25 février 2007

Sentier des Fondeurs

Le sentier des Fondeurs est une piste de ski de fond un peu particulière. C’est avant tout un plateau d’entraînement et de compétition utilisé par le club de compétition Les Fondeurs-Laurentides.

Le sentier forme une boucle qu’on peut parcourir en version 1, 3 ou 5 km. C’est un drôle d’endroit pour faire une randonnée d’agrément. Le sentier est large et très bien tracé, mais il serpente dans une forêt sans grand intérêt et autour d’une carrière. On a déjà vu mieux comme paysage...

Cela dit, le sentier n’est pas complètement dénué d’intérêt. Il ressemble à une énorme piste de karting avec ses virages serrés et ses courtes pentes abruptes. La spécialité locale, c’est la courte descente suivie d’un virage en épingle à cheveux. C’est assez amusant de tester sa technique de virage dans cet environnement conçu pour mettre au défi les vrais bons skieurs.

L’accès au sentier est gratuit. Il se trouve derrière le centre communautaire Notre-Dame au 655 rue Filion.

D’après ce dépliant, le sentier des fondeurs n’en est qu’à ses débuts. Pour en profiter au maximum, ses créateurs comptent y ajouter de l’éclairage et même de l’enneigement artificiel. Un projet original qu’on espère voir se concrétiser.

24 février 2007

Crête Saint-Dominique

La Crête de Saint-Dominique, c’est une crête rocheuse et boisée qui coupe la plaine agricole au sud de Saint-Hyacinthe. Dans le village de Saint-Dominique, on a eu la bonne idée d’y aménager des sentiers de ski de fond.

La tête du réseau se trouve sur un parcours de golf caché derrière une maison au 479 la rue Du Golf, du côté nord du village, juste à l'écart de la route 137. Une pancarte indique clairement l'endroit. L'accès est gratuit, mais on est invité à faire une contribution par ce sympathique skieur.

Avouez qu'il faut être fait en bois pour lui résister…

Réservés au style classique, la boucle de ski est d’une qualité surprenante. Je l' ai surtout trouvée très bien tracée. Le fond est bien nivelé et les sillons sont parfaits. Idéal quand on a envie de faire de la vitesse en terrain plat.

La piste est à son mieux quand elle grimpe et serpente sur la fameuse crête rocheuse. «Grimper» est un mot un peu fort puisqu’on ne s’élève que des quelques mètres.

Le reste du sentier est encore plus plat, mais au moins on est en terrain boisé. Au total, la boucle réservée au ski fait 5 kilomètres. L’endroit sympathique et sans prétention. Si vous passez par là, saluez mon nouvel ami en bois...


Club de ski de fond Rougemont

Je rentre de Rougemont avec de bonnes nouvelles: le centre de ski de fond de la localité a changé pour le mieux.

Le chalet du club se trouve toujours sur une ferme, à proximité d’un enclos à bovins. Fraîchement repeint, il est plus pimpant que jamais.

L’endroit est facile à trouver. À partir du centre-ville de Rougemont, il suffit de prendre la route 229 en direction nord. Il y a une pancarte bien en vue au bord du chemin, alors impossible de passer tout droit.

Presque tout le réseau de sentiers est tracé sur le mont Rougemont et classé très difficile. Pour un débutant, c’est pas mal corsé. Mais pour les amateurs de ski de fond en terrain accidenté, c'est le bonheur. Surtout que l’endroit n’est guère connu, alors on est loin de se marcher sur les spatules.

Le réseau a été remodelé au cours des dernières années et cette «métamorphose» lui a réussi. On a éliminé les descentes casse-cou et la signalisation a gagné en clareté.

Cela dit, certaines descentes sinueuses restent problématiques – surtout parce que les sentiers sont étroits et qu’on a du mal à se mettre en chasse-neige pour contrôler sa vitesse. Je me suis laissé tombé sur le derrière à deux ou trois reprises. Heureusement, les passages difficiles sont bien signalés.

