28 février 2023

En visite chez Les Éclairs de Gaspé

 
COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT

 

Ce n’était pas ma première visite au club de ski Les Éclairs de Gaspé, mais ma seconde.

 

Lors de ma première, en 2017, j’avais fait une randonnée sur la Rooney, une piste qui traverse le réseau de sentier qu’on peut emprunter dans les deux directions.

 

Aujourd’hui, mon objectif était de faire le grand tour du domaine skiable. Je me suis donc mis en route pour faire le parcours Saint-Jean qui forme une boucle longue de 12,5 kilomètres.  

 

Ce trajet commence par une bonne descente plutôt grisante. Puis on traverse un secteur où les zones forestières altèrent avec des zones aménagées.

 

Ensuite, il faut remonter le dénivelé qu’on a descendu plus tôt pour atteindre un secteur nommé Le Plateau. C’est la section la plus élevée du parcours  et il est possible de l’emprunter dans les deux sens si on souhaite profiter de la vue sans devoir négocier des montées et descentes significatives.

 

Le point de départ de toutes les boucles du club

Un aperçu du Plateau

Revenu au chalet, je me suis rendu compte que j’avais complété mon parcours plus vite que prévu, les conditions de glisse étant propices pour filer à la vitesse de l’éclair…

 

Je suis donc parti de plus belle pour faire le parcours Forêt verte. Cette boucle de 5 kilomètres nous offre une descente grisante suivie d’une remontée en douceur, en pleine forêt boréale.

 

Conclusion : les amateurs de style classique comme les adeptes du pas de patin peuvent trouver leur compte sur le réseau des Éclairs de Gaspé. Les divers trajets sont tracés dans les deux styles, hormis la Rooney et le secteur du plateau qui sont réservés au classique. 

 

Difficile de demander mieux comme entretien.

En Gaspésie, les montagnes ne sont jamais bien loin.


27 février 2023

Bienvenue au Chalet du Pont-Rouge

COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT

Le club du Chalet du Pont-Rouge est le seul site officiel de ski de fond que j’ai pu localiser dans la MRC de Percé.

Le club est situé environ 25 km du mythique rocher. À mon arrivée, j’ai été surpris par la grande dimension du chalet.  Une fois à l’intérieur, je me suis rendu compte que c’est un bâtiment à usages multiples. En plus de servir de chalet de ski de fond, Il abrite un restaurant et sert aussi de salle communautaire où on joue notamment au bingo.

 

De son côté, le domaine skiable se divise en deux secteurs. Le côté nord est le plus étendu : les pistes 6 à 9 se déploient sur une distance de 25 km. Alors que du côté sud, les pistes 1 à 5 s’étendent sur 15 km!

 

Cap au nord

 

J’ai commencé par explorer le secteur nord.

 

La piste 6 m’a vite conduit loin de l’effervescence qui régnait au chalet d’accueil. On y skie à flanc de coteau sur un trajet riche en montées et des descentes techniques.

 

La piste 7 commence au bout de la 6. Elle traverse une zone d’exploitation forestière. Les coupes en damier succèdent aux zones de plantation. Vues panoramiques garanties dans de secteur-là.

 

Comme je voulais me rendre aussi loin possible sur le réseau, j’ai ensuite pris le sentier 8 pour retourner en forêt et rallier la piste 9.  Celle-ci forme une grande boucle de cinq kilomètres ponctuée de montées et descentes corsées. C’est le sentier du réseau qui comporte le plus de défis techniques et je l’ai bien apprécié. 

 

Le sentier 8 court entre deux murs de conifères

Le regard porte loin dans une jeune plantation d'arbreds.
 Vers le sud 

 

Le secteur sud est plus familial que le nord tant par la longueur des itinéraires que des accidents de terrain rencontrés.

 

Découverte surprenante: les pistes 1 et 2 sont pourvues d’un système d’éclairage pour le ski de soirée. C’est pittoresque comme installation : le parcours est bordé de grands poteaux de bois au sommet desquels on aperçoit de bonnes vieilles ampoules électriques. Cela doit être magique de skier la nuit sous cette lignée lumineuse.  

