Mieux
vaut tard que jamais.
C’est la morale que je tire de ma randonnée d’aujourd’hui sur le sentier Morillon à Bergeronnes, par une journée froide et venteuse typique de ma Côte-Nord natale.
Ça fait 20 ans que cette piste de ski de fond existe. Et ça fait 20 ans que je passe juste à côté tous les hivers sans soupçonner son existence.
Partant de l’aéroport de Bergeronnes et s’étirant sur environ 5 kilomètres, ce sentier a surtout le mérite de nous faire côtoyer le fleuve Saint-Laurent.
Le sentier Morillon est entretenu mécaniquement par des bénévoles, mais ce matin je les ai devancés sur place. Voilà pourquoi j’ai fait randonnée en partie dans cinq centimètres de neige vierge tombés durant la nuit et en partie dans la trace de la motoneige d’un bénévole qui commençait à damer la piste.
C’est une de ces pistes où plus on va loin et plus on est récompensé pour nos efforts.
Quand on prend le départ, on fait d’abord un kilomètre dans un banal boisé où je n’ai jamais eu envie de sortir mon appareil photo.
C’est la morale que je tire de ma randonnée d’aujourd’hui sur le sentier Morillon à Bergeronnes, par une journée froide et venteuse typique de ma Côte-Nord natale.
Ça fait 20 ans que cette piste de ski de fond existe. Et ça fait 20 ans que je passe juste à côté tous les hivers sans soupçonner son existence.
Partant de l’aéroport de Bergeronnes et s’étirant sur environ 5 kilomètres, ce sentier a surtout le mérite de nous faire côtoyer le fleuve Saint-Laurent.
Le sentier Morillon est entretenu mécaniquement par des bénévoles, mais ce matin je les ai devancés sur place. Voilà pourquoi j’ai fait randonnée en partie dans cinq centimètres de neige vierge tombés durant la nuit et en partie dans la trace de la motoneige d’un bénévole qui commençait à damer la piste.
C’est une de ces pistes où plus on va loin et plus on est récompensé pour nos efforts.
Quand on prend le départ, on fait d’abord un kilomètre dans un banal boisé où je n’ai jamais eu envie de sortir mon appareil photo.
Mais
ensuite, on traverse une rue et le paysage s’améliore radicalement. On skie pendant
deux kilomètres à travers une forêt d’épinettes chétives et on a l’impression
d’être en pleine taïga.
Plus loin, on fait une première petite descente et on découvre soudain le fleuve qu’on longe ensuite pendant presque deux kilomètres.
Cette section-là est splendide et un peu plus vallonnée que les premiers kilomètres. Même si les rafales de vent n’incitaient pas à la contemplation aujourd’hui, j’ai pris plusieurs photos dans ce secteur.
Plus loin, on fait une première petite descente et on découvre soudain le fleuve qu’on longe ensuite pendant presque deux kilomètres.
Cette section-là est splendide et un peu plus vallonnée que les premiers kilomètres. Même si les rafales de vent n’incitaient pas à la contemplation aujourd’hui, j’ai pris plusieurs photos dans ce secteur.
La
piste aboutit ensuite à un refuge d’où on a une superbe vue sur le fleuve.
C’est là que j’ai mangé mon lunch, réchauffé par le soleil entrant par deux grandes fenêtres. Un «effet de serre» qui m’a fait renoncer à allumer le poêle.
Tout ça donne une piste qui nous en met plein la vue, à défaut de nous faire vivre des émotions fortes. Je n’attendrai sûrement pas un autre 20 ans avant de la parcourir à nouveau.
C’est là que j’ai mangé mon lunch, réchauffé par le soleil entrant par deux grandes fenêtres. Un «effet de serre» qui m’a fait renoncer à allumer le poêle.
Tout ça donne une piste qui nous en met plein la vue, à défaut de nous faire vivre des émotions fortes. Je n’attendrai sûrement pas un autre 20 ans avant de la parcourir à nouveau.
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