28 janvier 2022

Le coeur sauvage de la Gillespie

Plus tôt cet hiver, quand j’ai appris qu’on avait modifié le trajet du vénérable sentier Gillespie dans le coin du mont Lecompte, je me suis inquiété un brin.

C’était injustifié : le nouveau tracé est encore plus fantastique que l’ancien! 

Pour moi, le mont Lecompte a toujours été l'attrait principal de la Gillespie, une piste historique qui relie Sainte-Agathe, Val-David et Val-Morin. 

Bonne nouvelle : le nouveau tracé élaboré par le club de plein-air de Sainte-Agathe nous fait encore mieux profiter de cette montagne en nous plongeant dans un magnifique décor sauvage et en nous offrant d’hallucinantes descentes sur ses flancs nord et sud.

Au pied du mont Lecompte, la Gillespie passe maintenant par ce beau chemin forestier.

Aujourd'hui, c'est moi qui a eu les «premières traces» sur la nouvelle Gillespie.

En plus, les conditions étaient parfaites aujourd’hui sur la Gillespie : une épaisse couche de poudreuse ultra légère recouvrait un fond aussi bien damé qu’une piste de ski alpin. Ça tournait là-dedans mes amis.

C’est tant mieux parce que la randonnée allez-retour que j’ai faite en partant du point d’accès à la Gillespie situé sur la rue des Pommiers à Sainte-Agathe est tout en montées et en descentes.

La façon dont on a aménagé les plus grosses pentes sur le nouveau parcours m’a ravi.

Presque partout, on a «défriché large» en laissant les plus gros arbres pour créer des mini sous-bois bien dégagés où on peut faire des virages en s’improvisant un trajet.  

Amenez-en du dénivelé quand on a autant d'espace de manoeuvre.

Une des descentes qu'on a transformé en sous-bois très dégagé.
On ne peut que remercier les bénévoles qui ont abattu ce travail… et aussi le propriétaire des lieux, Mario Lachaîne, qui laisse depuis longtemps les skieurs passer chez lui.

Aucun doute : aller «faire le mont Lecompte» en partant de Sainte-Agathe ou de Val-David va devenir une de mes randonnées fétiches dans les Laurentides. 

Comme terrain de chasse aux descentes, c’est difficile à battre. Et l'allez-retour que j'ai fait donne un petit huit kilomètres rempli d'action. 

Attention toutefois: ça reste un secteur pour skieur averti. On parle d'une piste très accidentée et isolée en forêt.

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L'endroit où le nouveau tracé rejoint l'ancien du côté de Val-David.

J'ai fait un bout de chemin deux habitués du coin. Et ça m'a valu ce petit bout de film...


27 janvier 2022

En ski aux Pentes 40/80

Je n’ai pas des tonnes de choses à vous dire à propos des Pentes 40/80.

C’est une ancienne petite station de ski alpin qui a depuis longtemps perdu sa remontée. Mais ses pistes sont encore praticables même si on a creusé des pistes de vélo dans certaines et que la «fardoche» pousse pas mal à certains endroits.

 

C’est une petite montagne qui près 65 mètres de dénivelé à tous ceux qui sont prêts à la monter sur leurs jambes.

 

Je lui ai trouvé une belle qualité : quelques jours après la dernière bordée à Sainte-Adèle, il restait beaucoup de belle neige poudreuse à tracer sur ces pentes pourtant situées en plein village.

 

Curieusement, j’ai fait mes meilleures descentes de l’après-midi dans le couloir étroit par où circulait la remontée mécanique à l’époque où elle était en place. Et c’est par là aussi que remonter la montagne m’a paru le plus aisé.

 

Ma piste préférée est la «Boisjoli» parce qu’on n’y trouve ni repousses ni pistes de vélo creusées dans le sol.

 

Une belle petite attraction locale. Voilà comment je décrirais les Pentes 40/80 dans leur état actuel. Le genre d’endroits parfaits pour quelques descentes après le travail comme je l’ai fait aujourd’hui!  

 

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Ça commence à repousser pas mal dans cette pente-là.

Le couloir où j'ai fait mes meilleures descentes.

