09 février 2025

Le coeur sauvage de la Gillespie


J'ai plus ou moins bien choisi mon moment pour faire ma randonnée annuelle dans ce que j'appelle le coeur sauvage de la Gillespie.

La Gillespie est une vieille piste historique qui, dans mon livre à moi, se divise en trois sections.

Au nord, il y a la section qui fait partie du réseau du club de plein air de Sainte-Agathe. Au sud, il y a la section qui relie Val-David à Val-Morin. Et au milieu, il y a le coeur sauvage de la Gillespie où on skie en plein bois entre Val-David et Val-Morin. 

En tout cas dans mon livre de skieurs à courts rayons d'action. 

Ma façon préférée de visiter l'endroit est de faire une double traversée du mont Lecompte en laissant ma voiture sur le chemin des Pommiers à Sainte-Agathe pour faire un allez-retour d'une dizaine de kilomètres.

On profite ainsi des deux versants du mont Lecompte qui ont chacun leur personnalité. Côté nord, la pente est plus douce, mais il y a des tournants serrés et de cahots à négocier en descendant. Et côté sud, on est plutôt dans les feuillus et on a droit à une longue descente à pic où le sentier se transforme en sous-bois propice aux virages parmi les arbres.

J'ai fait une randonnée différente aujourd'hui: ma blonde m'a laissé sur le chemin des Pommiers et est allé m'attendre à Val-David. 

À partir du chemin des Pommiers, la Gillespie nous plonge dans une formidable descente où on perd une centaine de mètres d'altitude en négociant quelques bons virages. Puis on se retrouve vite au pied du mont Lecompte et on est à 120 mètres de dénivelé à grimper pour atteindre le sommet. 

Sur le plat, ça ne parait pas trop qu'une piste a vu passer beaucoup de skieurs.

Une des plus section du coeur sauvage de la Gillespie.

C'est quand je suis arrivé en haut de cette descente que j'ai compris qu'il y avait eu du trafic...

J'ai toujours beaucoup de plaisir à descendre le flanc nord du mont Lecompte quand le sentier s'élargit pour presque devenir un sous-bois où on peut trouver une ligne ou faire des virages dans la neige vierge parmi les arbres clairsemés. 

Ce matin, par contre, j'ai trouvé cette section tracée de bord en bord par le passage de très nombreux skieurs. C'est le désavantage de skier un dimanche après un samedi d'hiver parfait! 

En filant vers Val-David, la Gillespie passe par une autre colline à ne pas prendre à la légère. Sur celle-là, la pente est très abrupte des deux côtés . On travaille fort pour monter là-dedans... pour ensuite descendre en mode survie. 

Sur celle-là, la pente est très abrupte des deux côtés . On travaille fort pour monter là-dedans... pour ensuite descendre en mode survie.

Cela dit, il y a eu amélioration depuis la dernière fois que j'étais passé par là: deux détours en forme de C dans la descente de fou vers Val-David. Avant, la descente en ligne droite était kamikaze. Maintenant, elle est juste terrible, mettons.   

À Val-David, la Gillespie croise le 1er Rang Doncaster à la hauteur  de ce qui reste de l'auberge du Vieux-Foyer depuis qu'un incendie a ravagé son bâtiment principal. C'est là que ma blonde m'a récupéré aujourd'hui, mais on peut aussi continuer jusque dans le secteur de l'auberge Far Hills à Val-Morin.

 Le coeur sauvage de la Gillespie va continuer de voir passer mes skis au moins par année pendant encore longtemps. Mais plus jamais un dimanche en pleine haute saison!

 CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.  

Après le mont Lecompte, on skie sur un joli chemin forestier.

Le soleil, ça aide un photographe!

Zéro «fausse nouvelle» sur cette pancarte-là.

Un des détours qui facilite un peu la descente vers Val-David.

Quand je vous disais qu'il était passé beaucoup de monde!


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