18 mars 2019

La mélodie du bonheur en version rock...

Avant de dénicher l’auberge du Vermont où on a passé la semaine de relâche, j’ai commencé par l’inventer dans ma tête.

Je voulais une ambiance «chalet de ski». Je voulais que ça soit coquet mais pas kétaine. Je voulais un lounge chaleureux où on peut s’isoler et/ou rencontrer du monde. Je voulais un endroit où faire aller mon shaker à cocktail. Je voulais une table de billard pour jouer avec fiston et je voulais que la place charme ma blonde qui n’aime ni le clinquant ni la négligence crasse.

Bref, j’étais dans le trouble… jusqu’à ce je tombe sur la Grunberg Haus, une auberge située en plein cœur des montagnes Vertes, au Vermont.

L’endroit est facile à décrire : c’est un bon vieux chalet à l’autrichienne avec des nouveaux propriétaires qui lui ont injecté une dose massive de «hip», de «rock» et de «punk».

En plus de nous offrir tout ce qu’on cherchait et d'aller parfaitement avec ma collection de chandails de laine, la Grunberg Haus nous réservait quelques bonnes surprises. Deux guitares, un chien d’auberge à la fois chaleureux et silencieux, d’excellents déjeuners et même du ski à la porte.

En effet, la montagne située derrière l’auberge est sillonnée de sentiers qui ont déjà fait partie d’un centre de ski de fond aujourd’hui disparu. Ce centre était situé juste à côté de l’auberge et son réseau s’étendait sur une vingtaine de kilomètres.  

J’ai passé un bon trois heures à explorer ces sentiers qui sont toujours très praticables et que les clients de l’auberge ont maintenant pour eux seuls. Bien sûr, ils ne sont pas entretenus, mais c’est un mal pour bien. C’est comme si l’auberge avait sa «réserve de neige fraîche» dans sa cour arrière… 

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