La montée par le sentier 1 est plus directe et plus exigeante. Un fois en haut, on peut skier plusieurs bretelles assez accidentées. Si vous êtes amateur de sensations fortes, ne manquez pas le tronçon du sentier 1 se trouvant le plus nord. Il y a là une vraie descente excitante où on louvoie parmi les arbres.

Le sentier 4 est classé intermédiaire, mais il ne comporte à peu près pas de terrain plat. C’est une longue montée qui devient pas mal abrupte, suivie d’une descente agréable vers le chalet d’accueil.

Le retour vers le chalet d’accueil via le sentier 1 comporte aussi une superbe descente. On commence par prendre de la vitesse dans une courte section très abrupte, puis on en profite dans une pente douce nous amenant jusque dans le verger bordant le chalet d’accueil. Difficile de trouver meilleure façon de terminer une randonnée.

Un mot en terminant sur l’entretien des sentiers: inégal. Certaines sections sont très belles. D’autres sont abîmées par les raquetteurs. Bref, on n’a jamais l’impression d’être sur un site de compétition olympique. Mais c’est quand même adéquat.





23 février 2007

La colline d'Oka

La colline d’Oka fait partie de parc d’Oka, mais elle se trouve à part, isolée du reste du parc par la route 344. Le sentier de ski fond qui permet d’y grimper n’a rien à voir avec les autres pistes du parc puisqu’il permet de faire une vraie randonnée en montagne.

Il y a longtemps que je me promettais de skier ce sentier et je n’ai pas été déçu. C’est un des fleurons du ski de fond québécois.

Après avoir traversé la route 344, j’ai tout de suite aperçu mon objectif: les trois chapelles du Calvaire d’Oka qui ont été érigée sur la colline en 1742.

Le sentier qui grimpe jusque là est classé très difficile et j’ai vite compris pourquoi. Dès que la piste s’enfonce en forêt, ça se met à grimper sérieusement. Après environ 1 kilomètre, j’ai fait une vilaine chute dans une courte descente abrupte coupée d’un difficile virage à gauche. Je me suis alors demandé dans quoi je m’étais embarqué. Juste après, il y a une intersection et j’ai été tenté d’abréger ma randonnée en prenant le chemin le plus court vers le Calvaire. Mais j’ai persisté… et je ne l’ai pas regretté.

Le sentier le plus long grimpe sur un sommet adjacent à celui où se trouve le Clavaire. Cette montée est la plus difficile de la randonnée. Il y a quelques «murs» abruptes à franchir et c’est vraiment exigeant.

Au sommet, il y a un refuge chauffé… au propane. Une terrible odeur de gaz flottait dans le bâtiment quand j’y suis entré. Ça ne doit pas être agréable de manger son lunch à cet endroit.

On a ensuite droit à une belle descente sinueuse qui nous mène au pied de la colline du Calvaire. Là encore, il y a une montée très abrupte à franchir. On complète ensuite l’ascension par un sentier à double sens menant aux trois chapelles du Calvaire.


L’endroit est vraiment intéressant. On a rarement l'occasion de visiter à ski un monument historique. On peut admirer les fresques décorant l’intérieur des deux plus petites chapelles et le coup d’œil sur le Lac des Deux-Montagnes est superbe.

Ensuite, il ne reste plus qu’à redescendre. Contrairement à ce que je craignais, ça se passe très bien. Le sentier est large et la descente est graduelle. J’ai même été un peu déçu que ça ne soit pas plus excitant que ça. Le sentier suit le parcours du chemin de croix et on passe à proximité de quelques stations.

Quand on part du chalet d’accueil du parc, la randonnée sur la colline d’Oka fait 17 kilomètres. On peut cependant l’abréger en garant sa voiture près de la guérite d’entrée du parc. Le trajet fait alors une dizaine de kilomètres.

20 février 2007

Sentiers battus

Je suis allé skié ce soir au Mont-Royal. C’était agréable, mais j’ai été surpris de constater à quel point les sentiers étaient «usés» malgré toute la neige qu’on a reçue dernièrement. Ces pistes-là doivent être les plus skiées au Québec. C’est vraiment leur seul défaut. Pour skier dans de vraies bonnes conditions, il faut y aller pendant qu’il neige!