 

De mon côté, comme je désirais faire un trajet d’environ 45 minutes, j’ai opté pour la piste 3 où j’ai fait le tour d’un étang qui était bucolique sous le soleil de la fin d’après-midi.

Un de ces jours, il va falloir que je remette les skis au Chalet du Pont-Rouge pour compléter mon exploration et surtout faire une sortie nocturne sous l’éclairage artificiel! 

 

La porte d'entrée du secteur sud.
Des poteaux et des ampoules, c'est tout ce que ça prend pour éclairer une piste de ski.

Environ 90% du Chalet du Pont-Rouge. Le reste est hors-cadre! 
  
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

26 février 2023

Les trésors de la Sheppard

Si je me fie à mon expérience de cette fin de semaine, le sentier Sheppard à Sainte-Adèle a au moins un attrait: il est beaucoup moins fréquenté que la moyenne des pistes de ski d'arrière-pays des Pays-d'en-Haut. 

Ce week-end, alors que d'autres pistes du secteur comme la Maple Leaf et la Grignon étaient usées par le passage des skieurs, j'ai fait deux randonnées dans de la neige presque vierge. Sans croiser personne samedi. Et en croisant seulement trois skieurs dimanche. 

La meilleure façon de découvrir la Sheppard est de partir du stationnement du lac Lucerne et de faire un peu plus d'un kilomètre sur la Maple Leaf pour rallier son extrémité nord. Mais on peut aussi l'approcher par le sud en skiant un peu plus d'un kilomètre sur le P'tit Train du Nord à partir de Sainte-Marguerite Station. 

Je l'ai prise par le nord samedi et dimanche. En descendant vers le sud, on commence par traverser le lac Pas de Poisson. Qui était magnifique aujourd'hui sous la neige et le soleil. 

Du lac, on aperçoit les deux collines qui servent d'écrin à un des «trésors» de la Sheppard: un superbe col par où le sentier se faufile après avoir traversé le chemin du lac Léon et grimpé à 410 mètres d'altitude. 

Le lac Pas de Poisson avec au loin les deux collines entre lesquelles se faufile la Shepperd.
La plus impressionnante falaise au sommet du col
Mieux vaut prévenir que guérir une tête fêlée...
Très belle section de la Sheppard au sud du col.
Le décor se referme sur nous quand on arrive en haut. Les sommets de deux collines serrent de près le sentier. Celle à l'ouest est la plus spectaculaire avec ses falaises chargées de glace.

Mieux vaut jouer de prudence quand on descend du sommet du col jusqu'au P'tit Train du Nord. La descente est un brin chaotique parce qu'elle longe par grands bouts un ruisseau. Creux, bosses et deux arbres tombés à travers la piste nous attendent en embuscade. 

Les autres «trésors» de la Sheppard se trouvent au sud du P'tit Train du Nord. 

Ce coin-là est un brin mystérieux . Il es surtout fréquenté par des raquetteurs et des skieurs qui habitent dans le secteur. La Sheppard serpente jusqu'au bord de la rivière du Nord en perdant encore une cinquantaine de mètres d'altitude. Et elle est flanquée de plusieurs autres sentiers interreliés.

Tout ça forme un mini réseau agréable  à explorer même s'il n'y pas de signalisation et qu'on ne sait pas toujours où on s'en va. 

Certains sentiers figurent sur Openskimap, d'autres pas. Mais comme on est confiné dans un triangle entre le Golf Alpine, la rivière du Nord et le P'tit Train du Nord, on finit toujours par se retrouver. 

Les trésors à découvrir sont nombreux dans ce petit bout de forêt. Le plus spectaculaire est une ruine tellement vaste que j'ai d'abord prise pour une ancienne église quand je suis tombé dessus il y a quelques hivers.

La façade du manoir qui tient toujours debout.

Malchance: un gros arbre est tombé en plein sur le caveau près du manoir


Cette cheminée est tout ce qui reste d'une maison qui se dressait au bord de la rivière du Nord.
J'ai appris dans cet article qu'il s'agit plutôt des restes d'un manoir construit il y a des lustres par Jules Timmins, le riche industriel qui a lancé l'exploitation minière à
Schefferville dans les années 50. 

Bref, on parle d'un gars qui avait les moyens de se payer un gros manoir.

