Je vous fais d’abord
un aveu: j’ai déjà écrit sur ce blogue un article très peu flatteur sur les
sentiers de ski de fond de Saint-Adolphe-d’Howard. C’était en 2008, après une
randonnée sur La Sapinière, une boucle de quatre kilomètres qui m’avait mis
hors de combat à coup de montées pénibles et de descentes sinueuses où j’avais
pris quelques bonnes débarques.
Aujourd’hui, je me
suis aventuré à nouveau sur La Sapinière... et je dois dire que je me suis amusé comme
un fou!
J’avais décidé de
profiter des conditions extraordinaires qui prévalaient aujourd’hui pour
m’aventurer à nouveau dans le secteur ouest du réseau de sentiers de
Saint-Adolphe-d’Howard et je ne l’ai pas regretté. Regardez
de quoi avait l’air les sentiers alors qu’on avait eu la bonne idée de laisser le
passage des skieurs damer la poudreuse...
J’ai fait une randonnée
d’une douzaine de kilomètres que je ne recommanderais certainement pas à un
débutant, mais qui a fait le bonheur du skieur intermédiaire que je suis.
J’étais un peu
nerveux quand j’ai traversé la route 329, mes skis à la main, pour partir sur La Sapinière. Cette piste-là a la particularité de... commencer
raide ! Durant ses deux premiers kilomètres, on est presque toujours en
train de grimper. Et il faut affronter une descente sinueuse à l’excès où j’ai tout
de suite fait ma seule chute de la journée!
J’ai eu l’impression
qu’on avait un peu amélioré le sentier depuis ma dernière visite. Dans toutes
les montées, le sentier était bien assez large pour que je grimpe en canard
sans problème. Et toutes les descentes corsées sont signalées par un panneau
d’avertissement.
À force de monter, on
finit par atteindre le sommet d’une colline où se dresse ce refuge
rudimentaire. C’est une tente de prospecteur équipée d’un poêle à bois.
Un peu plus loin, La
Sapinière donne accès à une autre boucle, La Jaune. C’est un sentier
fantastique, où on enchaîne les montées et les descentes sur quatre kilomètres.
À mi-chemin sur la
Jaune, on arrive à l’entrée de la piste La Laurentienne. C’est un très vieux
sentier qui permet d’aller jusqu’à Morin-Heights, et dont les trois premiers
kilomètres sont entretenus mécaniquement.
Ensuite, la piste
serpente assez longtemps sur la colline avant de la redescendre en exécutant un
long virage à droite.
J’ai fait ma plus
belle descente de la journée en reprenant La Jaune pour retourner vers le
chalet d’accueil. Tout de suite après l’intersection de la Laurentienne, il y a
une longue et agréable descente où j’ai flotté dans la poudreuse.La piste est assez large pour qu’on puisse faire de la vitesse sans danger. Un des bons moments de ma saison.
Bref, je me suis bien
amusé à Saint Adolphe... par une journée de conditions de rêve. Ce n’est pas le
genre de sentiers que j’oserais affronter quand la neige est glacée et très
rapide.
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.