La colline d’Oka fait partie de parc d’Oka, mais elle se trouve à part, isolée du reste du parc par la route 344. Le sentier de ski fond qui permet d’y grimper n’a rien à voir avec les autres pistes du parc puisqu’il permet de faire une vraie randonnée en montagne.
Il y a longtemps que je me promettais de skier ce sentier et je n’ai pas été déçu. C’est un des fleurons du ski de fond québécois.
Après avoir traversé la route 344, j’ai tout de suite aperçu mon objectif: les trois chapelles du Calvaire d’Oka qui ont été érigée sur la colline en 1742.
Le sentier qui grimpe jusque là est classé très difficile et j’ai vite compris pourquoi. Dès que la piste s’enfonce en forêt, ça se met à grimper sérieusement. Après environ 1 kilomètre, j’ai fait une vilaine chute dans une courte descente abrupte coupée d’un difficile virage à gauche. Je me suis alors demandé dans quoi je m’étais embarqué. Juste après, il y a une intersection et j’ai été tenté d’abréger ma randonnée en prenant le chemin le plus court vers le Calvaire. Mais j’ai persisté… et je ne l’ai pas regretté.
Le sentier le plus long grimpe sur un sommet adjacent à celui où se trouve le Clavaire. Cette montée est la plus difficile de la randonnée. Il y a quelques «murs» abruptes à franchir et c’est vraiment exigeant.
Au sommet, il y a un refuge chauffé… au propane. Une terrible odeur de gaz flottait dans le bâtiment quand j’y suis entré. Ça ne doit pas être agréable de manger son lunch à cet endroit.
On a ensuite droit à une belle descente sinueuse qui nous mène au pied de la colline du Calvaire. Là encore, il y a une montée très abrupte à franchir. On complète ensuite l’ascension par un sentier à double sens menant aux trois chapelles du Calvaire.
L’endroit est vraiment intéressant. On a rarement l'occasion de visiter à ski un monument historique. On peut admirer les fresques décorant l’intérieur des deux plus petites chapelles et le coup d’œil sur le Lac des Deux-Montagnes est superbe.
Ensuite, il ne reste plus qu’à redescendre. Contrairement à ce que je craignais, ça se passe très bien. Le sentier est large et la descente est graduelle. J’ai même été un peu déçu que ça ne soit pas plus excitant que ça. Le sentier suit le parcours du chemin de croix et on passe à proximité de quelques stations.
Quand on part du chalet d’accueil du parc, la randonnée sur la colline d’Oka fait 17 kilomètres. On peut cependant l’abréger en garant sa voiture près de la guérite d’entrée du parc. Le trajet fait alors une dizaine de kilomètres.
1 commentaire:
Ce secteur du parc n'est maintenant plus tracé mécaniquement . La Sépaq appelle ca du " ski nordique " nom qui fait cool ...et surtout moin cher en diesel . Comme à Yamaska on économise .
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