Il y a une autre ruine au bord de la rivière du Nord: une maison ou un chalet dont il ne reste que la cheminée qui se dresse comme un totem sur la berge. Et non loin du site d'un ancien camp équestre où il y a des hauts-parleurs perchés dans des arbres.

On peut aussi faire quelques bonnes descentes dans le secteur. 

La plus agréable se trouve sur un chemin qui devait servir à se rendre au manoir dans le bon vieux temps. Elle passe devant un caveau qui servait sans doute de chambre froide à l'époque. 

La descente facile près de la ruine du manoir

Les seuls panneaux de signalisation que j'ai trouvés dans ce secteur.

Un haut-parleur perché dans un arbre en plein bois, ça surprend.
Les deux autres descentes dignes de mention sont plus sportives. Elles empruntent deux coulées abruptes où il y pas mal de repousses qui nous fouettent au passage pendant qu'on descend vers le Golf Alpine.
Mettons qu'il faut une certaine habileté pour s'aventurer dans ces deux-là.

Parlant de descente, la Sheppard nous en offre aussi une belle quand on descend du sommet du col en direction nord.

La pente est plus douce de côté et on a une cinquantaine de mètres de dénivelé à se mettre sous les skis. Rien d'extraordinairement excitant, mais il y a quand même une section où on descend sans interruption pendant plus d'une minute.

Le genre de descente que je peux dévaler téléphone à la main...

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap

En ski de fond à Bonaventure

COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT
 
Le club de ski le Tourbillon de Bonaventure se situe à une dizaine de kilomètres en remontant le cours de la rivière Bonaventure. 
 
Depuis ses débuts, son chalet d’accueil est un restaurant et un relais pour motoneigistes. Plus récemment, le site a diversifié ses activités en offrant des sports de plein air tel que le ski de fond.
 
Le départ en ski se fait tout juste en arrière du chalet, via la piste 1. Ce sentier d’accès nous conduit vers une sorte d’échangeur pour fondeurs. C’est à partir de ce point que toutes les autres pistes débutent. 
 
De là, j’ai décidé d’enchaîner en ordre chronologique les pistes 2 à 5 afin de faire le grand tour du réseau.

Le chalet d'accueil du club.

Le départ des pistes.
La piste 2 forme un énorme rond-point qui donne accès aux sentiers 3 et 4. J’ai enchaîné avec la 3 qui traverse une grande forêt de cèdres géants. J’y ai croisé un monsieur qui était de très bonne humeur que je me suis permis de photographier dans la cédrière.

J’ai ensuite suivi le parcours en lacet de la piste 4 qui monte et descend d’un grand plateau, il y avait une très belle luminosité d’une fin d’après-midi de février. 
 
Le sentier 5 s’appelle aussi la Plaisante et porte bien son nom. Elle descend du plateau avec des petits vallons, sur quelques kilomètres. 
 
Je me suis laissé descendre en donnant un coup de bâton aux creux des vallons, afin de conserver mon erre d’aller et je suis vite revenu à l’échangeur.
 
Après ça, j’ai voulu explorer une nouvelle carte qui ne figurait pas sur la carte que j’Avais en ma possession, la 6. C’est un trajet alternatif de retour vers le chalet qui traverse un vaste pré.   
 
Voilà à quoi ressemble le ski au club Le Tourbillon à Bonaventure!    

La piste 4 sillonne une jeune forêt...

Et la 6 traverse une prairie.

25 février 2023

Une randonnée à Maria

COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT
 
Le centre de ski de fond de Maria est le second que j’ai visité dans la région de la Baie-des-Chaleurs.

À mon arrivée, j'ai découvert que le club de ski dispose d’un vaste et moderne chalet d’accueil. C’est très agréable de casser la croûte à proximité du grand foyer.

 

Après avoir payé mon droit d’accès de 7$, j’ai pris la direction de la piste 1 qui nous permet d’admirer la rivière Verte qui coule paisiblement vers le village de Maria. La piste remonte le cours de la rivière et forme une boucle le long de ses deux rives.  

 

Une passerelle sur la rivière Verte.

Pour explorer l’arrière-pays, j’ai ensuite pris  la piste #2 qui est de calibre intermédiaire qui permet de suivre les méandres de la rivière sur 4 km et jusqu’à un refuge où j’ai mis une bûche avant de revenir sur mes pas.

