Aujourd’hui, j’ai fait cavalier seul sur une vieille
piste d’arrière-pays encore bien en selle : la Western.
Dans ses meilleures années, il y a quelques décennies, la Western comptait parmi les grandes artères du réseau de
sentiers des Laurentides. Imaginez : elle galopait de Shawbridge à
Sainte-Agathe en passant par Morin-Heights.
Depuis, la civilisation l'a massacrée au sud de Morin-Heights. Plus au nord, par contre, la Western se porte plutôt
bien si je me fie à ce que j’ai vu aujourd’hui.
J’ai pris la Western par son extrémité nord
en démarrant ma chevauchée sur la rue des Pins, près de la route 329 au sud de
Sainte-Agathe. Une piste entretenue mécaniquement du Camping Sainte-Agathe, la
Fournelle, croise cette rue. Pour trouver l’entrée de la Western, il suffit de
faire une centaine de mètres sur cette piste en direction nord.
Je m’attendais à trotter cahin-caha sur un sentier aussi délabré qu’un
village-fantôme du Far West. À ma grande surprise, j’ai plutôt filé au galop sur une
piste en grande forme, bien balisée et très agréable à skier.
Bien balisée, bien dégagée, la Western se skie comme un charme. |
Difficile de trouver mieux comme piste d'arrière-pays. |
La Western file d'abord vers l’est en
terrain plat, puis fait un crochet
vers le nord en grimpant dans une petite montagne au nom évocateur : la Colline
Aux Framboises.
En dévalant cette colline en direction
sud, la Western nous offre une longue descente que j’ai trouvée géniale aujourd’hui,
dans des conditions idéales de belle poudreuse sur fond dur.
Le tracé est
parfait : ondulé, légèrement sinueux et juste assez large pour qu’on
puisse faire des virages. Et on a centaine de mètres de dénivelé pour faire le
cowboy ! Ma découverte de l’hiver
dans les Laurentides jusqu’à présent.
Sur la fin, cette descente nous réserve un passage presque aussi abrupte qu’un flanc de canyon. Mettons qu’il faut prendre au sérieux la pancarte «Pente Raide» qui annonce l’embuscade.
Sur la fin, cette descente nous réserve un passage presque aussi abrupte qu’un flanc de canyon. Mettons qu’il faut prendre au sérieux la pancarte «Pente Raide» qui annonce l’embuscade.
Changement de direction au milieu de la longue descente. |
J'envie les skieurs qui ont tracé cette pente après la dernière bordée... |
Quand je vous dis qu'il y a un passage abrupt... |
Un peu plus loin, la Western traverse le Rang
8 puis aboutit sur la rue Du Continental pas tellement loin du lac Paquin.
À partir de là, pour retrouver la piste, il faut marcher jusqu’au lac en passant par le terrain de l’auberge Parker’s Lodge. La Western traverse le lac avant de reprendre le bois sur sa rive sud.
Moi j'ai plutôt fait demi-tour à l’auberge. Et c'est à ce moment que je suis tombé sur une tribu de sauvages emplumés...
À partir de là, pour retrouver la piste, il faut marcher jusqu’au lac en passant par le terrain de l’auberge Parker’s Lodge. La Western traverse le lac avant de reprendre le bois sur sa rive sud.
Moi j'ai plutôt fait demi-tour à l’auberge. Et c'est à ce moment que je suis tombé sur une tribu de sauvages emplumés...
Heureusement, ces dindes sauvages n'étaient pas sur le sentier de la guerre... |
Juste à l’est de la grosse descente, j’ai déniché un petit sous-bois naturel juste de mon calibre, c’est-à-dire pas trop pentu et bien dégagé. J’ai volé là-dedans deux descentes sauvages qui ont mis un sourire sur mon visage pâle.
Épilogue: voilà un coin parfait pour
faire une courte randonnée incluant une superbe descente.
CLIQUEZ ICI pour voir la Western sur OpenSkimap.
Le petit sous-bois où j'ai fait des virages... |
L'auberge Parker's Lodge a déjà été une institution du coin, comme le raconte cet article. |
Il y avait des traces de skieurs sur le lac Paquin... mais je ne les ai pas suivies! |
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