26 décembre 2018

Pouce en l’air pour le mont Gleason

Si ma belle famille n’habitait pas à proximité, je n’aurais sans doute jamais skié au mont Gleason ; et ce serait bien dommage parce que cette station tranquille et familiale me ravit chaque fois que j’y mets les skis.

C’était mon anniversaire aujourd’hui et je suis allé fêter ça avec mon fils sur les pentes avenantes du mont Gleason. Après la pluie et le froid qui l’a suivi, on a été très impressionné par l’état des pistes. On skiait sur de la granuleuse tellement fine qu’on aurait dit de la «poudreuse artificielle». 

On s’est bien amusé dans les huit pistes ouvertes et on a beaucoup, beaucoup aimé le chalet-resto situé au sommet de la montagne. C’est là qu’on a fait halte pour diner à la lueur du magnifique foyer central qui décore le bâtiment.


20 décembre 2018

Maple Leaf, Mustafa et compagnie...

Comment diable une piste de ski des Laurentides peut bien s’appeler la «Mustafa» ?

C’est la question que je me suis posée aujourd’hui en skiant pour la première fois sur ce sentier situé dans l’arrière-pays de Val-Morin.

La Mustafa et d’autres pistes de ski nordique comme la Maple Leaf, la Thé des Bois, la Stevenson et la Dix-Lacs forment un réseau dense et riche en relief tout juste à l’est de l’accueil Far Hills du parc régional Val-David-Val-Morin.

C’est de là que je suis parti aujourd’hui pour faire ma randonnée… en payant mon billet de ski à 17$ même si je suis allé me promener à l’extérieur du parc dans des sentiers accessibles gratuitement. Les options pour garer sa voiture sont plutôt rares dans ce secteur ; et de toute façon, j’étais content de contribuer à la santé financière du parc régional qui reste mon endroit favori pour faire du ski en sentiers tracés dans les Laurentides.  
 
Comme je ne connaissais pas du tout le coin, j’étais en mode «découverte» aujourd’hui, par une journée où les conditions étaient loin d’être idéales. 

Il manque encore un peu de neige pour que ces sentiers plutôt cahoteux soient à leur meilleur ; mais ça ne m’a empêché de faire une balade intéressante où j’ai butiné de sentier en sentier.

J’ai commencé ma randonnée sur la vénérable Maple Leaf et j’ai fait une incursion sur la Stevenson ; mais j’ai passé le plus clair de mon temps sur la Mustafa que j’ai suivi jusqu’à la boucle qu’elle forme autour d’une colline abrupte.

La Mustafa est une belle piste tracée à flanc de montagne, où la vue porte loin. On aperçoit notamment le lac Bélair en contrebas et les pistes de ski alpin du mont Sauvage à l’horizon.

Les conditions étaient très difficiles aujourd'hui, mais ce que j’ai vu m’a donné envie de remettre ça par un journée de belle poudreuse. Tous les sentiers du coin semblent tortueux et accidentés. Ça doit être un plaisir de se faufiler là-dedans quand la glisse est bonne.

Comme Indiana Jones, j’ai trouvé des antiquités pendant mon aventure : des cartes datant du temps où la Mustafa faisait partie du réseau de sentiers de la défunte auberge Far Hills.

Parlant de cartes, j’en ai trouvé une moins vieille et plus utile dans le chalet Far Hills. Elle représente le coin où je me suis promené et on la doit au club de plein air de Val-Morin. 

Je ne sais pas si on peut la trouver quelque part sur Internet, mais la voici en direct du tableau d’affichage à l’entrée du chalet… 

15 décembre 2018

Cap sur le Cap de la Fée!

En début de saison, quand mes jambes n’ont pas grand-chose dans le corps, j’essaie de faire des sorties à la fois courtes et riches en relief.  

C’est exactement à quoi j’ai eu droit aujourd’hui en grimpant au sommet du Cap de la Fée, dans l’arrière-pays de Saint-Donat.

Avant d’aller plus loin, je rends tout de suite hommage au travail que fait le club de plein air Saint-Donat pour mettre en valeur ses sentiers.

C’est vraiment agréable de faire du ski sur ce réseau en pleine effervescence. La signalisation est nouvelle et très claire. Les points d’accès sont nombreux et bien indiqués sur la carte hivernale du club. Et jusqu’à présent, toutes les randonnées que j’ai faites à Saint-Donat m’ont ravi.