 

En quête de défi, j’ai ensuite parcouru la piste 3 et j’ai trouvé exactement ce que je cherchais. Longueur, grosses montées, descentes soutenues… Cette piste nous en met plein les skis au niveau technique. Je les recommande en particulier aux amateurs de vitesse.  

 

Ce sentier-là donne aussi accès à un refuge situé sur un sommet et qui paraît bien petit quand on l’aperçoit depuis le bas de la dernière montée.

 

La piste 4 commence à quelques pas de ce refuge. Elle comporte une descente mémorable suivie d’une montée qui fait travailler nos jambes et nos poumons.

 

J’avais fait assez d’exercices après ça, alors je suis rentré par la piste 1 jusqu’au chalet d’accueil où j’ai mangé un morceau bien mérité!

 


Le début d'une grosse descente.

Le refuge au sommet de la piste 3.


Un des refuges sur le réseau.
Le pavillon d'accueil du centre.


Un phare à ski à New Richmond

COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT

Ça faisait un longtemps que je voulais aller voir le site du club de ski de fond de New Richmond, notamment pour avoir le plaisir de visiter ce village historique qui doit son existence à l’indépendance américaine. 

 

Très bref détour historique: la région de New Richmond a été colonisée par des loyalistes qui ont fui les États-Unis pour se réfugier dans une colonie britannique, The province of Quebec. Beaucoup de loyalistes se sont installés en Ontario et dans les Cantons-de-l’Est. Mais d’autres ont plutôt élu domicile dans la Baie des Chaleurs et New Richmond est l’épicentre de cette présence anglaise en Gaspésie.

 

Une des traces de cette période est le Village Gaspésien de l’Héritage Britannique, une sorte de Village Québécois d’Antan version loyaliste. C’est sur ce site que sont tracés les sentiers du club de ski de fond de New Richmond.

 

Le chalet d’accueil est en mode libre-service : on peut s’y habiller, cirer ses skis, manger et payer son droit d’accès de 5$ en le déposant dans une boîte.

 

Une fois sur vos skis, je vous recommande de débuter par la piste pour débutants. Tracé pour le classique et le pas de patin, ce sentier nous amène faire le tour du village historique qui est très pittoresque.

 

L'église Anglicane du village de l'Héritage Britannique...

Et le four près duquel passe la piste débutante.

Ensuite, si vous êtes un skieur classique, je vous suggère d’aller faire le grand tour de la piste Le phare qui mène à… un phare, rien de moins.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas souvent l’occasion de skier à proximité d’un phare. La forêt boréale qu’on traverse sur ce sentier est tantôt parfois sombre et parfois lumineuse. Et il y un parcours parallèle destiné au pas de patin.

 

En cette fin du mois de février, il y a une luminosité qui est très particulière à cette période de l’hiver. Pour en profiter à son maximum, je suis allé faire le tour de la piste Le Plateau qui est tracée dans une vaste clairière où le regard porte loin.  

 

Ma séance de luminothérapie a été succès. En revanche, je ne sais pas ce qui se cache sous la neige dans  cette immense zone défrichée.

 

Conclusion : si vous êtes un amateur de patrimoine bâti et de ski de fond, le club de ski de New Richmond a de quoi vous combler!  

 

Une très belle section de sentier tracée dans une coulée

Quand je vous disais que le regard porte loin sur le sentier Le Plateau.

Le chalet d'accueil du club.

À la découverte de La Mélèzière

COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT
 
Le centre de plein air La Mélèzière est situé à mi-chemin entre les villages Caplan et Saint-Alphonse de Caplan, à l’intérieur des terres.
 
Sur place, une équipe de bénévoles assure la présence au chalet et ils sont de bon conseil pour nous aider à choisir un itinéraire qui corresponde à nos aspirations. Le tarif d’accès et d’un modeste 5$.

 

Pour ma part, lorsque je visite, je visite! Alors je suis parti avec l’idée de faire le parcours le plus long : la piste 7 qui s’étale sur un peu plus de 11 km.

 

Ce sentier traverse une grande variété d’écosystèmes : cédrière, mélèzière, pessière, marais et divers paysages modifiés par l’humain comme des terres agricoles et des éoliennes qu’on voit de loin.

