29 novembre 2025

Autour d'une tour

En attendant que la neige neige, il fallait se faire un samedi de ski. 

Alors j'ai mis ma tuque d'explorateur et j'ai pris mes vieux skis pour aller tourner autour de la tour du sentiers des Cimes sur le site de l'ancienne pisciculture de Saint-Faustin. 

Il y a environ trois kilomètres de sentiers pédestres en forêt dans les environs de la tour. Certains sont étroits et peu propices au ski. Mais la glisse était acceptable dans le chemin qui monte sous la passerelle aérienne qui mène à la tour et dans celui qui mène au barrage sur le ruisseau qui alimentait en eau la pisciculture. 

Comme la tour et son restaurant étaient fermés, c'était très tranquille. Tellement que j'ai eu l'impression d'avoir l'endroit pour moi tout seul. 

Pas sûr que je vais retourner skier là un jour. Mais le site vaut la peine d'être vu! 

 CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

Le bâtiment principal de l'ancienne pisculture est une merveille. 

Le sentier aérien est un ouvrage spectaculaire.
On dirait un AT-AT de l'Empire Contre-Atttaque. 
La tour du sentier des Cimes

La couverture était mince, mais ça passait. 
Bonne coulée à négocier sur le sentier 4. 

Le barrage de la pisiculture et son bassin. 

Le barrage dans un autre angle. 
Le bassin du barrage.

Le chemin qui mène au barrage. 

J'ai fait ma meilleure descente de la journée dans cette petite pente. 

22 novembre 2025

Nouveau départ à Rawdon


J'ai fait deux découvertes aujourd'hui à Rawdon: un nouveau point de départ pour partir en randonnée et un chaleureux café au beau milieu du village. 

Le stationnement/point d'accès aux sentiers de la Tournée des Cantons de Rawdon se trouve sur le chemin du Lac Morgan, pas tellement loin du village Canadiana. Il donne accès aux pistes de ski de fond du secteur «Rivière Rouge» et à un joli coin de forêt agréable à explorer. 

Presque tous les sentiers sont tracés à la machine en temps normal. Début de saison oblige, ils étaient plutôt à l'état «naturel» aujourd'hui, ou du moins simplement tracés par le passage de quelques skieurs. 

Le sentier par où j'ai pris le bois commence comme ça...

Puis se poursuit comme ça! 

Le genre de côtes qu'on trouve dans ce secteur. 

Il y a un peu de relief dans ce secteur-là, mais on skie sans jamais se retrouver dans une vraie grosse descente ou une vraie grosse montée. 

Les pistes du coin sont étroites et sinueuses. Beaucoup semblent être des sentiers de vélo de montagne en été et passent par des passerelles de bois qui ajoutent à leurs charme.  

Le pont par où le sentier Austin Acres traverse la rivière Rouge permet de pousser plus loin vers le sud dans le «secteur Carroll» du réseau. Donc, on a assez de kilomètres à se mettre sous les skis pour se faire une belle journée de ski. 

Un bémol: en tant que «non-résidents de Rawdon», il faut maintenant payer 10$ pour faire cette belle journée de ski. Ça aussi c'est nouveau  cet hiver. Et ça signifie qu'il faut que je retire ce réseau de ma liste des meilleurs endroits où on peut skier sans frais dans la grande région de Montréal.  

Après mon excursion, j'ai échoué au café Chez Lucien sur la rue Queen et je suis tombé sous le charme. Très bon café, très beau décor. Mon nouvel «incontournable» à Rawdon! 

Bernières-sur-Mer? À Rawdon? Okay... 

Belle section du sentier Bernières-sur-Mer.

Le pont qui enjambe la rivière Rouge est bleu turquoise. 

Une longue passerelle inclinée par où on skie. 

Le soleil, ça aide à faire des bonnes photos!

Je me suis senti chez moi Chez Lucien. 

 

21 novembre 2025

Des cabanes au Canada


J'ai souvent photographié des roulottes de camping en faisant du ski au parc des Campeurs à Sainte-Agathe. 

