10 mars 2024

Camp de chasse... aux descentes

Je n'ai jamais réussi à inculquer l'amour du ski de fond à mon fils; mais on dirait que je suis en train de réussir à lui faire aimer ce que j'appelle le «ski de colline». 

Alors que le «ski de montagne» se fait avec des skis alpins à fixations débrayables et des peaux d'ascension, le «ski de colline» se pratique plutôt en skis nordiques à fixations à talons libres. L'objectif est toutefois le même: multiplier les montées et les descentes plutôt qu'accumuler les kilomètres. 

Quand je sors avec mon fils, c'est pour faire ce genre de ski-là en évitant autant que possible le terrain plat. 

C'est ce qu'on a fait aujourd'hui en «rayonnant» à partir d'un camp de base parfait pour faire du ski de colline: le refuge de la Cordée du club de plein air de Sainte-Agathe. 

On entend moins souvent parler de ce refuge que de son illustre voisin, le refuge de l'Alpage. Mais lui aussi à son charme. Surtout parce que c'est une jolie cabane bleue est située au sommet de grosse colline que dévale la bien nommée Descente aux enfers. 

On s'est rendu là aujourd'hui en nous stationnant sur la rue Cosette, puis en passant derrière chez Pierre Gougoux (qu'on ne remerciera jamais assez d'avoir transformé sa terre en terrain de jeux pour skieurs) pour monter dans colline par les sentiers Chemin du tracteur et Marmotte. 

En bons coureurs des bois, on a ensuite allumé un bon feu dans notre camp de base avant de se mettre en chasse. 

L'entrée de la Descente aux enfers tout près du refuge La Cordée.

Remonter la Descente aux enfers se faisait très bien aujourd'hui dans la neige humide.

On a commencé par dévaler la «Descente aux enfers qui commence juste à côté du refuge. Pour constater qu'il manquait un peu de neige pour profiter au maximum de ses 70 mètres de dénivelé. Oui, il y avait une quinzaine de centimètres de nouvelle neige... mais pas grand-chose en dessous.

Cette grosse descente dans un boisé clairsemé où on peut rester dans un couloir dégagé ou s’improviser un trajet en louvoyant entre les arbres est l'attraction principale d'un coin. Le genre de descentes que je fais toujours deux ou trois fois plutôt qu'une... 

Après notre lunch au coin du feu, j'ai fait découvrir la «descente à la James Bond» que forme le sentier Gillespie en dévalant le flanc ouest d'un colline sans nom. Là aussi, on perd très vite 70 mètres d’altitude... mais dans un étroit couloir sinueux entre deux murs de conifères.  

Redescendre vers chez Pierre Gougoux par le Chemin du tracteur fait aussi partie des plaisirs du secteur. La longue ligne droite qui termine cette descente est parfaite pour pratiquer ses virages télémark. 

J'ai amené souvent ma blonde au refuge de l'Alpage. Je pense que je vais amener souvent mon fils au refuge La Cordée dans les prochaines années. 

Cliquez ici pour voir le secteur sur OpenSkiMap.

En contrôle dans la grosse descente de la Gillespie.

On a rencontré par hasard mon ami David qui faisait une sortie de couple.

Notre feu était en feu quand on est rentré diner au refuge.

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