Le blogue d'un skieur du dimanche qui skie aussi le samedi... et parfois la semaine aussi!
31 décembre 2003
La Clé des Bois - Saint-Ferdinand
À la Clé des Bois, tous les sentiers sont réservés au style classique. Le centre plaira surtout aux skieurs possédant une bonne maîtrise technique. À l'exception de trois sentiers faciles situés à proximité du chalet, le réseau est plutôt corsé: beaucoup de relief, des sentiers étroits rendant certaines descentes périlleuses, un montagne culminant à 591 mètres à gravir...
Le plus joli sentier du centre est très certainement «La Coulée», une boucle de quatre kilomètres longeant les deux côtés d'une rivière. La deuxième partie du parcours comporte plusieurs descentes sinueuses exigeant une parfaite maîtrise du chasse neige et une bonne dose de prudence. La piste est étroite, bordée d'arbre et on ne voit pas toujours où on s'en va. Plus épeurant que plaisant.
L'autre sentier vedette du centre s'appelle «La Montagne» et nous fait grimper à 591 mètres d'altitude en direction d'un village encore moins connu que Saint-Ferdinand: Vianney. Là encore, la prudence est de mise. La pente est raide et une bonne partie du parcours est à double sens.
Au total, La Clé des Bois offre 32 kilomètres de sentiers qui ne manquent pas de piquant. Le «chalet d'accueil» est une roulotte qui manque un peu de charme, mais on a eu droit à un acceuil chaleureux.
21 décembre 2003
Ski de fond Bellefeuille
Remarquez, ça suffit à passer un bel après-midi de ski. À l’exception de la «Castor», qui serpente dans une espèce de marais, toutes les pistes du centre sont taillées dans une épaisse forêt et sont juste assez larges pour permettre de skier à son aise tout en ayant vraiment l’impression d’être dans les bois. Comme l’essentiel des sentiers se trouve au flanc d’une colline, on a droit à quelques montées et descentes – mais rien de trop excitant. Petite attraction à signaler: une douzaine de chiens de traîneaux nichant en bordure d’une des pistes et qui ont salué notre passage avec un concert d’aboiement.
Bien sûr, l’endroit n’est pas pour les amateurs de «grands espaces». Mais on a apprécié l’accueil chaleureux des propriétaires et la quiétude des lieux. Il n’y avait que quelques skieurs en piste en même temps que nous et on avait l’impression d’avoir la forêt pour nous seuls. Ça change du mont Saint-Bruno...
06 avril 2003
Camp Mercier
Pour le skieur montréalais, le Camp Mercier est une magnifique destination week-end particulièrement attrayante en début et en fin de saison.
Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Québec et à 700 mètres d'altitude, le Camp profite en effet d'un enneigement exceptionnelle. Pour en profiter, mieux vaut louer un des 18 chalets de la SEPAQ situés à proximité du Camp puisque celui-ci est plutôt isolé.
Tous les sentiers du centre sont larges et très bien entretenus. Il ne faut donc pas hésiter à se lancer sur les pistes classées «difficiles». Après tout, on ne voyage pas aussi loin pour skier sur le plat!
Serpentant dans une épaisses forêt de conifères, les boucles 12 et 13 sont particulièrement attrayantes. Piste juste assez large, longues montées suivies de descentes agréables ne comportant pas le moindre virage risqué, jolis refuges en bois rond, paysage magnifique... On peut difficilement demander mieux.
CLIQUEZ ICI pour voir le centre sur Openskimap.
16 mars 2003
Parc régional de la rivière du Nord
Parmi les endroits où on peut skier dans la région de Saint-Jérôme, le parc régional de la rivière du Nord est le plus facile d’accès puisqu’il est situé à deux pas de la sortie 45 de l’autoroute des Laurentides.
