16 février 2014

Plein air Saint-Adolphe-d’Howard


Je vous fais d’abord un aveu: j’ai déjà écrit sur ce blogue un article très peu flatteur sur les sentiers de ski de fond de Saint-Adolphe-d’Howard. C’était en 2008, après une randonnée sur La Sapinière, une boucle de quatre kilomètres qui m’avait mis hors de combat à coup de montées pénibles et de descentes sinueuses où j’avais pris quelques bonnes débarques.


Aujourd’hui, je me suis aventuré à nouveau sur La Sapinière... et je dois dire que je me suis amusé comme un fou!

J’avais décidé de profiter des conditions extraordinaires qui prévalaient aujourd’hui pour m’aventurer à nouveau dans le secteur ouest du réseau de sentiers de Saint-Adolphe-d’Howard et je ne l’ai pas regretté. Regardez de quoi avait l’air les sentiers alors qu’on avait eu la bonne idée de laisser le passage des skieurs damer la poudreuse...

J’ai fait une randonnée d’une douzaine de kilomètres que je ne recommanderais certainement pas à un débutant, mais qui a fait le bonheur du skieur intermédiaire que je suis. 

J’étais un peu nerveux quand j’ai traversé la route 329, mes skis à la main, pour partir sur La Sapinière. Cette piste-là a la particularité de... commencer raide ! Durant ses deux premiers kilomètres, on est presque toujours en train de grimper. Et il faut affronter une descente sinueuse à l’excès où j’ai tout de suite fait ma seule chute de la journée!

J’ai eu l’impression qu’on avait un peu amélioré le sentier depuis ma dernière visite. Dans toutes les montées, le sentier était bien assez large pour que je grimpe en canard sans problème. Et toutes les descentes corsées sont signalées par un panneau d’avertissement.

À force de monter, on finit par atteindre le sommet d’une colline où se dresse ce refuge rudimentaire. C’est une tente de prospecteur équipée d’un poêle à bois.

Un peu plus loin, La Sapinière donne accès à une autre boucle, La Jaune. C’est un sentier fantastique, où on enchaîne les montées et les descentes sur quatre kilomètres.

À mi-chemin sur la Jaune, on arrive à l’entrée de la piste La Laurentienne. C’est un très vieux sentier qui permet d’aller jusqu’à Morin-Heights, et dont les trois premiers kilomètres sont entretenus mécaniquement.

J’ai fait une courte incursion sur ce sentier et j’ai été totalement conquis. D’entrée de jeu, la piste grimpe agréablement dans une colline où le regard porte très loin. On a vraiment l’impression d’être rendu sur le «toit» des Laurentides. Et on se sent très loin de la civilisation !

Ensuite, la piste serpente assez longtemps sur la colline avant de la redescendre en exécutant un long virage à droite.

J’ai fait ma plus belle descente de la journée en reprenant La Jaune pour retourner vers le chalet d’accueil. Tout de suite après l’intersection de la Laurentienne, il y a une longue et agréable descente où j’ai flotté dans la poudreuse.La piste est assez large pour qu’on puisse faire de la vitesse sans danger. Un des bons moments de ma saison.

Bref, je me suis bien amusé à Saint Adolphe... par une journée de conditions de rêve. Ce n’est pas le genre de sentiers que j’oserais affronter quand la neige est glacée et très rapide. 

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09 février 2014

Une randonnée sur la Fleur de Lys


On dirait que je prends goût aux grands sentiers historiques des Laurentides. Deux semaines après ma randonnée sur La Canadienne à partir de Saint-Adolphe-d’Howard, j’ai fait aujourd’hui une excursion sur le sentier Fleur de Lys en partant du Parc des Campeurs à Sainte-Agathe.

Ça faisait longtemps que j'avais visité ce centre-là.  Pourtant, il compte parmi mes préférés dans les Laurentides. Aujourd’hui, je suis parti à la découverte de son secteur est, en commençant par m’engager sur la piste Didi.

C’est un étroit sentier formant une jolie boucle d’un peu plus de six kilomètres, isolée des autres sentiers du parc par la route 329. Et qui ressemble à ça sur à peu près toute sa longueur.

