29 décembre 2014

En hors-piste à Baie-Saint-Paul


Au début de l’hiver, j’ai acheté de larges skis hors-piste pour élargir mes horizons de skieurs. Je voulais sortir des sentiers battus, prendre le bois, partir à travers champs, faire des découvertes...

J’ai fait un peu tout ça aujourd’hui à Baie-Saint-Paul, en sortant de ma chambre à l’hôtel La Ferme pour partir à l’aventure sur mes nouveaux skis.

Derrière l’hôtel, il y a un grand champ donnant sur le fleuve et un petit carré de forêt accessible aux promeneurs, le boisé du Quai. C’est vers ce boisé que j’ai mis le cap tôt ce matin, malgré le vent qui soufflait fort à travers champ.

Je n’ai pas regretté ma décision parce que j’ai une très belle petite balade.

Le Boisé du Quai est traversé par quelques sentiers de marche où je n’ai pas passé beaucoup de temps aujourd’hui. Ils étaient trop durs et glacés pour ça. 

En courant après la neige fraîche, j’ai plutôt skié autour du boisé et aussi sur la plage qui le borde. Et j’ai fini par tomber sur l’épave de L’Accalmie.

Ç’a fait ma journée parce que je n’avais aucune idée que cette épave archi-connue se trouvait à cet endroit. On parle d’un bateau de 300 tonnes qui repose sur une magnifique plage.

Il y a déjà eu un projet pour la restaurer, mais je pense que c’est définitivement tombé à l’eau. De toute façon, le navire semble maintenant en trop mauvais état pour être sauvée. Qu’à cela ne tienne: le bateau a un bel avenir en tant qu’attraction pour promeneurs et photographes.

Conclusion: si vous séjournez à l’hôtel La Ferme, pensez à chausser ses skis pour aller faire un petit tour dans les environs. Mais pas besoin de descendre à l’hôtel Le Ferme pour faire une petite excursion de ski dans ce secteur. Le Boisé du Quai est accessible via la rue Sainte-Anne. Suffit de se stationner au bout de la rue, près du quai qui se trouve à cet endroit. 

28 décembre 2014

Sentier des Caps


Méchant chanceux!

Je n’ai pas tellement le choix de me considérer comme tel puisque je me trouve par hasard dans une des rares régions du Québec où c’est l’hiver en ce moment: Charlevoix. Où une miraculeuse bordée de neige tombée dans la nuit de samedi à dimanche a redonné sa blancheur au paysage et remis d'aplomb sentiers de ski de fond.

Pas besoin de vous dire que je suis heureux qu’on ait décidé de louer une chambre à l’hôtel La Ferme il y a de ça quelques semaines!

Ça m’a permis de faire une sortie de ski très spéciale aujourd’hui: partir de l’hôtel en train, puis prendre la télécabine du centre de ski alpin Le Massif pour aller sillonner les pistes de ski de fond du Sentier des Caps, qui se trouvent au sommet de la plus célèbre montagne de Charlevoix.

C’est un «trip» à faire une fois dans une vie. Le trajet en train prend environ 35 minutes. Le train se faufile entre la mer et la falaise, alors le coup d’œil est superbe. Et quand on arrive au Massif, on prend gratuitement une télécabine de transit qui nous mène à la «gondole» grimpant jusqu’au sommet de la montagne de ski alpin.

J’ai été chanceux une fois rendu là : la préposée aux télécabines m’a laissé grimper vers le sommet gratuitement. Sinon, il aurait fallu que j’achète un billet pour 15$. Qui se seraient ajoutés aux 20$ que coûte l’allez-retour en train...

Une fois en haut, j’ai laissé ma blonde et fiston faire du ski alpin et je suis parti en randonnée en empruntant la piste de ski de fond du Sentier des Caps qui aboutit au chalet du Sommet du Massif.

Le plus dur, ç’a été trouvée la dite piste puisqu’il n’y a pas la moindre indication. Avis à tous: l’entrée du sentier se trouve derrière les roulottes de l’école de glisse, au pied de la pente école du Massif.

J’ai fait une randonnée d’une douzaine de kilomètres qui m’a mené au sommet du Mont Ligori, où il y a un refuge et un point de vue extraordinaire sur le fleuve Saint-Laurent et l’île aux Coudres. C’était la deuxième fois que je grimpais jusque là. Et cette fois, contrairement à la première, le ciel était dégagé et le regard portait loin.

Pas sûr qu’il existe plus bel endroit accessible en ski de fond au Québec...

