21 mars 2004

Stowe Mountain Resort

Avec ses 1339 mètres d’altitude, le mont Mansfield est le plus haut au sommet du Vermont. Son versant est abrite le centre de ski alpin de Stowe... et un centre de ski de fond offrant 35 kilomètres de sentiers tout en montées et en descentes. Les plus paresseux peuvent même s’épargner l’obligation de monter puisqu’un télésiège permet de grimper au sommet du réseau en compagnie des skieurs alpins.

Bien aménagés, les sentiers tirent profit du relief sans nous imposer de montées trop abruptes ou de descentes hasardeuses. Comme les sentiers combinent à peu près tous un tracé pour le style classique et une piste pour le patinage, on a suffisament d’espace de manœuvre pour effectuer des descentes grisantes en toute sécurité.

Toutes les pistes sont à double sens, avec ce que ça suppose comme danger de collision... mais aussi de liberté de mouvement. Le réseau forme un véritable labyrinthe à travers lequel on peut évoluer à sa guise et «improviser» une randonnée en changeant
continuellement de direction et de sentier.

Ajoutez cela un entretien impeccable et vous obtenez un centre de très haut calibre d’un genre inconnu au Québec. Le voyage de Montréal jusqu’à Stowe prend un peu plus de deux heures par la très jolie autoroute 89.

20 mars 2004

Hazen's Notch

Dépaysant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je repense à ma visite au centre de ski de fond Hazen’s Notch à Montgomery Center au Vermont. Située près de la station de ski alpin Jay Peak, Montgomery Center ne ressemble en rien au Vermont de carte postale que l’on connaît bien. La petite ville est passablement délabrée et il y règne une ambiance très «Amérique profonde».

Situé à flanc de montagne dans les «Green Mountains», Hazen's Notch est entouré d’impressionnants monts qui pimentent le paysage et gardent l’endroit enneigé. Le centre est plutôt rustique. Le chalet d’accueil est un magnifique bâtiment en bois. Presque tous ses sentiers sont réservés au style classique et portent des noms exotiques tels que «Dark Entry Trail» et «Moosewood Loop». Ajoutez cela une signalisation rudimentaire et des distances indiqués en bon vieux milles et vous avez vraiment l’impression de faire un voyage dans le temps.

Le centre a tout ce qu’il faut pour plaire aux skieurs à la recherche de défi. Ça monte, ça descend, ça tourne... Bref, il faut être en forme et savoir ce qu’on fait sur ses skis. D’autant plus que tous les sentiers du centre sont étroits, sinueux... et à double sens. Il faut donc se montrer prudent dans les descentes. Je vous recommande en particulier la «Beaver Pond Trail», une boucle grimpant la «Sugar Hill» et passant à travers une ferme.

À partir de Montréal, il faut environ deux heures pour se rendre à Hazen's Notch. Dépaysement garanti...

13 mars 2004

Parc du Mont-Tremblant - Pimbina

NOTE: il n'y a plus de pistes entretenues mécaniquement pour le ski de fond dans ce secteur du parc du Mont Tremblant qui est maintenant réservé à la raquette et au ski nordique.

Avec le printemps hâtif, heureusement qu’on a le parc du Mont-Tremblant pour prolonger notre saison de ski. Cette fois, on a mis le cap sur le secteur Pimbina du parc, au nord du village de Saint-Donat dans la région de Lanaudière, où une légère chute de neige avait donné une nouvelle vie aux sentiers éprouvés par le temps doux. Le secteur Pimbina comporte 33 kilomètres de pistes. Comme il y a une différence d’altitude de 170 mètres entre le chalet d’accueil et le refuge Lariou situé à l’autre extrémité du réseau, les parcours on tendance à beaucoup monter à l’aller et à beaucoup descendre au retour. Les amateurs de sensations doivent absolument essayer le sentier No 6, qui comporte quelques descentes vraiment extraordinaires... qui exigent un très bonne maîtrise du chasse-neige dans des conditions rapides et glacées.

La randonnée nous a permis de constater l’effet dramatique de l’altitude sur les conditions de neige. Dans le secteur le plus élevée, on avait l’impression d’être en plein hiver tellement les sentiers étaient en bon état. Rien à voir avec la neige granulée et le traçage approximative près du chalet d’accueil.

On a aussi tiré une leçon de notre promenade: dans des conditions printanières, il faut être «créatif» au niveau du fartage. Parti sur du fart Swix bleu spécial tel que le commandait la température, on a «sauvé» notre randonnée en s’arrêtant pour mettre du rouge spécial pour obtenir plus d’adhérence.