Au total, le résau de sentiers du parc s'étend sur environ 18 kilomètres. Le secteur le plus intéressant est celui à proximité du chalet d'accueil principal. Deux sentiers forment des belles boucles de chaque côté de la rivière du Nord. Ils permettent d'admirer la chute Wilson et les restes d'un barrage hydroélectrique incendié en 1974.
Le hic, c'est qu'on ne skie pas longtemps. Les deux sentiers s'étendent sur à peine 6 kilomètres. Ensuite, pour continuer, il faut reprendre sa voiture et changer de secteur.
Le reste du réseau est formé par un long sentier linéaire appelé «Le Cheminot», qui ressemble au P'tit Train du Nord, et par quelques courtes bretelles vite parcourues.
Bref, on a déjà vu plus excitant. Dans la région de Saint-Jérôme, le centre de ski de fond Gai-Luron et Ski de fond Bellefeuille constituent à mon avis de meilleures destinations.
10 mars 2003
Chez Ti-Jean
La signalisation est également exemplaire sur les pistes du centre et c’est tant mieux. Rarement a-t-on vu autant de pistes entassées dans un espace aussi restreint. Quand on regarde la petite carte qu’on nous remet à l’accueil, on est tout mêlé. Mais sur les sentiers, d’immenses panneaux colorés permet de s'orienter sans problème.
Côté relief, on a affaire à un centre en deux parties. La première, qui s’étend du pittoresque chalet d’accueil jusqu’à un immense refuge chauffé situé à environ deux kilomètres en forêt, est à peu près complètement plate. Mais comme tous les sentiers serpentent dans une superbe forêt de conifères, ça reste très agréable.
Au delà du refuge, le terrain devient plus accidenté. Heureusement, on a eu la bonne idée d’exploiter au maximum cette partie vallonnée en aménageant toute une série de bretelles qui permettent d’effectuer plusieurs boucles dans ce secteur sans jamais vraiment passer par le même chemin.
Bon, d’accord, ce n’est pas les Laurentides. Mais on fait à cet endroit du très bon ski à moins de 45 minutes de Montréal.
06 mars 2003
Mont Royal - le soir
Les sentiers sont enneigés, mais agréables et le temps file très vite. Bientôt, la nuit est tombée et je me résigne à retourner vers mon auto. Je remarque alors que plusieurs skieurs continuent comme si rien n’était. Le parc ne ferme-t-il pas au couché du soleil? Pas pour ces gens-là en tout cas, alors je décide de continuer moi aussi. Il fait nuit, mais la «pollution lumineuse» montréalaise, réfléchie par l’épais plafond nuageux, plonge la montagne dans une clarté laiteuse. Chose certaine, il fait bien moins noir que sur le «sentier illuminé» du parc d’Oka.
Je continue jusqu’à 19h30 en profitant du spectacle qu'offre les lumières de la ville et la croix du Mont-Royal. Je croise une bonne douzaine de skieurs sans oser leur demander si la randonnée de nuit sur le Mont Royal est une habitude pour eux. Au stationnement, j’aperçois même une dame dans la soixantaine qui se prépare à se lancer en piste. Moi qui croyait que se promener sur le Mont Royal la nuit était interdit, voire dangereux!
Me voilà détrompé.
Île-de-la-Visitation
Les trois sentiers du parc sont complètement plats. Le plus intéressant est le «Lièvre», une boucle de 2,8 kilomètres qui fait le tour de l'île de la Visitation et permet d'admirer la rivière des Prairies.
Le plus long sentier longe la rivière sur l'île de Montréal pendant 3,8 kilomètres. Il passe si près des habitations qu'on a l'impression de skier dans la cour arrière des résidents!
En somme, ce n'est guère excitant. De tous les parcs-nature de l'île de Montréal, c'est sans doute celui-ci qui présente le moins d'intérêt pour les skieurs. À laisser aux habitants du coin...