Les pistes entretenues du Sentiers des Caps sont superbes et, altitude oblige, comptent parmi les mieux enneigés au Québec. Je ne leur ferais qu’un seul reproche: ce sont toutes de larges boulevards. Dans ce genre de piste, je finis toujours par développer une envie de bifurquer sur un étroit sentier serpentant parmi les arbres. Que je n’ai pas pu satisfaire aujourd’hui.

Comme on est en montagne, il y a beaucoup de relief sur les sentiers. On le sent surtout... en montant! Peut-être à cause de la largeur des pistes, ou peut-être parce que la glisse était un peu lente aujourd’hui, je n’ai pas fait une seule descente vraiment grisante aujourd’hui. Même les descentes de la Grande Ligori, une piste classée très difficile, m’ont paru plutôt pépères.

J’ai quand même fait un superbe randonnée que je recommande à tout le monde. Au total, l’endroit offre 27 kilomètres de pistes entretenues qui comptent parmi mes préférés dans Charlevoix. 



23 décembre 2014

Mont Grand-Fonds

En allant et en revenant de la Côte-Nord, où habite mes parents, ça m’est arrivé souvent de «pogner de la neige» dans Charlevoix – une région pas mal plus enneigée que la moyenne.

Ça m’est arrivé encore aujourd’hui... mais j’étais bien content étant donné qu’on avait décidé de s’arrêter à La Malbaie, faire du ski au Mont Grand-Fonds.

J’ai fait une drôle de sortie. Les conditions de glisse étaient parfaites, avec une petite neige qui tombait continuellement sur les sentiers. Ma condition physique, par contre... Je suis en pleine «méforme de début saison»! Et en plus, j’étais un peu grippé. Alors je n’avançais pas vite sur les majestueux sentiers tracés au pied de la montagne de ski alpin.

Même si je suis passé par quelques sentiers classés très difficiles, je ne peux pas dire que j’ai fait une randonnée très excitantes. Sans doute parce que tous les sentiers que j’ai emprunté sont très larges, soit parce qu’ils sont tracés en doubles, soit parce qu’ils comprennent un corridor pour le pas de patin.

Le réseau du Mont Grand-Fonds n'a qu'un seul défaut: tous les sentiers sont «empilés» les uns sur les autres, ce qui limite les possibilités de trajet. Les plus éloignés en forêt sont, paraît-il, les plus intéressants. Mais il faut être un bon skieur pour pousser jusque là car il faut se taper une randonnée d’une vingtaine de kilomètres.

Côté accueil, le bilan est mitigé. On peut bien sûr profiter du pavillon principal de la station de ski alpin... où il règne une ambiance bruyante de station de ski alpin. Il y a aussi un petit chalet réservés aux skieurs de fond qui n’est qu’une grande salle de fartage.

Une fois en piste, par contre, on est gâté. Il y a quatre refuges sur le réseau et les deux que j’ai vu durant ma randonnée étaient très beaux. Alors apportez-vous un lunch et partez pour la journée! 
 
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22 décembre 2014

Centre Ski-Neuf


Tôt dans la saison, quand la couverture de neige est mince, ça m’arrive parfois de visiter un centre de ski de fond alors qu’il n’est pas à son meilleur. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui à Portneuf, où j’ai fait une halte pour partir à la découverte des pistes du centre Ski-Neuf.

Tracé en forêt au nord de la ville, à quelques minutes de l’autoroute 40, le réseau de sentiers de centre s’étend sur à peu près 25 kilomètres. Comme c’est une «infrastructure municipale»,  l’accès aux pistes est gratuit... même pour les touristes de passage.

Le centre était en mode «début de saison» aujourd’hui. Seuls les premiers kilomètres de sentiers avaient été tracés par l’engin d’entretien. Et comme fiston Arthur n’aime skier que dans des sillons bien moulés, on n’a pas poussé plus loin sur le réseau même si ça me semblait praticable.

On a quand même fait une belle randonnée d’à peu près cinq kilomètres qui nous amené à une petite cabane où on a mangé notre lunch. On était bien content d’avoir du ragoût chaud à se mettre derrière la cravate parce qu’on n’a pas trouvé d’allumettes dans la cabane pour allumer le poêle!
Il y a un autre refuge sur le réseau qui devient plus accidenté à mesure qu’on s’enfonce en forêt.  On parle toutefois de relief modeste. Le réseau ne compte que des sentiers classés faciles ou intermédiaires

Le point de départ des pistes se trouve dans un parc municipal où il y a une patinoire extérieure. Le chalet de la patinoire sert d’ailleurs de pavillon d’accueil.

