Plus ça va et plus j’aime le mont Tremblant.
J’aime ses pistes de ski de descente, les
jours de semaine, quand elles ne sont pas trop fréquentées ; et j’aime aussi
pour ses sentiers d’arrière-pays où on peut échapper à la foule en partant à l’aventure dans la montagne.
Entre deux remontées mécaniques, j’ai fait
aujourd’hui une agréable excursion sur l’une de ces pistes d’arrière-pays :
le sentier Les Sommets.
Comme son nom l’indique, ce sentier relie les
quatre plus hauts sommets du massif de Tremblant : les pics White, Edge,
Pagman et Johannsen.
Bien sûr, la façon «virile» de skier cette
piste est de commencer par monter par soi-même la montagne… ce que je vais bien
finir par faire un de ces jours.
Aujourd’hui, par contre, j’ai triché en débutant
ma randonnée à 875 mètres d’altitude au sommet du pic White, le sommet
principal de Tremblant.
À partir de là, pour trouver l’entrée du
sentier Les Sommets, il faut descendre un bout sur la piste de ski alpin La Crête
puis prendre à droite sur une bretelle sans nom qui mène à la piste Bon Vivant.
L’entrée de la piste se trouve dans cette bretelle et est signalée par une
modeste pancarte.
Dès qu’on entre dans le bois, on bascule dans
un autre monde, plus tranquille et forestier. Étroite et traversant une épaisse
forêt, la piste monte graduellement vers le pic Edge qui se trouve environ un
kilomètre au nord.
Quand on émerge au pic Edge, à 840 mètres d’altitude,
on retrouve brièvement la civilisation… sous la forme d’un monte-pente et d’une
cabane abritant un préposé.
Le sentier Les Sommets reprend juste à côté
de cette cabane. En reprenant le bois, on a d'abord droit à une bonne
petite descente sinueuse. Ensuite, on se met à grimper sur une crête en
direction du pic Pangman qui se trouve à 2,3 km.
Même s’il avait été bien battu par des
raquetteurs, j’ai trouvé ce tronçon-là très agréable à skier sur mes gros skis
Kom à écailles. Le sentier est étroit et sinueux, mais il ne présente pas de
difficultés majeures ; et on traverse un décor montagnard, visiblement
battu par le vent, riches en lames de neige et en gros arbres morts.
Le pic Pagman s’élève à 903 mètres d’altitude.
On y trouve une pancarte qui nous renseigne sur Harry Pagman, le skieur qui a
donné son nom à ce sommet, ainsi qu’une très belle vue en direction est.
Comme j’étais seul et qu’il se faisait tard,
j’ai décidé de ne pas pousser jusqu’au pic Johannsen cette fois-ci. Le plus
haut sommet des Laurentides se trouve un petit kilomètre plus au nord et atteint
930 mètres.
J’ai adoré mon trajet de retour. À partir du
pic Pagman, on a à peu près 60 mètres de dénivelé à descendre.
C’est peu, mais
j’en ai tiré le maximum en sortant du sentier battu et en louvoyant dans la
neige vierge le plus possible.
Quand j’ai rallié le pic Edge, il était 15h30
et la civilisation avait disparue… dans le sens où le monte-pente avait cessé
de tourner depuis une heure et que j’étais totalement seul dans le secteur.
J’en ai profité pour faire ma première
descente à vie sur le versant Edge… où je suis instantanément tombé en amour
avec les sous-bois «Réaction» et «Extension».
L'Extension est un sous-bois comme moi je les aime :
très aéré, vaste et peu pentu. J’ai eu un fun noir à le dévaler sur de la neige
battue par de nombreux skieurs. J’ai déjà hâte de remettre ça après une bordée !
1 commentaire:
Bonjour Barclay,
J'ai découvert votre blog récemment: j'adore! Vous donnez envie de skier!
Louise H.
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