18 février 2007

Sentiers de Lac-Simon


Le propriétaire de l’auberge où on logeait n’était pas sûr de son coup: «Il y a des sentiers à Lac-Simon et je pense qu’ils sont bien…»

J’ai bien fait d’aller vérifier moi-même. Les sentiers de ski de fond de la municipalité de Lac-Simon m’ont fait passer une très agréable journée sur mes planches.

Ces sentiers, j’ai pourtant failli ne jamais les trouver. Comme je suis un vrai gars qui n’aime pas s’arrêter pour demander son chemin à quelqu’un, j’ai erré pendant un bon moment dans le village avant de trouver un point d’accès aux sentiers sur la rue Du Parc, derrière le garage municipal. Une pancarte disant «Ski de fond» plantée sur le bord de la rue devrait faire partie de l’infrastructure touristique de la municipalité.

Une fois sur mes skis, j’ai eu la surprise de découvrir un très beau réseau s’étendant sur une vingtaine de kilomètres. «Découvrir» prend ici tout son sens puisque je n’avais pas de carte de sentiers et que je me suis baladé au hasard sans trop savoir ce qui m’attendait. C’était nouveau comme expérience. Bien que minimaliste, la signalisation m’a permis de faire un belle randonnée et de rentrer sain et sauf à ma voiture…

Le sentier à faire absolument passe par le sommet d’une petite colline. Un écriteau nous apprend qu'il s'agit du mont Maillé. Ce sentier est le plus accidenté et celui qui offre les plus beaux points de vue. Si on le fait dans le «bon sens», on a droit à une longue descente très agréable. Alors un conseil: prenez à gauche quand vous voyez cette pancarte.

D’autres sentiers permettent de faire le tour de la colline. Ce secteur du réseau est le plus intéressant. Il y a du relief et j’ai plusieurs eu envie de sortir mon appareil photo.

Le reste des pistes se trouve en terrain plat, dans une forêt très dense. Il y a plusieurs sentiers qui se croisent et j’ai eu beaucoup de plaisir à explorer ce petit labyrinthe. On peut se rendre ainsi jusqu’à la route 321, où se trouve un autre point d’accès. Un sentier isolé permet de se rendre à Cheneville, le village voisin. Il est très beau par endroits, mais il traverse un vaste champ où on est très exposé au vent.

J’ai été surpris par la qualité des sentiers, qui sont bien entretenus, vraiment pas cahoteux et bien dégagés. Pas mal pour un réseau dont l’accès est gratuit.

17 février 2007

Sentiers des Montagnes Noires

Le parc des Montagnes Noires est situé à cinq kilomètres de Ripon, dans l’arrière-pays outaouais. Il possède de magnifiques sentiers tracés en terrain montagneux… qui malheureusement ne conviennent guère au ski de fond.

Officiellement, le centre possède 10 kilomètres de sentiers de ski fond. Le hic: ces sentiers ne sont pas à l’usage des skieurs. On peut aussi les emprunter en raquettes ou tout simplement à pied. On a donc affaire à des sentiers «polyvalents» qui damés mécaniquement mais sur lesquels on ne trace pas de sillons pour les skieurs.

Je ne suis pas un fan de ce genre de ski à mi-chemin entre la randonnée nordique et le ski de fond sur piste entretenue mécaniquement, mais on quand même fait une promenade agréable en empruntant les sentiers 1, 2 et 3.

Il faut dire que les conditions étaient idéales. Quelques centimètres de poudreuse sur un fond de neige durci, ça rend la glisse agréable. Mais je ne voudrais pas être pris pour skier là quand les conditions sont difficiles.

Durant notre balade, on a fait un arrêt dans une vieille cabane qui sert de refuge. On a aussi pu admirer la Montagne Noire, qui culmine à une hauteur de 426 mètres. Notez qu’on ne peut pas se rendre au sommet en ski. Notez aussi que l’infrastructure d’accueil se limite à des stationnements et à des présentoirs où on peut prendre une carte des sentiers. Il y a un chalet d’accueil, mais il était fermé à clé lors de notre passage.

