Avez-vous
déjà eu l’impression de ne pas être à la hauteur du sentier où vous skiez ?
C’est
ce qui m’est arrivé aujourd’hui, au Canmore Nordic Centre, l'endroit
où ont eu lieu les compétitions de ski de fond des Jeux olympiques de Calgary
en 1988.
Eh
oui, je suis rendu en Alberta. Pour une semaine de ski dans les Rocheuses canadiennes. Et j’ai
donc fait mes premiers pas alternatifs dans la province de Stephen Harper à
Canmore, dans un centre de ski de fond que j’ai trouvé à la fois impressionnant
et un brin rébarbatif.
L’impressionnant,
ce sont les pistes de course du centre, conçues spécialement pour épuiser les
skieurs de calibre olympique. Des pistes qui montent et descendent comme des montagnes
russes, et où je me suis senti un peu ridicule à glisser tranquillement sur mes
skis classiques alors que je me faisais allégrement dépasser par des pros du
pas de patin.
Si
jamais vous visitez l’endroit, je vous recommande les pistes de course qui se
trouvent en contrebas du pavillon d’accueil du centre. Elles serpentent dans
une épaisse forêt et je les ai trouvées plus excitantes et moins humiliantes
que celles qui surplombent le pavillon d’accueil, où on skie plus à découvert.
Qu’est-ce
qu’on peut reprocher à un centre de ski de fond conçu pour accueillir l’élite
internationale ? Justement d’être avant tout conçu pour accueillir l’élite
internationale plutôt que les «touristes» dans mon genre.
L’immense stadium où on prend le départ est spectaculaire, mais très exposée aux vents. Toutes les pistes que j’ai faites étaient très larges et pas spécialement coquettes – si on fait abstraction de l’extraordinaire panorama que forment les montagnes tout autour du centre.
L’immense stadium où on prend le départ est spectaculaire, mais très exposée aux vents. Toutes les pistes que j’ai faites étaient très larges et pas spécialement coquettes – si on fait abstraction de l’extraordinaire panorama que forment les montagnes tout autour du centre.
La piste la plus touristique est la «Banff Trail», qui passe par un refuge chauffé d’où la vue est superbe. Mais ce sentier-là aussi est aussi large qu’une autoroute et plutôt plat. Bref, rien de très excitant.
Bien sûr, je suis loin d'avoir vu toutes les pistes du centre. Plusieurs étaient fermées pour cause de manque de neige lors de mon passage. Et celles qui étaient ouvertes étaient recouvertes de neige artificielle.
Le centre possède en effet toute une batterie de canons à neige dont il se sert allègrement pour ouvrir ses principaux sentiers. On en n'est pas encore là au Québec!
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1 commentaire:
Effectivement on est pas encore là , quand je pense que la #2 à St-Bruno pourrait bénificier des tuyaux des canons à neige du centre alpin juste à côté ( qui est locataire du parc ... ) . Merci C-pacque à 23 $ la shot .
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