De son côté, la Boisjoli est encore très bien dégagée.

J'ai trouvé ce sous-bois à côté de la Boisjoli cahoteux mais quand même intéressant.

Il neigeait pas mal quand je suis parti vers 16h30.

26 janvier 2022

Dans les coulisses de Mont-Rolland

Je rêve depuis un bout de temps de visiter à ski un ancien village de compagnie comme Rapide-Blanc en Mauricie ou Val-Jalbert au Lac Saint-Jean. Ça viendra peut-être un jour… et en attendant j’ai un peu réalisé mon rêve en skiant à travers Mont-Rolland.

Mont-Rolland n’a rien à voir avec la colonisation agricole et les Belles Histoires des Pays d’en Haut. À l’origine, c’était plutôt un village de compagnie née en même temps que l’usine de papier Rolland dans les années 1900.

 

Je savais que la piste du P’tit Train du Nord traverse Mont-Rolland. Ce que j’ai découvert au cours des derniers jours, c’est qu’il y a bien d’autres sentiers et recoins skiables dans le secteur du village où opérait l’usine Rolland.

 

La «tournée de Mont-Rolland» que j’ai faut aujourd’hui a commencé sur la piste cyclable qui part du parc Zénon-Alary à deux pas de l’autoroute, longe la rivière du Nord puis se poursuit sur une ancienne voie ferrée qui relayait autrefois l'usine Rolland à la gare de Sainte-Adèle.

 

Saviez-vous que la Wizzard a déjà passé au bord de la rivière du Nord? Pas moi en tout cas...

L'ancienne voie ferrée de l'usine Rolland un jour de petite neige.

Le boisé en pente où j'ai fait quelques virages sur le chemin de la gare.
En chemin, j’ai vu ce qui reste du barrage construit en même temps que l’usine Rolland et explorer un petit boisé en pente qui cachent des sentiers.

À la gare, j’ai filé vers le sud sur le P’tit Train du Nord jusqu’à l’entrée d’une bretelle qui mène à un mini viaduc sous l’ancienne voie ferrée.

 

Du côté ouest de ce viaduc, on se retrouve dans un recoin à l'écart que j’ai eu beaucoup de plaisir à explorer.

 

D’un côté, il y a l’ancienne usine Rolland derrière une vaste cuvette dégagée qui, si j’ai bien compris, a déjà été un réservoir d’eau. Et de l’autre il y a une intrigante petite colline qui possède un flanc dégagé et flanc richement boisé.

 

J’ai trouvé beaucoup de traces et de sentiers sur cette colline et j’ai erré là-dedans un bon bout de temps. Puis j’ai mis le cap sur l’usine Roland en suivant un sentier qui dégringole la colline en suivant une étroite arête assez à pic merci.

 

Près de la Rolland, j’ai eu la surprise de trouver un sentier battu à mort par le passage de nombreux skieurs. Sortie de ski d’un groupe scolaire, j’imagine. En tout cas, j’ai suivi leurs traces pour revenir jusqu’à la piste cyclable et ainsi compléter une boucle totalement improvisée.

 

Tout ça pour dire que je ne me suis pas ennuyé une minute pendant cette randonnée hors-norme. La preuve : j’ai pris beaucoup de photos! 

 

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Le viaduc sous le P'tit Train du Nord est un passage secret pour randonneurs.

On peut skier n'importe où sur le flanc dégagé de la colline à l'ouest du viaduc.
L'étroite arête où j'ai fait ma descente la plus excitante de la journée.

Je soupçonne qu'un groupe scolaire a laissé toutes ses empreintes de ski.
Ce que ça donne quand j'essaie de faire une photo artistique...

25 janvier 2022

Une randonnée Pimbina

J’ai fait aujourd’hui une très belle randonnée qui m’a laissé sur ma faim.

C’est une question d’attente. Je pensais que j’allais faire du ski excitant sur le sentier du barrage Pimbina à Saint-Donat… mais sur le terrain j’ai découvert un parcours plus placide que je l’imaginais.