Aujourd’hui, je suis parti au parti à la conquête du Cap de la Fée à partir du point d’accès qui se trouve juste au pied, sur le chemin Régimbald.

 
Mon plan était de faire un trajet en boucle en passant par le refuge Grand-Duc puis par le point de vue au sommet du Cap de la Fée. Toutefois, quand j’ai voulu prendre le sentier des Viornes pour filer vers le refuge, je l’ai trouvé complètement bouché par des branches ployant sous le poids du verglas qu’on a eu la semaine dernière.

Heureusement, j’avais une alternative : aller directement au Cap de la Fée par un sentier qui porte son nom et qui nous fait monter dans la montagne pour environ deux kilomètres. Magnifique aujourd’hui sous un deux centimètres de neige fraîche et un soleil radieux. 

Large et bien dégagé pendant la montée, ce sentier devient plus étroit et sinueux quand on se rapproche du sommet.

Ensuite, une courte bretelle en lacets mène au point du vue du cap de la Fée, où on est à 635 mètres d’altitude et d’où on aperçoit la station de ski Mont Garceau et le village de Saint-Donat de l’autre côté du lac Archambault.

C’est là où j’ai mangé mon lunch par une journée où on était confortable sur ce promontoire où ça doit souvent être venteux et glacial.

Comme je voulais descendre les 200 mètres de montée que j’avais dans les jambes, j’ai rebroussé chemin par la suite.

La descente de la montagne par le sentier est agréable mais pas spécialement excitante; cela dit, j’ai quand même étiré ma randonnée en remontant les sections les plus pentues pour les descendre deux fois !

Voilà un coin où je vais sûrement revenir avec ma petite famille. Il y a assez de sentiers pour que ce soit intéressant, la forêt est très jolie on peut faire une boucle d'environ cinq kilomètres en passant le refuge Grand-Duc et le sommet du Cap. Juste assez long pour mon fiston!  
 
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.


07 décembre 2018

Au pays du refuge Campbell

NOTE 22 février 2019: Malheureusement, à cause d'un problème de vandalisme, le refuge Campbell est fermé jusqu'à nouvel ordre.

On dirait qu’en vieillissant, j’apprécie de plus en plus les randonnées qui passent par un refuge en forêt.

Attention, je ne parle pas de passer la nuit «à la dure» dans une cabane mal chauffée. Ce que j’aime, c’est faire halte au milieu d’une sortie de ski, pour manger mon lunch dans un abri où on peut «chauffer le poêle» et casser la croûte au milieu de sa randonnée.

Dans ce genre-là, on peut difficilement faire mieux qu’une excursion jusqu’au refuge Charles D. Campbell à Saint-Adolphe d’Howard.   

Cette pittoresque cabane se trouve à environ trois kilomètres du point d’accès Val-de-Loire, au nord de lac Saint-Joesph, et on s’y rend en empruntant une vénérable piste de ski, La Canadienne.

C’est ce que je fais aujourd’hui par une journée où La Canadienne paraissait fort bien sous un soleil radieux et une fine couche de neige nouvelle.
Cette piste-là est entretenue mécaniquement quand la saison de ski bat son plein. Ce n’était pas le cas aujourd’hui et les conditions étaient moins bonnes qu’il n’y paraît sur mes photos. La mince couche de neige nouvelle cachait une croûte qui cassait sous les skis et, comme on me l’avait dit au poste d’accueil de Plein Air Sainte-Adolphe, il y avait affleurements d’eau à certains endroits.

N’empêche, j’ai fait une agréable randonnée sur mes gros skis passe-partout qui sont lents mais faciles à contrôler en descente même dans ce genre de conditions.

J’ai été aidé par La Canadienne qui est une méchante belle piste de ski, à la fois accidentée et agréable.

En allant vers le refuge, ça monte pas mal, mais la piste est large et bien configurée; et puis on skie dans un très joli paysage montagneux.

Ensuite, on est récompensé en arrivant au refuge qui trône au milieu d’une éclaircie surplombant le lac Newman. Même si elle a été construite en 1998, cette cabane en bois semble sortir tout droit de l’époque de Jackrabbit Johanssen.


Au-delà de ce refuge, La Canadienne poursuit sa route en vers Sainte-Agathe et finit par rejoindre une autre vénérable piste, la Fleur de Lys. Je voulais me rendre jusqu’à cette jonction aujourd’hui, mais j’ai été arrêté par un ruisseau qui coupait la piste et que je ne voyais pas comment traverser de façon sécuritaire.

