virages serrés qu’on a sans doute intérêt à éviter quand les conditions sont mauvaises. Dans sa dernière partie, ce sentier offre toutefois un magnifique coup d’œil sur le lac Hertel, un plan d’eau enclavé dans la montagne. La section la plus intéressante du réseau est sans doute la première partie du sentier 2 qui nous fait grimper jusque dans une clairière dégagée d'où on peut admirer la montagne.

Le centre de la nature du Mont Saint-Hilaire possède un très beau chalet d’accueil où on peut casser la croûte. Ses sentiers étroits et accidentés ne plairont ni aux athlètes cherchant un terrain d’entraînement ni aux parents skiant avec leurs enfants. Mais ils sont parfaits pour une randonnée à la fois exigeante et paisible.

18 décembre 2005

Club Les Fondeurs

Le club de ski de fond Les Fondeurs de Saint-Denis-de-Brompton pèche par excès de discrétion. La quinzaine de kilomètres de sentiers de ski sillonnant cette municipalité champêtre mérite d’être mieux connu.

Ces sentiers se trouvent tous dans l’enclave formée par le Grand Lac Brompton, le Petit Lac Brompton et le Lac Montjoye. D’après ce que j’ai pu constater sur place, il n’y a pas de chalet d’accueil sur le réseau. On peut toutefois se procurer pour 5$ un macaron donnant accès aux sentiers pour toute la saison au marché Axep du «centre-ville» de Saint-Denis-de-Brompton, à l’intersection des routes 249 et 222.

L’accès aux pistes se fait par des points d’entrée situés en bordure de rues. On trouve à chacun de ces points d’accès une excellente carte du réseau. D’après ce que j’ai pu voir en un après-midi de ski, la piste la plus intéressante est la 5, une boucle de cinq kilomètres contournant un gros cap rocheux situé à l’extrémité nord du lac Montjoye. Les flancs du cap sont magnifiques et la piste est à la fois accidentée et sécuritaire. Pour accéder à ce sentier à partir du centre-ville de Saint-Denis-de-Brompton, il faut prendre la route 249 en direction sud et tourner à droite sur la rue Mont Girard. Il faut ensuite prendre la rue Mont-Girard Nord, qui longe la rive nord du lac Montjoye. Le point d’accès se trouve tout à fait au bout de cette route, où il y a un espace de stationnement.

Lors de mon passage, les sentiers avaient simplement été damnés par une motoneige et non pas tracés. Je ne sais pas si c’est toujours le cas. De toute façon, peu importe. Avec ou sans sillon, l’endroit mérite certainement une visite.

11 décembre 2005

Base de plein air André-Nadeau

Située à quelques kilomètres du vieux village de Rock Forest, la base de plein air André-Nadeau offre une dizaine de kilomètres de sentiers de ski de fond qui forment un véritable labyrinthe dans un petit boisé vallonné.

La principale qualité du réseau, c’est que les pistes se recoupent en plusieurs endroits. On peut donc s’improviser un trajet au gré de sa fantaisie. Comme la base de plein air se trouve dans un vallon, on a aussi droit à quelques montées et descentes. Rien de très excitant, mais quand même.

Il n’y a de refuge sur le réseau, mais on passe à proximité d’un «village» de tipis indiens dans lesquels on peut très bien faire halte. Un bel endroit pour faire une rapide randonnée ou pour skier en famille.

10 décembre 2005

Parc du Mont-Orford

En début et en fin de saison, mieux vaut se rabattre sur les grands centres de ski de fond qui possèdent la machinerie et des sentiers assez bien aménagés pour offrir du bon ski même quand la couverture de neige est bien mince. C’est le cas par exemple du parc du Mont-Orford, le plus important centre de ski de fond des Cantons de l’Est.

La clé pour avoir de plaisir au parc du Mont-Orford, c’est d’éviter autant que possible l’ennuyeux sentier No 1, une très large piste à double sens tracée sur une route utilisée par la voitures en été. Si ce sentier fait le bonheur des patineurs, il teste sérieusement la patience du skieur moyen.

Heureusement, les autres sentiers du parc sont autrement plus intéressants. À l’ouest de l’étang de l’Étang au Cerises qui divise le réseau en deux partie, plusieurs sentiers de niveau intermédiaire et avancé serpentent en terrain montagneux. Comme ils sont tous tracés à la fois pour le patinage et le style classique, ils sont larges et sécuritaires. Bref, on est assuré d’avoir du plaisir dans les descentes!

À l’est de l’Étang aux cerises, les pistes sont tracées uniquement pour le style classique. Plus étroites et plus tranquilles, elles permettent de faire un agréable promenade en forêt. Les sentiers 10 et 11 sont toutefois assez exigeants tant sur le plan physique que technique.