11 février 2007

La Randonnée de Brownsburg

J’habite sur l’île Perrot et, quelques semaines par année, une façon différente d’aller dans les Laurentides s’offre à moi: le pont de glace traversant la rivière Outaouais et reliant Hudson et Oka. J’en ai profité aujourd’hui pour aller skier au centre de ski de fond La Randonnée à Brownsburg, près de Lachute.

Ce secteur des Laurentides n’a pas le cachet touristique des villages se trouvant dans l’axe de l’autoroute 15. Lachute a l’air d’une ville industrielle comme je les aime, pas trop belle et traversée par le chemin de fer. J’aimerais aussi vous parler de Brownsburg, mais je ne l’ai pas vu. Le point de départ de La Randonnée se trouve avant le village sur la route 327, au club de golf Oasis. C’est le chalet du golf qui sert de poste d'accueil pour les skieurs. Il y a là une salle chauffée par un poêle à bois où on peut farter ses skis et se réchauffer après sa randonnée.

La Randonnée, c’est 25 kilomètres de sentiers pour le pas classique tracés en terrain vallonné… mais sans dénivellation importante. Il n’y a ni montée difficile ni descente vraiment excitante. Une fois en piste, on commence par skier sur le parcours de golf pendant un peu plus d’un kilomètre Par grand vent, ça ne doit pas être agréable. Mais la vue porte loin et le sentier est très beau.


Le reste du réseau se trouve en forêt. Au nord s’étend le sentier 9, qui forme deux boucles dans une colline boisée. Ça monte un peu et on s’attend à être récompensé par quelques belles descentes. Mais non. On redescend de façon tellement graduelle qu’on s’en rend à peine compte. Quand même un beau sentier où on peut étrenner sa double poussée dans quelques faux plats.

Plus loin vers l’ouest, on traverse un champ puis on atteint le seul refuge sur les sentiers, une petite cabane qui était glaciale quand je l’ai visité.

Personne n’avait allumé le poêle et il n’y avait pas d’allumettes sur place. J’en ai été quitte pour manger mon lunch dehors au soleil.

Les sentiers tracés derrière le refuge sont tous très bons. La piste 5 serre de près la rivière Dalesville et comporte pas mal de relief pour un sentier situé si près d’un cours d’eau. On accélère dans des petites pentes très prononcées puis on profite de cette vitesse dans des faux plats.

Le sentier 6 traverse la colline située derrière le refuge. C’est court, mais très agréable. Le terrain est accidenté et la piste serpente suffisamment pour qu’on ne s’ennuie pas.

Pour retourner vers le club de golf, j’ai pris le sentier 8. Je n’ai pas regretté mon choix. C’est le sentier le plus accidenté du réseau. Il traverse deux collines boisées et je me suis enfin senti dans les Laurentides. Attention toutefois à la toute dernière descente, annoncée par un panneau «pente raide». La pente n’est pas si raide, mais elle se termine par un vilain virage à angle droit bordé par une rangée d’arbres que j’ai bien failli voir de trop près.


10 février 2007

Parc régional Saint-Bernard

D’habitude, quand on va à Lacolle, c’est pour passer la frontière américaine. Aujourd’hui, j’y suis plutôt allé pour faire du ski sur les sentiers du parc régional Saint-Bernard.

Le parc protège un boisé de 210 hectares situé à deux pas de l’autoroute 15. Il est sillonné d’une douzaine de kilomètres de sentiers de ski de fond. Le réseau est «tricoté serré». Les sentiers forment un petit labyrinthe et les intersections sont nombreuses. J’aime bien ce genre d’endroits où on peut improviser son trajet en bifurquant à droite et à gauche. C’est particulièrement agréable au parc Saint-Bernard parce qu’on a eu la bonne idée d’installer une carte des pistes à toutes les intersections du réseau.

J’ai été surpris par la qualité des sentiers. Ils sont tous à double sens et à deux voies. De toute évidence, ils sont tracés sur des sentiers pédestres parfaitement nivelés. Résultat: même avec peu de neige, ils son très agréables à skier. Il y a très peu de bosses et de trous agaçants.