Mais bon, vous vous voyez le portait : il y a moyen de faire beaucoup de kilomètres en «rayonnant» à partir du refuge ; surtout qu’il y a une autre piste de ski nordique à proximité, une boucle appelée «Les Sommets» où je n’ai toutefois jamais mis les skis. 

 Pour rentrer, on reprend La Canadienne qui forme une boucle en retournant vers son point de départ. 

Cette deuxième partie du sentier est encore plus agréable que la première ; le tracé monte et descend à flanc de colline avant de se terminer par une descente plus corsée qui nous fait sortir du bois avec le sourire.

À refaire bientôt avec ma famille plutôt qu’en solitaire !  

04 décembre 2018

Corvée de branches à Sainte-Adèle...


Cette nuit, je vais sûrement rêver que je coupe des branches…

C’est ce que j’ai fait pendant un bon bout de temps aujourd’hui sur l’Adéloise Ouest, une piste de ski nordique du réseau de Plein Air Sainte-Adèle.

Comme bien d’autres dans les Laurentides, ce sentier a mal vécu la pluie et le verglas de dimanche dernier. Alors il y a des coups de scie et de sécateur à donner pour réparer les dégâts.

Je suis allé donné un coup de main à l’increvable Jack Gauthier et l’intrépide Mélanie. En fait, eux ont travaillé un peu plus fort puisqu’ils sont arrivés sur place avant moi ; mais j’ai quand même eux amplement l’occasion de manier la scie et le sécateur en émondant une longue descente où j’ai très hâte de retourner par une journée de bonnes conditions de neige. 

 

29 novembre 2018

Tranquille à Tremblant

Eh oui, les mots «tranquille» et «Tremblant» peuvent aller ensemble.

C’est ce que j’ai découvert aujourd’hui en visitant cette station par un jeudi grisâtre où j’ai souvent eu l’impression d’être seul sur la montagne.

À Tremblant, d’habitude, il faut toujours au moins un peu faire la file pour prendre un télésiège et se faufiler parmi les skieurs en descendant. Aujourd’hui, par contre, j’ai fait presque toutes mes remontées en solitaire sans attendre une seconde et j’ai pu pratiquer mes virages télémark sur des pistes presque désertes.

Bref, c’était tellement tranquille que mes photos ressemblent à des tableaux de Jean-Paul Lemieux !

23 novembre 2018

Sur les traces de L'Élan

 Il faut que je dise ça comme ça : j’ai trouvé que la piste Élan manquait un peu de panache en m’y promenant aujourd’hui ; mais j’y ai quand même fait une agréable randonnée de début de saison.

La piste Élan fait partie du réseau de sentiers de ski nordique entretenus par Plein Air Sainte-Adèle. Son point de départ se trouve au pied du mont Durocher, sur le boulevard des Monts, à Mont-Roland. On trouve là un petit stationnement et un sentier de ski qui file vers le nord-est en direction du mont Grand Élan.

C’est une de ces pistes où les skieurs ont de la concurrence. Aujourd’hui, j’ai trouvé ses premiers 500 mètres tapés dur par une motoneige, et plus loin j’ai skié dans des traces de raquetteurs.

L’Élan commence par une longue ligne droite ascendante, derrière des maisons. Attention : il ne faut pas suivre cette ligne droite jusqu’au bout, mais plutôt bifurquer à droite quand on aperçoit une passerelle de bois qui enjambe un ruisseau.

La piste devient plus intéressante quand elle commence à gravir le mont Grand Élan, après nous avoir fait traversé une rue résidentielle. On passe alors à côté de ce drôle de barrage qui entrave le ruisseau dévalant la montagne.

À partir de là, on s’engage une longue montée qui nous fait gagner environ 150 mètres d’altitude en grimpant au flanc de la montagne ; mais c’est une montée en pente douce que j’ai trouvé agréable aujourd’hui, dans une belle couche de neige molle à peine tapée par un ou deux raquetteurs.

Mon objectif était d’arpenter la piste jusqu’à sa jonction avec la Johannsen, mais je me suis découragé tout juste avant. Pour la raison que voici...
J’en avais assez d’enjamber ou de contourner des arbres tombés à travers le sentier. Il y a du travail de scie mécanique à faire sur ce trajet.
 