Aujourd'hui, au même endroit, j'ai plutôt photographier des cabanes en ruine au parc régional de Sainte-Agathe-des-Monts

Nouveau nom. Nouvelle infrastructure d'accueil. Mêmes formidables sentiers. Voilà où en est ce centre de ski de fond qui a toujours compté parmi mes favoris pour faire du style classique dans les Laurentides.

Ça tient à la configuration des pistes qui sont généralement étroites, sinueuses et tracées en terrain montagneux. 

On monte. On descend. On tourne. Moi c'est le genre de sentiers classiques que je préfère, ondulants et sinueux. Mais il faut être solide sur ses skis pour affronter les plus difficiles. 

S'ajoute à ça quelques «attractions» comme le sommet du mont Sainte-Agathe, un beau refuge en forêt et le très beau Petit Lac des Sables ceinturé par le très agréable sentier Vanier.  

Sur le sentier Vanier.

C'était beau sur le sentier Des Oblats. 

Le très joli Petit Lac des Sables.

Le nouveau chalet d'accueil du parc régional.

Ma nouveauté préférée: le second chalet d'accueil installé à l'orée de la forêt. En partant de là plutôt que de l'ancien chalet qui est toujours opérationnel, on s'évite la «traversée du plat du camping» en terrain plat  avant de gagner les collines boisés où se cache le bon ski. 

Je suis parti de là aujourd'hui pour réaliser un vieux projet. 

C'était le première journée d'ouverture du centre. Les quelques sentiers ouverts avait été damés sans qu'on y trace de sillons. Je suis parti en gros skis à carres de métal pour une randonnée où j'ai fait un peu de «hors piste» pour aller admirer des attractions locales.

Au bout du sentier Stonehaven, je me suis aventuré sur le terrain de l'hôtel Stonehaven pour aller photographier son bon profil et faire une petite descente sur la vaste pelouse en pente qui le sépare du chemin du Lac des Sables. 

L'hôtel Stonehaven mériterait de jouer dans un film. 

Ma descente sur le terrain de l'hôtel.

Ma chasse à la vieille cabane a commencé derrière l'hôtel où j'ai trouvé celle-ci. 

Par le sentier des Oblats, et en faisant un petit bout sur un sentier de raquette où j'étais complètement seul, j'ai ensuite visité une curiosité que je voulais voir depuis longtemps: le site du «refuge de la chapelle». 

J'ai trouvé là un genre de chapelle en plein air mettant en vedette un Vierge Marie incrustée dans une divine parois rocheuses. Et aussi deux vieilles cabanes en ruine qui mériteraient un meilleur sort. 

Ni l'une ni l'autre de ces cabanes est encore en assez bon état pour servir de relais. Mais j''ai quand même mangé mon lunch devant l'une d'elle, assis dehors sur une vieille chaise de cuisine. 

Je serais curieux de connaître l'histoire de ce site. Alors si vous la connaissez, faites-moi signe! 

CLIQUEZ ICI pour voir le parc sur Openskimap.  

Volontaire n'importe quand pour une corvée de rénovation! 

Cette cabane-là a vue sur la Vierge de la parois rocheuse. 

Plus les années passent et plus ces sites-là font «civilisation perdue».

La seule face que j'ai vue dans ce coin-là n'est pas en grande forme. 

16 novembre 2025

Les Dents de la Neige


Après une bordée nocturne, on a joué dans Les Dents de la Neige entre Saint-Adèle et Val-Morin.

La dizaine de centimètres de nouvelle neige nous a fait vivre plusieurs bons moments. Mais comme l’océan cache le requin, cette neige-là cachait bien des rochers prêts à mordre un ski et à entraîner par le fond un skieur.

On est très tôt dans la saison. Le fond est proche. On skiait à nos risques et périls dans des sentiers d’arrière-pays qui ont besoin de beaucoup de neige pour perdre toutes leurs dents.

C’est dans les descentes que ces requins-là nous menaçaient pour vrai.