 

Sur un peu moins de quatre kilomètres, ce sentier de ski et de raquette nous fait gagner environ 200 mètres en grimpant au flanc nord du mont du Pimbina, un voisin du mont Garceau.

 

Voilà pourquoi j’espérais y faire une bonne descente après en avoir fait son ascension à partir du point d’accès situé sur le chemin Clef-du-Pimbina, juste en face du barrage qui lui a donné son nom.  

 

Il n’y a pas de stationnement à cet endroit. Mais si j'ai bien compris la signalisation, on peut se garer sur un des côtés du chemin Clef-du-Pimbina même si l'espace est restreint durant l'hiver.  

 

Logiquement, si c'est interdit de l'autre bord, c'est permis de ce bord ici...

Attention à cette passerelle difficile d'approche d'un bord comme de l'autre.
Une fois sur nos skis, il ne faut pas non plus se laisser intimider par les 300 premiers mètres de la piste. Il y a quelques courtes montées à pic en partant. Et il faut franchir un ravin en empruntant une passerelle pas facile à prendre en ski. 

Après ça, le sentier du barrage Pimbina devient une longue montée facile qui serpente doucement à flanc de montagne.

 

C’est seulement dans les 500 derniers mètres du sentier que la montée se corse un peu, quand on émerge sur un ancien chemin forestier qui nous fait vite gagner 50 mètres d’altitude.

 

J'ai commencé à gravir le chemin forestier sous les nuages...

Puis le ciel s'est ouvert et un cœur de lumière a illuminé un arbre !

Avant ma redescente, j'ai fait une pointe jusqu'au sommet du mont Garceau.
En redescendant, j’ai fait mes seuls virages télémark de la journée dans le bout du chemin forestier où la pente est assez forte pour qu’on prenne de la vitesse. Puis j’ai doucement perdu de l’altitude à coup de longs pas glissés...

Ça redevient un peu excitant sur la fin. D’abord on peut se laisser aller dans le sentier pendant un bon bout… puis il faut négocier les courtes sections abruptes du début de la piste.

 

Conclusion : le sentier du barrage Pimbina n’est pas un terrain de chasse aux descentes. Par contre, il doit certainement être agréable à parcourir sur des skis de randonnée plus légers et rapides que mes gros skis Kom. 

 

En redescendant, le regard porte loin.

Pas juste «raide». En zigzag aussi dans ce cas-ci.

Le secteur tel que représenté sur la carte du club de plein air de Saint-Donat.

19 janvier 2022

Dans l'arrière-pays du parc Doncaster

Même si ces sentiers sont réservés aux marcheurs et aux raquetteurs, le parc Doncaster est un point d’accès officiel aux pistes de ski nordique maintenues par Plein-Air Sainte-Adèle à l’est de la rivière du Nord. 

Juste pour ça, il mérite d'être connu des skieurs qui peuvent profiter de son stationnement et de sa passerelle enjambant la rivière Doncaster.  

Alors qu’il est payant pour les marcheurs et les raquetteurs, l’accès au parc est gratuit pour les skieurs qui ne font qu’y passer pour partir en randonnée. On nous demande toutefois de marcher avec nos skis dans les bras jusqu’à l’entrée de la bretelle d’accès qui mène au sentier de ski Létourneau.

 

On franchit la rivière Doncaster par cette passerelle à l'entrée du parc...
Puis il faut prendre cette bretelle d'accès pour rallier la Létourneau.

Partant du relais du Père Eddy, sur le P’tit Train du Nord, LA Létourneau traverse le parc avant d’aboutir à la Johannsen-Est.  

J’avais un objectif en tête aujourd’hui : une colline sans nom par où passe la Johannsen-Est en filant vers le sud après avoir traversé la rivière Doncaster.  

 

Pour moi qui skie pour faire des descentes, cette colline est la principale attraction du secteur. Bon, d’accord, elle n’offre qu’une cinquantaine de mètres de dénivelé. Mais on peut quand même y faire deux bonnes descentes. 

 

Je me suis bien amusé dans les deux, par une journée de conditions idéales. Du côté sud de la colline, j’ai découvert en descendant que la Johannsen-Est a été un peu déplacé dans ce secteur. C’est tant mieux : le nouveau tracé nous fait mieux profiter de la colline en nous entrainant dans une descente coupée de quelques bons virages.  