Isolée dans un secteur où plusieurs vieux sentiers de ski nordique ne sont plus praticables pour diverses raisons, la piste Élan n’est sans doute guère fréquentée par les skieurs. On n’a certes pas affaire à un «joyaux» des Laurentides, mais il y a une honnête randonnée à faire dans ce coin-là. 

Et sur le chemin du retour,  je me suis quand même amusé à me «laisser aller» dans la longue pente douce qui nous ramène au bas du mont Grand Élan. 
 
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.  



21 novembre 2018

Première glisse montréalaise...

Grâce à la neige qui s'accumule depuis deux jours, fiston et moi avons pu faire aujourd'hui notre première sortie sur l'île de Montréal. 

C'était au parc du centenaire, à Dollard-des-Ormeaux; un îlot de verdure qui a l'avantage de posséder un petite colline artificielle où on c'est bien amusé à faire des descentes dans deux sentiers où la couverture de neige était étonnamment bonne.

Fiston était sur ses skis Altaï Hok long de 125 cm et j'étais sur mes Altaï Kom long de 162 cm. On fait une belle paire! 




18 novembre 2018

Dans la poudreuse sur la Gillespie

CLIQUEZ ICI pour lire un texte plus récent sur cette weftion de la Gillespie.
 
Dans la vie, il faut vivre selon ses moyens… et ça s’applique aussi au ski !

Mes moyens physiques sont modestes en ce début d’année. Alors je m’étais fixé un objectif modeste pour ma randonnée d’aujourd’hui : parcourir la piste Gillespie entre Val-David et Val-Morin. 

Longue d’environ 4  km, cette section de la Gillespie contourne par le nord le parc régional Val-David-Val-Morin.

J’ai bien aimé l’allez-retour que j’ai fait sur ce trajet pour plusieurs raisons. 

La première est totalement circonstancielle : incroyable à quel point il y a déjà de la neige dans les Laurentides : j’ai skié toute la journée dans de la belle poudreuse en «touchant le fond» quelques fois seulement.

J’ai aussi aimé le profil de ma randonnée. En partant de l’auberge du Vieux-Foyer comme je l’ai fait, la Gillespie commence par grimper longuement dans une colline, en traversant notamment le «Jardin du Précambrien», un genre de galerie d’art en plein air où on peut admirer quelques œuvres. 

On gagne environ 120 mètres d’altitude en grimpant la colline, puis on en perd une soixantaine quand on redescend de l’autre côté jusqu’au lac LaSalle.

Résultat : quand on fait l’allez-retour, le retour se passe pas mal plus vite que l’allez !

Sur le chemin du retour il a fallu que je dévale la colline en douceur aujourd’hui, parce que la couverture de neige reste assez mince ; mais cette longue descente doit être drôlement agréable dans des conditions idéales.

Dans ce secteur, la Gillespie est aussi très bien balisée et facile à suivre… comme le prouvent les nombreuses photos de panneaux de signalisation que j’ai prises aujourd’hui ! 

Pour toutes ces raisons, je pense que cette section de Gillespie constitue un bon terrain de jeu pour s’initier au ski nordique en terrain montagneux… ou pour faire une petite randonnée de remise en forme en début de saison ! 

J’ai fini ma sortie en prenant un café à l’auberge du Vieux-Foyer, un endroit où il faudrait bien que je finisse par passer une nuit. J’inscris ça à mon programme de l’hiver ! 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

10 novembre 2018

Première tempête, première randonnée

On aura tout vu : j’ai commencé aujourd’hui ma saison de glisse en faisant du ski nordique.

Je m’attendais à démarrer ma saison sur une montagne de ski alpin ou dans un sentier entretenu dans le genre du P’tit train du Nord. Mais j’ai plutôt fait ça en me baladant sur des sentiers nordiques du réseau de Plein Air Sainte-Adèle.

J’étais avec mon copain des neiges Bris7 et on est parti de chez lui pour faire une boucle d’environ 8 km en passant par des pistes comme la Johannsen, la Pijac et les Oxford-Cambridge.

On a skié sur une vingtaine de centimètres de neige fraîche vraiment collante. Tellement collante que j’avais plus l’impression de marcher que de skier !

C’était du ski de fou : on a enjambé des arbres tombés, on a contourné des flaques d’eau, on a buté des roches, on est tombé sur le plat… mais c’était bon de se retrouver à nouveau sur des skis en forêt.

Aucun doute : il est encore un peu tôt pour faire ce genre de ski. Mais avec la tempête qu’on nous annonce pour mardi, la couverture de neige devrait vite s’épaissir !