Le parc est légèrement vallonné, en particulier dans sa partie sud-ouest. Il y a quelques courtes pentes dans ce secteur qui ajoutent du piquant. Ailleurs, c’est plutôt plat. Tout le réseau est très facile et c’est un bon endroit pour amener skier les enfants.

Le parc n’est pas particulièrement photogénique. Sur les sentiers, il n’y ni vue ni point d’intérêt particulier. Le boisé qu’on sillonne est cependant diversifié. Je me souviens d’une jolie forêt de cèdres et de coins remplis de bouleaux blancs.

Le chalet d’accueil du parc est un vaste bâtiment tout en bois. Il abrite une grande salle remplie de tables et un casse-croûte. Il n’y a cependant pas de salle de fartage. Une patinoire de hockey, un «rond» de patinage libre et une pente de glissade complètent les installations du parc.

Peut-être parce que mes attentes n'étaient pas élevées, j'ai vraiment apprécié ma visite au parc. On y fait du ski peu excitant mais très agréable.


Sentiers de Sainte-Élie d’Orford

Comme skieurs, j’ai l’esprit ouvert. Comme tout monde, j’aime les grands centres où on fait du ski de première qualité. Mais j’ai aussi du plaisir à skier dans des endroits plus modestes desservant une clientèle surtout locale.

Un bon exemple de ça, ce sont les sentiers de Saint-Élie d’Orford où j’ai fait une agréable randonnée aujourd’hui.

C’est vraiment sans prétention comme centre de ski. La cabane d’accueil se trouve juste à côté d’un réservoir d’eau, sur le chemin Laliberté, pas tellement loin du «centre-ville» de Saint-Élie.

Le réseau de sentiers s’étend sur 14 kilomètres et on peut le diviser en deux. À l’ouest du chemin Laliberté, il y a une boucle de sept kilomètres qui nous amène en pleine forêt. Et à l’est, il y a un sentier linéaire long d’environ quatre kilomètres qui passent à travers un quartier résidentiel et croisent quelques routes.

Sur ce sentier-là, on fait ce que j’appelle du «ski de brousse». Ça veut que l’entretien est léger et que la piste est étroite, bosselée et tortueuse. Bref, ne vous attendez pas à glisser majestueusement sur ce trajet-là. N’empêche, je me suis bien amusé aujourd’hui sur ce parcours. Moi je ne m’ennuie pas sur ce genre de sentier parce qu’il faut continuellement négocier des difficultés et se relancer pour maintenir son allure. Mais ce n’est certainement pas la tasse de thé de tout le monde.

La boucle de l’autre côté du chemin Laliberté est moins tortueux et cahoteux. Pour «glisser majestueusement», c’est un meilleur choix.

06 février 2007

Le mystère de Saint-Donat

J'essaie de planifier une sortie de ski de fond à Saint-Donat et je dois dire que je suis perplexe. Il y a de l'information sur le site du Club de plein air de Saint-Donat, mais je me pose des questions. Où vaut-il mieux aller, au parc des Pionniers ou à la station de ski alpin La Réserve? Tous les sentiers du secteur La Réserve sont-ils entretenus mécaniquement? Le sentier menant à la base de plein air L'Interval vaut-il la peine d'être skié? Le sentier grimpant au sommet du Mont Garceau est-il entretenu mécaniquement?

Bref, si quelqu'un a de l'info...

04 février 2007

Forêt Larose

J’ai un faible pour les destinations exotiques, surtout celles qui ont un bon site Internet. Voilà pourquoi je me suis ramassé en Ontario, aujourd’hui, pour skier sur les sentiers de la Forêt Larose.


Cette forêt a une histoire intéressante. C’est le résultat d’un immense projet de reboisement lancé dans les années 20, à une époque où ce n’était sûrement pas courant. La forêt fait plus de 100 km carré. C’est, paraît-il, la deuxième plus grande forêt plantée par l’homme en Amérique du Nord. Dans les années 40 et 50, on y a planté pas moins d’un million d’arbres par an.