 

En cours de route, j’ai décidé de suivre la piste 6 dans sa partie médiane pour raccourir mon trajet à 10 km. Il faut savoir qu’à l’approche des éoliennes, il y a des montées et des descentes soutenues.

 

On se croirait sur un chemin de fer en arrivant à cette fourche.

L'endroit où j'ai laissé la 7 pour bifurquer sur la 6.

 Une fois revenu au chalet, je voulais voir un autre secteur du réseau de sentiers. Il faut savoir que les pistes 5-6-7 s’étendent en direction sud-est, vers l’arrière-pays, tandis que les 1-2-3-4 se déploient vers le nord-ouest.
 
Les trajets sont plus courts dans ce secteur. J’ai décidé d’emprunter la piste 3 pour explorer la majeure partie de ce secteur sans parcourir plus de 5 km. Et j’ai eu la chance d’explorer de l’intérieur une immense cédrière.

 

En conclusion, je veux faire un clin d’œil à un homme originaire de Saint-Alphonse de Caplan qui a eu une influence notable dans mon parcours académique. Cet homme de lettres et d’une grande érudition m'a incité à faire des études supérieures.

 

Monsieur Saint-Onge, j’ai enfin vu votre village natal et j’y ai même skié. Où que vous soyez, je vous remercie pour votre générosité.

 

Le départ des sentiers 1-2-3-4

Toujours agréable de skier en terrain découvert quand il fait soleil.


24 février 2023

Conquis par les Arpents Verts

 COLLABORATION SPÉCIALE DOMINIQUE LAMBERT

Mon séjour dans la région de la baie des Chaleurs a commencé en force au centre de ski de fond les Arpents Verts de Carleton-sur-Mer.

J’ai déjà visité plus de 200 centres de ski de fond et je vous dis d’emblée que les Arpents Verts figurent maintenant dans mon top 10 personnel.

 

À mon arrivée, j’étais parti en grande : je voulais faire le grand tour du réseau en un après-midi; mais les caractéristiques techniques de pistes m’ont forcé à réviser mon plan en cours de route.  

 

J’ai commencé ma journée sur le sentier de la rivière. Au pied des montagnes, cette piste serpente en bordure de la rivière Stewatt qu’elle traverse à de nombreuses reprises via une série de passerelles. Le paysage est bucolique et empreint de sérénité.

Une des passerelles sur le sentier de la Rivière

L'entrée du sentier de la Montagne

Un virage en épingle digne du Grand Prix de Monaco.

À la recherche de défis techniques, j’ai ensuite bifurqué sur la piste de la Montagne. Wow, tout simplement, cette piste est sublime ! Elle nous fait grimper en douceur le versant est des montagnes qui encadrent la rivière. On monte, on monte et la rivière en contrebas devient de plus en plus petite et lointaine. J’ai adoré ses virages en épingle et la vue panoramique sur la vallée qu’elle nous offre.

 

Défi suivant: le sentier des Côtes. C’est sur cette piste que j’ai atteint le point le plus élevé de mon parcours et atteint le plus beau point de vue.

 

Après une longue ascension et un dernier virage en épingle, j’ai amorcé ma descente. Avec une variant entre 12 et 18 degrés, sur une pente soutenue, c’était assez griasant comme expérience! 

 

J’aurais bien voulu répéter l’exercice, mais le soleil baissait de plus en plus. À partir du refuge #2, je suis donc revenu sagement vers le chalet d’accueil en suivant la piste de la rivière qui épouse les méandres de la Stewatt.

 

Je prévois déjà revenir dans un avenir prochain. Mon objectif sera de tester le sentier Le Samuel. Je crois bien que cette celui-ci figure parmi les pistes de ski de fond les plus techniques de l’est du Canada en raison de sa longueur et de l’inclinaison de ses montées et descentes. J’ai hâte de m’y aventurer avec un sac à dos, un lunch et mes skis avec carres de métal. 

La signalisation est exemplaire aux Arpents Verts. On a même droit à une description des sentiers!

Toujours un plaisir d'emprunter un étroit sentier tracé simple.

Le chalet d'accueil du centre a fière allure lui aussi.

 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.