Rivière des Mille-îles
03 mars 2003
Ski de fond Gai-Luron
Son sentier le plus intéressant est la boucle L, qui fait sept kilomètres et passe par le refuge chauffé du centre. C'est le seul sentier du centre classé «Expert», mais une fois en piste on se rend vite compte que le parcours est plutôt de niveau intermédiaire. Au bout de quatre kilomètres, on atteint le refuge, une humble cabane en «plywood» qui affichait complet lors de notre passage. Les trois derniers kilomètres du sentier sont les plus intéressants puisqu'ils comportent quelques bonnes descentes. À partir du sentier L, on peut aussi emprunter les boucles B et C, deux «rallonges» qui donnent un trajet de onze kilomètres.
Le centre de ski de fond Gai-Luron comprend quatre autres sentiers plus faciles convenant parfaitement au ski en famille. Entretenues à l'aide de dameuses de premier ordre, les pistes sont larges et parfaitement tracées. Le meilleur centre de la région de Saint-Jérome à mon avis.
02 mars 2003
La Montagne Coupée
À La Montagne Coupée, même les sentiers classés faciles ne manquent pas de zeste. La boucle de 4,5 kilomètres monte et descend dans un petit boisé puis un champ. Il y a quelques belles descentes, des virages serrés et on a une belle vue sur la fameuse montagne coupée.
J’ai aussi bien aimé la boucle de 1,5 kilomètre qui grimpe à flanc de montagne… puis redescend tout de suite. Dommage qu’elle soit si courte.
Les sentiers plus difficiles sont encore meilleurs. Je vous recommande en particulier la boucle de 6 kilomètres réservée au style classique qui serpente en forêt. La piste est serrée et offre un bel enchaînement de montées et de descentes. Elle comporte aussi plusieurs beaux passages techniques comme des virages en dévers et en lacet.
J'ai eu aussi un coup de coeur pour la boucle de 9 kilomètres, qui descend vers la rivière l’Assomption. Tracé à la fois pour le style classique et le patinage, le parcours comme par une série de spectaculaires descentes nous menant jusqu’au bord de la rivière. De vieux bâtiments de ferme abandonnés décorent le bord du sentier et le paysage montagneux est à couper le souffle.
Comme on descend toute la première partie du trajet, il faut bien finir par remonter et c’est ce qu’on fait sur les trois ou quatre derniers kilomètres constituent une rude épreuve. Tout simplement un des plus beaux sentiers que j'ai eu la chance de parcourir.
24 février 2003
Parc du Domaine Vert
Côté relief, c'est le calme plat. Mêmes les parcours classés difficiles sont très plats. Seuls quelques courtes descentes faciles ajoutent du piquant à la randonnée. Les sentiers restent toutefois très agréables, surtout du côté ouest de la montée Sainte-Marianne.
La longue piste «La Lièvre» et la boucle «La Perdrière» sont particulièrement attrayantes. La traversée de la montée Sainte-Marianne se fait via un tunnel, alors on n’a pas besoin d’enlever nos skis.
En résumé: une belle destination pour le Montréalais qui se sent à l’étroit dans les parcs-nature de la ville de Montréal et n’a pas envie de rouler jusque dans les Laurentides.
20 février 2003
Parc d'Oka - le soir
Première constatation en arrivant au parc vers 19h: ce n'est pas exactement la cohue. Il y a seulement quatre voitures dans le stationnement. Une fois sur la piste 2, une boucle de quatre kilomètres aménagée pour le classique et le patinage, je constate également que le mot «illuminé» constitue une légère exagération. Le sentier est éclairé par de simples ampoules disposées à hauteur d'homme à plusieurs mètres les unes des autres. La plupart du temps, je ne vois même pas le spatule de mes skis!
Peu importe. Les conditions sont parfaites, la piste est déserte et ça va tellement vite que je n'ai même pas le temps de me rendre compte que le parcours est complètement plat. Je boucle deux tours à la vitesse de l'éclair et à 21h je suis au restaurant Chez Gérard en train d'engloutir un hot chicken.
