C’est la première
chose qui me vient à l’esprit à propos de ma visite au parc régional de la forêt Ouareau, où je voulais aller depuis longtemps pour vous en donner des
nouvelles sur ce blogue.
L’endroit a pas mal
changé depuis ma visite précédente, qui remontait à 2004! Mais il m’a quand
même fait la même impression que je peux vous résumer ainsi: maintenant que mon devoir est accompli, je ne pense
pas retourner skier là de sitôt.
Pourtant, l’essentiel
est là. On a affaire à un très beau réseau de sentiers bien entretenus, taillé
dans un magnifique coin de forêt vierge des Laurentides. Un réseau qui donne
accès à toute un chapelet de jolis petits refuges comme celui-ci.
Ce qui gâte un peu la
sauce, c’est la première impression que nous fait le parc. D’abord, toute
l’infrastructure d’accueil est un peu étrange. Il y a un bâtiment à l’entrée du
parc où il faut entrer pour payer son droit d’accès et qui abrite aussi les
toilettes. Mais ce n’est pas vraiment un pavillon d’accueil. On a plutôt
l’impression d’entrer dans un poste de garde.
Un peu loin, il y a
un chalet pour les skieurs et les raquetteurs où il n’y a de pas d’employé du parc. En tout cas, il
y en n’avait aujourd’hui, un jour de semaine. Le bâtiment était désert et un
brin déprimant.
Malheureusement, ça
ne s’arrange pas quand on se lance en piste. On commence notre randonnée sur
une piste empruntant une large route sans doute carrossable l’été et qui donne
accès au reste du réseau. Et qui m’a donné l'impression d’être sur un chantier forestier
plutôt que dans un parc.
J’ai commencé à avoir
du plaisir quand j’ai bifurqué sur la bretelle nord de la 13. C’est un étroit
sentier qui serpente au pied d’une colline rocheuse pendant toute sa deuxième
moitié. Et qui se termine par une belle descente signalée par un panneau qui
lui aussi m’a donné l’impression d’être sur un chantier.
Ensuite, j’ai repris
le large sentier bidirectionnel qui sert de colonne vertébrale au réseau. Et
je me suis rendu jusqu’au refuge Corbeau, où j’ai dîné avec une famille qui
s’apprêtait à passer la nuit là.
S’il y a une
clientèle à qui je recommanderais la Forêt Ouareau, c’est celle-là. Les cinq
refuges sur le réseau ont été construits récemment et tous ceux que j’ai visité
m’ont paru bien aménagé et accueillant. Ils m’ont presque donné envie
d’essayer, coucher dans une cabane en plein bois où il faut se lever pour
chauffer le poêle et sortir dehors pour aller à la «bécosse».
Après ça, j’en avais
assez du large sentier bidirectionnel et j’ai exploré quelques pistes plus
étroites. J’ai bien aimé la 15, qui comporte une belle descente incluant un
impressionnant virage en lacet.
La boucle 12 est pas
mal non plus. Tout comme la 11 et la partie nord de la 13. Mais j’ai quand même
fait une randonnée de quinze kilomètres sans jamais lâché un «oh wow !» de
bonheur. J’ai fait du bon ski, mais jamais du grand.
Cela dit, je pense que
la Forêt peut quand même faire le bonheur de certains skieurs: ceux qui
veulent se sentir très loin de la civilisation. L’endroit est très isolé et on
skie sans jamais apercevoir ni route ni maison. Moi je préfère quand ma
randonnée me donne autre chose à voir que la nature. Mais si vous êtes un
amateur de nature vierge, voilà un endroit parfait pour vous.
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