L’aventure dans une banlieue dortoir? Difficile à croire, mais c’est ce que ce que j'ai vécu aujourd’hui à Sainte-Julie, une des villes s’étendant au pied du mont Saint-Bruno. Tout a commencé par une obligation plate : passer un après-midi avec la belle famille à une fête d’hiver se tenant au parc Edmour-J.-Harvey de Sainte-Julie. La déprime... jusqu’à ce que je découvre sur Internet que ce petit parc de 18 hectares possède un sentier de ski de fond... qui communique avec le réseau du parc national du mont Saint-Bruno.
Je décide donc d’amener mes skis à la fête. En arrivant, je commence par constater que le sentier de ski du parc est officiellement fermé pour la journée. Je prends quand même le départ et me retrouve vite dans une étroite bande boisée coincée entre un quartier résidentiel et la carrière déchirant le flanc du mont Saint-Bruno. Tenant plus de la «trail» que de la piste de ski de fond, le sentier grimpe à flanc de montagne. Je ne skie pas, je marche avec des planches au pied. Au bout d’un kilomètre, ma patience est cependant récompensée. D’abord par un point de vue saisissant les environs... ensuite par une pancarte m’annonçant que j’entre sur le territoire du parc du mont Saint-Bruno.
Mais la partie n’est pas encore gagnée. Je dois d’abord enlever mes skis pour franchir un «col» par un étroit sentier bien battu, mais montant puis descendant très raide. L’obstacle franchi, j’aboutis directement... sur une piste de ski de fond. C’est une courte bretelle d’accès qui me conduit au sentier No 1 du parc, en bordure du lac des Bouleaux. Sans doute en raison de l’heure tardive, aucun surveillant ne monte la garde à ce point d’accès et j’ai donc droit à une promenade gratuite. Sortant ma carte du parc, je m’improvise un itinéraire : une boucle d’environ cinq kilomètres passant notamment par le sentier No 7 que je n’avais jamais emprunté auparavant. Pistes impeccables, conditions idéales, très peu d'achalandage... c'est le bonheur.
Sur le chemin de retour, j’ai l’occasion de tester mon contrôle en descente en dévalant l’étroit et sinueux sentier du parc Edmour-J.-Harvey. Je m’en tire pas mal, mais certains passages sont tout simplement trop dangereux et j’utilise à quelques reprises la bonne vieille technique de freinage consistant à se laisser tomber sur les fesses. Vraiment pas terrible comme sentier. Ce qui ne m’empêche pas de rentrer absolument ravi par mon aventure. Si jamais vous êtes coincé à Sainte-Julie...
Note: j'ai reçu un courriel d'un employé de la ville de Sainte-Julie me disant que le sentier du parc Edmour-J.-Harvey n'avait pas été tracé de la saison et que même tracé le sentier restait «pas terrible» parce que trop sinueux et piétiné par les marcheurs. C'est bon à savoir...
1 commentaire:
Chanceux que tu ne t'es pas fait achaler par les gardes- parc de la sépaq : sont de plus en plus hargneux !
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