 

La Johannsen-Est nous fait traverser la rivière Doncaster sur la glace.
Une partie de la descente au sud de la colline sans nom où on ne manque pas d'espace de manoeuvre.

Tout de suite après, on contourne un étang de castor puis on se retrouve dans un coin de forêt grandiose où on skie sous d’impressionnants conifères. Aucun danger de refroidissement éolien dans ce coin-là!

J’aurais pu faire un trajet en boucle en continuant dans cette direction jusqu’au sentier Florentin. J’ai préféré rebrousser chemin pour faire la descente du flanc nord de la colline sans nom.

 

À la fois isolé et accessible. Voilà comment je qualifierais ce secteur un peu à l’écart où on fait du ski nordique relativement facile, en particulier sur les sentiers Létourneau, Pijac et Florentin. 

 

Heureusement qu’il y a ma fameuse petite colline sans nom pour mettre du piquant dans ce coin-là!   

 

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Un bout de la descente sur le flanc nord de la colline sans nom.
La Florentin paraissait bien aujourd'hui.

17 janvier 2022

Dans la tempête au Sommet Bleu

Des rues et des maisons pousseront-elles un jour sur le flanc sauvage du Sommet Bleu?

J’espère que non parce que je fais du très bon ski depuis que je loue un chalet au pied de cette colline où trône la croix lumineuse de Sainte-Adèle.

 

J’en ai profité au maximum aujourd’hui, par une journée de tempête où il valait mieux ne pas toucher à sa voiture pour aller skier.

 

Il y a déjà des rues et des maisons sur le Sommet Bleu. Mais sur son flanc nord-est, il a y a un petit boisé où quelques sentiers courent à travers une centaine de mètres de dénivelé.

 

Ce matin, j’ai travaillé en regardant la neige tombée par une fenêtre… jusqu’au moment où la poudreuse qui s’accumulait à vue d’œil me force à prendre le bois pour aller faire des descentes!

 

Je ne croise jamais de skieurs sur le Sommet Bleu. Pourtant, cette colline en ville qui atteint quand même 370 mètres d’altitude peut nous en mettre plein les skis.

 

Bien sûr, on skie en tournant en rond dans l’enclave boisé que j’écume depuis deux semaines. Mais c’est l’endroit parfait pour «jouer au yoyo» en multipliant les montées et les descentes sans accumuler les kilomètres.

 

Le début du «couloir des deux roches» et les deux roches qui nous inspiré son nom.

 


C’est tellement vrai que mon fils a pris l’habitude de m’accompagner en montant à pied et en descendant sur sa planche à neige.

À partir du sommet du boisé, à la hauteur de la rue de la Grande Corniche, on peut faire une longue descente excitante presque jusqu’au pied de la montagne par un sentier qui passe entre deux roches avant de se transformer en étroit couloir digne d’un centre de ski alpin puis de se terminer dans un coin plus dégagé où on peut slalomer parmi les arbres.

 

Un autre sentier permet de faire une descente plus tranquille en traversant le flanc de montagne en direction de la rue Blondin; et un autre encore, plus court, nous fait dévaler la montagne sous la ligne de transport électrique qui la traverse.

 

Haut sur le flanc de montagne, il y a aussi une zone assez vaste où on peut faire de la descente à travers bois… en restant prudent parce qu’il y a quand même pas mal de roches et d’arbres tombées dans ce boisé laissé à lui-même.

 

Je n’aurais jamais eu l’idée d’explorer le Sommet Bleu en ski si je n’avais pas loué un chalet sur son flanc. Comme quoi on ne sait jamais où et comment on va faire une découverte… 

 

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Dans la grosse poudreuse, on fait de beaux virages.
Une partie de la zone clairsemée où on peut descendre à travers bois.
Le Sommet Bleu vu des Pentes 40/80 où j'ai fini la journée avec mon ami Bri7.
Je ne pouvais pas trouver meilleure façon de célébrer la levée du couvre-feu!

