J’ai
pris une chance aujourd’hui en allant faire de la randonnée nordique après la
pluie qu’on a eue cette semaine. Mais j’ai fini par avoir du fun grâce à la
piste Élan… et surtout grâce à mes «skis char d’assaut».
J’ai
fait deux excursions sur le sentier Élan, qui fait partie du réseau entretenu par Plein Air Sainte-Adèle. Une, courte et pénible, sur mes skis
nordiques ordinaires qui sont des Backcountry 70 de Salomon; et une autre, pas
mal plus longue et agréable, sur mes skis Kom, des planches courtes et larges développées
par Altaï Ski, la compagnie qui fabrique aussi les skis Hok.
Les
conditions étaient difficiles aujourd’hui dans ce coin-là. Je suis parti du
stationnement du mont Durocher, pas tellement loin du P’tit Train du Nord et de
la gare de Sainte-Adèle. Et j’ai trouvé dans la forêt une croûte mince
recouvrant une couche de neige plus molle où c’était assez pénible d’ouvrir la
trace et où la moindre descente devenait une occasion de prendre une bonne
fouille sur mes skis nordiques ordinaires.
Heureusement,
j’avais mes skis Kom dans ma voiture et j’ai eu la brillante d’idée de
rebrousser chemin pour les essayer. J’ai tout de suite su que j’avais frappé le
gros lot quand je me suis lancé dans une petite descente et que je n’ai eu
aucun mal à flotter sur la croûte et à louvoyer pour suivre le tracé.
C’est
donc ainsi équipé que j’ai suivi la piste Élan en direction nord-est. C’est un
sentier de randonnée nordique que je qualifierais d’«abordable» parce
qu’il est relativement large, assez peu tortueux, et très bien balisé à coup de
balises brunes décorées d’une tête d’élan.
Juste
un peu montant au départ, le sentier se met à grimper sérieusement après un
bout où il faut marcher dans une rue pour reprendre le sentier à côté d’une
maison.
On
commence alors à gravir le mont Grand Élan. Cette section de la piste avait été
tapée par des raquetteurs. Ce qui, je dois dire, a considérablement facilité ma
progression. Reste qu’il s’agit d’une piste qui est censée être réservée aux
skieurs. Mais comme il y a du monde qui habite tout près, j’imagine que la
piste reçoit souvent ce genre de visite.
C’est
sur le chemin du retour, en redescendant la montagne, que j’ai vraiment eu du
plaisir sur mes gros skis. J’ai pu descendre à bonne allure, mais en gardant le
contrôle, en glissant la plupart du temps dans l’étroit couloir de neige damée et
en sortant dans la neige vierge à l’occasion pour me ralentir. Un des bons
moments de ma saison, malgré les conditions douteuses.
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