Moi c’est mon genre de sentier favori: tout juste assez large pour qu’on puisse manœuvrer sans problème et nous faisant enchaîner agréablement les courtes montées et descentes en terrain montagneux. 

Mais la Didi a surtout le mérite de donner à accès à un des joyaux du ski de fond québécois: la piste Fleur de Lys qui, en faisant la jonction avec La Canadienne, permet de skier à travers bois de Sainte-Agathe à Saint-Adolphe-d’Howard.

C’est une randonnée de 18 kilomètres que j’ai bien l’intention de faire un de ces jours... mais certainement pas en solitaire! On parle quand même d’un parcours très accidenté et très isolé où mieux vaut ne pas s’aventurer tout seul.

Aujourd’hui, je me suis contenté de parcourir les deux ou trois premiers kilomètres de la Fleur de Lys que j’ai trouvés superbes.

Je suis notamment passé devant une petite cabane en ruine qui, j’imagine, a déjà été un relais pour skieurs. Elle est située au milieu d’une pente très abrupte que j’ai préféré redescendre à pied quand j’ai rebroussé chemin vers Sainte-Agathe. Il y a au pied de cette descente-là un effroyable virage droite qui me semble absolument impossible à prendre.

Parlant de passage corsée...

Tout de suite après l’endroit où elle rejoint la Fleur de Lys, la Didi nous plonge dans une hallucinante descente tortueuse où j’ai vécu le moment le plus intense de ma saison jusqu’à date. À aborder avec prudence... surtout qu’après un dernier virage très prononcé, la piste débouche brusquement sur la route 329 !

Après ça, la piste passe tout près de deux ou trois maisons avant de rejoindre le terrain de camping du Parc des campeurs. Qui m’a paru bien plat et ennuyant après mon escapade en terrain montagneux. 

02 février 2014

En partant de Montfort


Aller skier à Montfort, c’est l’occasion de se rappeler de l’époque pas si lointaine où le Québec comptait plusieurs gros orphelinats gérés par des communautés religieuses.  Il y en avait un à Montfort qui a été démoli il y a des années.

Montfort est aussi le seul endroit que je connais où on a aménagé un chalet d’accueil pour les skieurs... dans une ancienne église!

En y installant quelques tables et un foyer au gaz, on a transformé le hall d’entrée de cette petite église en «lounge» pour skieurs et raquetteurs. 

C’est de là que je suis parti ce matin pour explorer la partie ouest du réseau de sentiers de ski de Morin-Heights par une journée de neige fraîche et de conditions idéales.

J’ai commencé par parcourir un peu moins d’un kilomètre sur le Corridor Aérobique, la piste tracée sur une ancienne voie ferrée qui relaie Montfort à Morin-Heights. Puis ma randonnée a vraiment débuté quand j’ai en bifurqué sur le sentier Poste qui grimpe dans la colline bordant le Corridor.

C’est une piste de deux kilomètres qui nous fait vite prendre de l’altitude et nous mène là où le réseau de Morin-Heights jouxte celui du Viking Ski Club.

Arrivé là, j’ai décidé de partir à la découverte du sentier Edelweiss et je ne l’ai pas regretté. C’est une superbe piste étroite et sinueuse d’un peu plus de trois kilomètres où on est presque toujours en train de monter ou descendre. 

Bien sûr, on est parfois à l’étroit pour descendre en chasse-neige ou monter en canard. Mais dans de la belle neige fraîche, c’est exactement le genre de sentier où j’ai envie de me retrouver.

J’ai tellement aimé l’Edelweiss que je l’ai parcouru dans les deux sens. Et j’ai aussi beaucoup apprécié la courte bretelle sans nom qui relaie l’Edelweiss au domaine Blue Hills. Cette piste-là est plus large et plus plane que l’Edelweiss, mais quand même très agréable.

Bref, il y a de l'excellent ski à faire en partant de Montfort. J’ai fait une belle excursion d’une quinzaine de kilomètres qui s’est terminé par une longue descente vers le Corridor Aérobique par les deux sentiers Poste et Promenade. Comme ces deux pistes-là sont très larges et sans difficulté majeure, on peut se laisser prendre de la vitesse sans risque. Belle façon de finir une randonnée!

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