On s’entend: voilà un réseau de sentiers qui ne fait pas partie des «incontournables» de la région de Québec. Mais si vous êtes dans le coin et chercher un endroit pour skier... 


14 décembre 2014

Parc du Mont Saint-Bruno


50 piasses !

C’est le prix que ça nous a coûté aujourd’hui pour skier au parc du Mont Saint-Bruno. J’ai fait un saut quand le jeune homme qui était d’office dans la guérite à l’entrée du parc m’a annoncé ça, sans doute parce que ça faisait quelques années que je n’avais pas visité un parc de la SÉPAQ. À ce prix-là, je pense que je vais attendre quelques hivers avant de remettre ça.

En fait, je vais attendre que mon fils grandisse un peu. Parce qu’avec un fiston de 7 ans qui ne peut faire que cinq ou six kilomètres de ski avant de se tanner, skier en famille dans un parc de la SEPAQ coûte un peu trop cher le kilomètre à mon goût.

C’est dommage parce qu’on a fait une superbe randonnée dans des conditions idéales et dans des sentiers en parfaites conditions.

On a surtout profité de l’occasion de visiter pour la première fois le salon de thé du vieux moulin, un magnifique relais où on sert des boissons chaudes et des pâtisseries. 


C’était notre objectif de la journée et l’endroit ne nous a pas déçu. Le bâtiment en pierres est impressionnant, il y avait du jazz qui jouait et je ne me souviens pas d’avoir vu halte plus luxueuse sur un sentier de ski.

Comme on le voit sur la photo ci-haut, Farfouille, le lutin du Père Noël qui habite chez nous depuis deux semaines, s'était invité dans notre sac à lunch. Fiston Arthur a été très surpris de le trouver en sortant nos sandwichs! 

Pour la deuxième fois de sa vie, Arthur a parcouru le sentier 3 du parc, une piste classée intermédiaire qui contourne une petite colline. Cette fois, il l’a fait à skis. Alors que la fois précédente, je le trimballais dans ce traîneau...

Je vais retourner au parc du Mont Saint-Bruno quand mon fiston sera capable de faire LA randonnée par excellence à cet endroit : la boucle de huit kilomètres que l’on effectue en skiant le sentier 1 au grand complet et qui nous permet de profiter du relief des lieux. On sent vraiment qu’on fait du ski sur une petite montagne au fil de ce parcours-là, qui se termine par une série de descentes nous ramenant au chalet d’accueil.

L’autre sentier à faire absolument, c’est la piste 6. C’est le seul sentier du parc classé très difficile. Il comporte une longue descente commençant de façon très abrupte qui m’a laissé un excellent souvenir. 

La dernière fois que j’ai écrit sur le parc du Mont Saint-Bruno, plusieurs habitués des lieux en ont profité pour dénoncer la piètre qualité de l’entretien de ses sentiers. Moi, honnêtement, je n’ai jamais vécu ce problème. Mais ça ne veut absolument rien dire : toutes les fois où je suis allé au parc, on skiait dans la neige fraîche et l’entretien ne jouait pas un grand rôle.

Chose certaine, au prix qu’ils demandent aux skieurs, les parcs du SÉPAQ sont condamnés à l’excellence.


07 décembre 2014

Premier sortie, premier défi

Comme presque chaque année, j’ai débuté ma saison de ski en faisant une randonnée sur la piste du P’tit Train du Nord aujourd’hui, en partant de la gare de Sainte-Adèle.

Cette piste-là compte toujours parmi les premières à ouvrir dans la grande région et la gare de Sainte-Adèle est mon point de départ favori pour y skier. J’y suis allé avec mon fiston Arthur et on s’était donné comme défi d’aller dîner au relais du Père Eddy, trois kilomètres au nord de la gare. Comme le prouve la photo ci-haut, on peut dire «mission accomplie» même si fiston a dû faire le trajet de retour avec un vilaine ampoule à un talon.

De mon côté, j’inaugurais mes nouveau skis: des Evo OT conçus pour le hors-piste que j’ai trouvé fort efficace dans les sillons du P’tit Train. J’ai acheté ces skis-là pour pour pousser plus loin mon exploration des pistes historiques des Laurentides comme la Maple Leaf et la Gillespie, où il n’y a pas d’entretien mécanique. Ce sont mes premiers skis à écailles. Et j’ai trouvé qu’ils marchaient très bien sur la base de neige fraîche mais ferme sur laquelle on skiait aujourd’hui.

 On nous annonce une bonne tempête cette semaine. Tant mieux! Ça devrait définitivement lancer la saison dans les Laurentides.