Beaucoup de Québécois vont dans les Rocheuses pour faire du ski alpin dans la poudreuse. Moi
aujourd’hui, j’ai plutôt eu le plaisir de faire du ski de fond dans de la
poudreuse fraîchement tombée sur la région de Lake Louise.
Pendant
toute ma randonnée, j’ai fait la «première trace» dans les pistes que j’ai
empruntées. Dans un bon cinq centimètres de neige fraîche recouvrant des sillons
bien tracés.
J’ai
vécu ce beau moment sur les sentiers de la rivière Pipestone, à deux pas du
village de Lake Louise. Trois pistes forment à cet endroit un mini réseau qui m’a
totalement conquis.
Le beau
soleil et la neige fraîche ajoutaient de la magie, bien sûr. Mais les sentiers
de la rivière Pipestone sont aussi en plein dans mon genre: étroits,
vallonnés et taillés dans un magnifique coin de nature.
Comme
ç’a l’air d’être souvent le cas dans le parc national de Banff, on skie la
plupart du temps entre deux murs d’immenses conifères. Mais on traverse aussi
quelques éclaircies où le regard porte loin.
Il
y a plusieurs sentiers de ski de fond dans le secteur de Lake Louise, mais je
pense avoir frappé le gros lot en parcourant ceux de la rivière Pipestone. En
terminant ma randonnée, j’ai d’ailleurs croisé une skieuse d’origine québécoise
qui avait l’air de bien connaître le coin et qui m’a dit que ces pistes-là
étaient ses préférées dans le secteur.
Après
cette randonnée magique, je suis allé faire un tour du côté de l’hôtel Château Lake
Louise où il y a un autre petit réseau de sentiers que j’ai à peine eu le temps
d’explorer. Surtout que j’ai perdu du temps à batifoler sur le lac Louise…
Côté
ski de fond, le bilan est plus nuancé. Disons que mon voyage en Alberta m’a surtout
fait réaliser à quel point le Québec est un paradis du ski de fond. Plusieurs
joyaux du ski de fond québécois sont tout simplement sans pareil ailleurs en
Amérique du Nord.
Je
pense au mont Royal, où on peut faire du ski de fond en montagne au beau milieu
d’une métropole. Je pense à la région des Laurentides, à sa myriade de centres
de ski de fond et à ses villages reliés par le P’tit Train du Nord et plusieurs
pistes d’arrière-pays. Je pense aux énormes réseaux de sentiers du mont
Sainte-Anne et du parc de la Gatineau. Et je pense à tous ces comités de
bénévoles qui tiennent à bout de bras des réseaux de sentiers où j’enverrais
sans hésiter n’importe quel touriste, dans des localités comme Charlesbourg,
Richmond, Les Éboulements, L’Islet et Sainte-Catherine-de-Hatley, pour nommer
ceux qui me viennent en premier à l’esprit.
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