16 janvier 2022

La gare centrale... de Sainte-Adèle


La gare de Sainte-Adèle c’est un peu beaucoup la «gare centrale» du P’tit Train du Nord.

D’abord parce qu’elle est située à peu près au milieu du tronçon skiable du parc linéaire. 

 

Ensuite parce qu’elle abrite un charmant café et une géniale boutique plein-air qui en font la gare la plus animée sur l’ancien chemin de fer durant l’hiver.

 

C’est de là qu’on est parti aujourd’hui, ma blonde et moi, pour s’embarquer dans un allez-retour qui nous a mené au relais du Père Eddy, qui se trouve quatre petits kilomètres plus au nord sur le P’tit Train du Nord.

 

J’aimerais vous dire qu’on a skié comme des locomotives; mais en réalité, on ressemblait plutôt à deux draisines à manivelle grugeant doucement les mètres et les kilomètres.

 

Le relais du Père Eddy au bord de la rivière Doncaster.

Ma blonde sur le chemin du retour.

Les skis étroits et les sillons bien tracés sont loin de me passionner autant qu’il y a dix ans, et ce n’est pas en me promenant sur le P’tit Train du Nord que je vais raviver ma flamme pour ce genre de glisse. 

On ne fait pas du ski excitant sur l’ancienne voie ferrée. Et si j’ai recommencé à la fréquenter depuis deux hivers, c’est surtout parce que son accès est maintenant gratuit.

 

Le meilleur moment de notre voyage en P’tit Train a été notre arrêt au relais du Père Eddy. On s’est rappelé l’époque où je jouais les locomotives et trainait jusqu’au relais notre fils à bord d’un chariot. Et on a parcouru avec intérêt l’hommage à Eddy Fortier qui décorent maintenant la petite cabane.  

 

Le père Eddy, c’était lui. Et c’est son petit-fils et sa fille qui ont rendu cet hommage à ce bâtisseur qui a défriché bien des sentiers dans le secteur de Mont-Rolland.   

 

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Une partie de l'hommage à Eddy Fortiier qui décore le relais.

Moi aussi j'ai fait de l'art avec du bois au relais.

15 janvier 2022

Les pentes perdues du lac Rond

Je ne m’en étais pas rendu compte avant cet hiver, mais le lac Rond à Sainte-Adèle est une des merveilles des Laurentides. Et la meilleure façon de l’admirer est de dévaler les pentes perdues de l’ancienne montagne de ski alpin qui le surplombe.

 

À ses débuts, dans les années 40, la station de ski de l’hôtel Chanteclerc était cantonnée sur cette colline culminant 80 mètres au-dessus du lac. Puis au fil du temps la station a pris de l’expansion sur trois autres montagnes… avant de rapetisser pour devenir la station qu’on connaît aujourd’hui.   

 

Quand elles étaient encore en opération, les pentes de la colline au bord du lac formaient le versant Girouette de la station Chanteclerc.

 

À l’abandon depuis quelques années, ces pentes-là restent skiables même si la végétation a déjà pas mal repoussé à certains endroits.

 

J’y suis allé pour la deuxième fois en quelques jours aujourd’hui, cette fois avec mon fils qui trimballait sa planche à neige.

 

On a triché un peu en demandant à ma blonde de nous reconduire en auto au sommet de la colline. Comme ça, on a pu faire deux descentes pour le prix d’une remontée.

 

Fiston se prépare pour notre deuxième descente.

Bonsoir il est parti!
Pas mal de skieurs nous avaient devancé depuis la dernière bordée, mais on a quand même trouvé de la neige vierge où faire des virages. 

On va se souvenir deuxième descente dans une piste bien droite et bien pentue. L’inclinaison était parfaite pour la couche de poudreuse qui couvrait la pente et on a lâché quelques cris d’enthousiasme!

 

Après ce beau moment, on s’est laissé glisser jusque sur le Lac Rond où ma blonde nous attendait avec l’auto. Et sur le lac, on a rencontré une lectrice de blogue et son homme. Je les salue ici même si j’ai bêtement oublié de leur demander leurs noms !  La petite jasette qu’on a piqué avec eux a bien fini notre journée!   

 

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