La forêt est très partiellement traversée par 18 km de sentier de ski fond. Le réseau ressemble à un haltère puisqu’il est constitué de deux boucles reliées par une bretelle d’environ 5 km. On y accède par deux points d’entrée situés à ses extrémités. Dans les deux cas, l’infrastructure d’accueil se limite à un stationnement et à une carte des sentiers grand format.

J’aurais pu laisser à la maison ma technique de montée et de descente: les sentiers serpentent en terrain plat. On skie le plus souvent dans le corridor rectiligne formé par deux rangées de grands arbres.

J’ai trouvé les sentiers en assez bonne condition malgré le manque de neige qui sévit en Ontario comme au Québec cette année. La boucle de 7 km se trouvant à proximité du point d’accès situé à l’est de la forêt est la meilleure piste du réseau. Elle permet de voir la forêt dans toute sa splendeur et passe aussi par un petit marais.

La boucle de 4 km située à l’autre extrémité du réseau est pas mal non plus. Ce secteur est un peu moins plat. Quelques dos d’ânes ajoutent un peu de piquant à la randonnée. Comme ils ont été plantés il y a déjà longtemps, les pins de la forêt sont majestueux. Ils sont l’attraction principale sur le réseau.

La Forêt Larose est situé à proximité de l’autoroute 417, à une soixantaine de kilomètres de la frontière québécoise. Le point d'accès situé à l'extrémité est du réseau est le plus facile à trouver. Il se trouve sur la Route 8, dans la municipalité de Clarence-Rockland. L'autre point d'accès est situé au beau milieu de la forêt sur une route de gravier et je ne suis pas sûr que je l'aurais trouvé sans l'aide d'un couple de bons samaritains ontariens.

Soyons franc: le skieur québécois n’a aucune raison d’aller faire un tour là bas. On fait du ski équivalent dans n’importe lequel parc-nature de l’Île de Montréal. Reste que l’endroit a un certain cachet. Faites-y halte un de ces jours en revenant du parc de la Gatineau… 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

03 février 2007

Sutton en Haut

Quand j’étais enfant, faire du ski de fond, ça voulait dire trouver une grande côte et passer la journée à la descendre et à la remonter. Skier à Sutton-en-Haut, c’est un peu ça. Le réseau est accroché au flanc du Mont Sutton, alors oubliez le terrain plat. On passe son temps à monter ou à descendre.

Sutton-en-Haut a pris un nouveau départ cet hiver et c’est tant mieux parce que c’est un des très bons centre de ski de fond des Cantons-de-l’Est. Les sentiers sont maintenant opérés par d’Arbre en Arbre qui a déménagé la tête du réseau à son quartier général, au 429 Chemin Maple.

Le nouveau chalet d’accueil est plus vaste que l’ancien, mais il est spartiate. Il n’y a pas de toilettes à l’intérieur ni d’endroit où on peut se changer dans l’intimité.

On oublie vite ce petit désagrément quand on chausse ses skis. On découvre alors l’autre grand changement survenu à Sutton-en-Haut: l’entretien des pistes s’est considérablement amélioré. Les sentiers sont mieux nivelés et le traçage est sans reproche.

Le réseau s’étend sur environ 35 kilomètres, tous réservés su style classique. Curieusement, il paraît plus petit. C’est une question de variété. Plusieurs sentiers grimpent en parallèle dans la montagne et convergent vers le seul refuge du réseau. Ils ont donc à peu près le même profil. C'est aussi une question de sens unique. Pour grimper dans la montagne, on a l'embarras du choix. Par contre, seulement deux sentiers descendent jusqu'au point le plus bas du réseau, là où se trouvait l'ancien chalet d'accueil.

Ma piste préférée? Le tronçon du sentier 2 reliant le nouveau et l'ancien chalet d’accueil. Cette longue descente coupée de quelques beaux virages est tout simplement magique.

J’ai aussi beaucoup aimé la boucle 11, un étroit sentier exigeant mais accessible. On commence par grimper dans une longue montée pas trop abrupte, puis on a droit à une belle descente.

Comme on est presque toujours en train de monter ou de descendre, on a avantage à visiter Sutton-en-Haut quand les conditions sont bonnes. Pour la même raison, ce n’est pas un bon endroit pour skier en famille avec des enfants.