Il fallait lire la neige. Contourner les ailerons qu’on voyait affleurer à la surface. Aller lentement, réagir vite.

Et il fallait avoir de la chance parce que bien des dents de la neige ne donnaient pas le moindre signe de leur présence.

Virage entre quelques ailerons.

Marc-Antoine qui se faufile dans une descente. 

Pour ma part, je me suis fait pincer trois fois. Et j’ai fait trois chutes qui m’ont donné l’impression d’être un surfeur australien happé par un grand requin blanc.

À part un bleu sur la cuisse et petite craque dans un montant de lunettes, je me suis sorti indemne. Par contre, les quinze kilomètres qu’on a fait m’ont taillé en pièces.

Je suivais (de loin) deux plus vites que moi.  Pendant deux heures, ça allait. Mais après j’ai commencé à perdre des morceaux. D’abord le souffle. Ensuite mes jambes. Et finalement mon enthousiasme.

J’en ai pour quelques jours à m’en remettre! 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.  

Le bonhomme a fini brûlé.

La Maple Leaf telle qu'on l'a trouvée. 

En montant par la Bélair. 

Au sommet du mont Mustafa. 

Mes deux compagnons examinent une fosse à requins.  

Une descente sur la Dix-Lacs par les Sommets

C'était beau dans la Bobette Express. 

Les masses en l'air! 

Martin saute par-dessus un requin! 

12 novembre 2025

Une croix et une carrière à Saint-Eustache


Parfois, mes skis vont là où mon vélo les amène. 

Surtout en début de saison, quand des endroits que j'ai découvert en vélo durant l'été me trottent encore en tête. 

C'est comme ça que je me suis ramassé sur le site de la future «Ceinture Verte de Saint-Eustache», un parc en développement tout juste à l'ouest de l'autoroute 13. 

Pour l'instant, c'est une bande de terrain en friche par où passe une ligne à haute tension, coincé entre un quartier résidentiel et l'immense carrière Lafarge qui se trouve au nord. 

Je voulais y retourner avec mes skis parce que l'endroit comporte un peu de relief. Je croyais que c'était un coteau naturel, mais c'est plutôt un remblai artificiel qui surplombe d'une quinzaine de mètres au-dessus du quartier voisin à son point le plus levé. 

Le site jouxte le parc Lauzanne. 

C'est là que j'ai mis mes skis pour faire ma très petite expédition. Puis j'ai dû faire un petit bout sur une espèce de ruelle de banlieue pour contourner une zone de végétation impraticable jusqu'à l'endroit où le remblai devient une clairière en pente facile à grimper. 

Sur le remblai, il y a un sentier informel qu'on peut suivre jusqu'à son son sommet où est plantée une grande croix en métal qui surplombe l'immense trou de la carrière Lafarge. 

Pas la première croix que je croise en ski! 

La vue sur les installations de la carrière Lafarge. 

La vue sur le parc Lauzanne... et le ciné-parc de Saint-Eustache! 

La partie la plus haute du remblai abrite quelques arbres des ligues mineures. Plus bas, dans la bande où sont plantés les tours d'Hydro-Québec, on est plutôt dans une sorte de savane artificielle traversée par deux sentiers parallèles.

Au total, le site ne fait qu'un kilomètre de long et deux cents mètres de large. Mais j'ai quand même trouvé le moyen de faire là-dedans presque deux heures de ski sans m'ennuyer. 

C'est du drôle de ski, j'en conviens. Mais c'est aussi le genre de sorties que je compte faire souvent cet hiver. Un peu comme mon vélo l'été, je veux mes skis me fasse voir le monde des humains, pas seulement la nature sauvage. 

Hâte de voir ce que ça va donner! 

CLIQUEZ ICI pour voir le site sur Openskimap.  

Cette carrière a déjà une longue carrière derrière elle! 

Un photo qui donne une bonne idée de l'envergure du site. 
C'était gris quelque chose de rare! 

Une de mes nombreuses petites descentes dans une dizaine de mètres de dénivelé.

Une autre de mes petites descentes. 

Je suis reparti par où j'étais venu!