Les mystères du bois Ponner

Mon vélo électrique et mes gros skis  font parfois une bonne équipe.

L'été, en vélo, ça m'arriver souvent de repérer des recoins peu connus que j'ajoute à ma liste de lieux à explorer l'hiver en ski passe-partout. 

C'est comme ça que je me suis ramassé aujourd'hui au Bois Ponner, un intriguant boisé sauvage situé à Pointe-Claire, tout juste à l'ouest du boulevard des Sources. 

Assiégé par la civilisation, ce recoin de forêt appartient à l'aéroport de Montréal. Ça explique pourquoi il n'est pas devenu un vrai parc ou un pâté de maison. 

À défaut, les gens qui habitent à proximité y pratiquent une forme d'appropriation que je trouve fantastique.

Je m'attendais à skier dans des sentiers battus par des marcheurs. J'ai plutôt trouvé sur place un méandre de pistes qui avaient presque toutes étés damés par un VTT. Le résultat de cette «initiative citoyenne» était glacé aujourd'hui en raison de la pluie qu'on a eu après la dernière neige. Mais c'est intriguant de voir de l'entretien mécanique dans un boisé sauvage. 

Le bois Ponner est aussi pimenté de nombreux écriteaux artisanaux. Presque chaque bout de sentier et chaque intersection a la sienne. Elles aussi m'ont intrigué un moment... jusqu'à ce qu'elles immortalisent des chiens du quartier! 

Tout petit et tout plat, le bois Ponner n'est certainement pas une grande destination de ski. Mais je me suis bien amuser à virailler dans son dédale de sentiers.

Un des endroits où l'entretien mécanique avait donné un bon résultat.

C'est cette pancarte qui m'a fait réaliser que j'avais affaire à des noms de chiens.

Le plus bel arbre du bois appartient à Jasper...

Ce pont qui enjambe un ruisseau est une autre initiative citoyenne impressionnante.

J'ai fait mon meilleur ski de la journée dans le lit gelé du ruisseau.

Dans un bois sauvage, on finit toujours par trouver un cadavre de voiture.