10 février 2003
Parc du Mont Saint-Bruno
D’abord, le positif. Les sentiers du parc comptent parmi les mieux aménagés et les mieux tracés de toute la région montréalaise, tant pour le style classique que pour le pas de patin. Comme on se trouve sur le mont Saint-Bruno, les montées et les descentes ne manquent pas et tous les sentiers sont suffisamment larges pour qu’on ait du plaisir à dévaler les pentes plutôt que la frousse. Le parc a sa randonnée classique : la boucle No 1, un circuit de 8,9 kilomètres classé «difficile» et passant à proximité des cinq lacs du parc. Les deux derniers kilomètres, alors qu’on redescend vers le chalet d’accueil, sont particulièrement agréables.
Le hic, c’est que le parc déborde de monde la fin de semaine – du moins c’est mon expérience. Il arrive souvent qu’on skie en file indienne, en particulier sur la boucle No 1 qui est très fréquentée. On repassera pour la détente loin de la cohue urbaine! Au prix que ça coûte, c’est un peu frustrant. Alors si vous avez la chance d'y aller en semaine...
03 février 2003
La Randonnée - Brownsburg
Le centre offre 24 kilomètres de pistes bien entretenues et réservées au style classique. Le sentier «La Rivière», qui comme son nom l'indique longe la rivière Dalesville, est particulièrement attrayant, bien qu'un brin casse-cou dans des conditions difficiles. Un refuge chauffé situé à quelques kilomètres en forêt permet de faire une halte au chaud.
20 janvier 2003
Sentiers de la Presqu'île
Situé à une vingtaine de minutes de Montréal, non loin de l’autoroute 40, le centre est facile d’accès, mais offre du ski de qualité moyenne. Tracés en terrain plat, ses neufs sentiers n’ont rien de bien excitants et conviennent surtout au ski en famille. Skieurs sportifs cherchant un endroit où s’entraîner s’abstenir. Et comme les pistes arpentent toutes le même bout de terrain, elles n’offrent guère de variété.
La spécialité du centre, c’est la promenade tranquille en forêt... et bien sûr les chiens. Ils étaient nombreux lors de notre passage et il faut bien avouer que ça crée une ambiance chaleureuse.
Autre point positif: le chalet du centre est accueillant et pourvu d’un comptoir lunch. Incontournable... si vous avez un chien.
19 janvier 2003
Mont Royal
Le Mont Royal est de très loin mon endroit préféré pour faire du ski de fond sur l’île de Montréal. La montagne est sillonnée d’une vingtaine de kilomètres de pistes qui exploitent très bien le relief des lieux.
Mon sentier favori: la piste 2, une boucle de 5,3 kilomètres classée difficile qui part du chalet du lac des Castor et passe notamment près de la croix du Mont Royal. C' est un sentier de très haut calibre comportant plusieurs belles descentes et offrant quelques beaux points de vue sur Montréal.
Le sentier devient vraiment intéressant après qu'on ait passé dans un tunnel menant au secteur entourant la croix du Mont-Royal. On s'enfonce ensuite dans un boisé où on enchaîne les montées et les descentes. On repasse dans le tunnel un peu plus tard, puis on s'engage dans la descente la plus rapide du réseau. Un superbe parcours quand les conditions sont bonnes.
J’ai aussi beaucoup d’affection pour la piste 4, une autre boucle classée difficile s'étendant dans un coin retiré de la montagne. Dommage qu'elle ne fasse que 1,5 kilomètre.
Le réseau du Mont-Royal comprend au total sept sentiers. Deux sont réservés au patinage. On peut partir du chalet du lac des Castors au sommet de la montagne ou du monument Georges-Étienne Cartier sur l'avenue du Parc.
La fin de semaine, le nombre de skieurs en piste dépasse souvent mon seuil de tolérance personnelle. C’est pourquoi je préfère fréquenter le Mont Royal le soir, alors que les lumières de la ville donne une toute autre dimension à l’expérience.