Quand il fait très froid, un gars peut avoir le goût de faire une courte randonnée sans trop s’éloigner de la civilisation.
C’est le genre de sortie que
j’ai fait aujourd’hui en partant à la découverte de la piste La Colline, tout
juste au sud-est de Mont-Rolland.
Armé de ma carte des sentiers
de Plein Air Sainte-Adèle, je suis parti du stationnement du mont Durocher et j’ai
pris la piste Élan en direction sud pour rejoindre la Colline en passant par la
Fortier.
C’est un peu le bordel sur
le premier kilomètre de ce trajet, et à par endroit je ne savais plus trop où
donner de la spatule. La piste Élan passe dans des ravins peu agréables à skier
en partageant le tracé d’une piste de raquette. Ensuite, on se retrouve sur la
Fortier et il faut traverser un petit lac puis une rue avant de longer un ruisseau
et trouver l’entrée de la piste la Colline.
On est alors au pied d’une
colline où monte un large sentier qui a l’air d’être fréquenté par des
motoneiges. Comme une flèche bleue nous l’indique, la piste de ski monte à
gauche en louvoyant dans les bois.
Mes problèmes de navigation
ont cessé à partir de moment-là. Bien signalé par des balises vertes, la
Colline est relativement facile à suivre pendant qu’elle monte dans la colline à qui elle doit sûrement son nom, bien qu'elle croise quelques sentiers informels.
Toutefois, ça paraît qu’on
est tout près de la «civilisation». En la parcourant, j’ai skié dans des traces
de raquettes, des traces de motoneiges, des traces de quatre-roues… et aussi à
l’occasion dans de la neige vierge et dans des traces de ski !
J'ai aussi passé à proximité de «salle de conférence pour bonhommes de neige» qui m'a intriguée...
J’ai suivi la Colline jusqu’à
une intersection où elle se sépare en deux. Rendu là, j’aurais pu prendre la
direction de la station de ski du mont Olympia ou descendre vers la
Whizzard-Sud ; mais comme ses deux bouts de sentiers sont en pointillés sur la
carte de Plein Air Sainte-Adèle, j’ai préféré rebrousser chemin à cet endroit.
J’ai toutefois rencontré un
duo de skieurs qui arrivaient du mont Olympia sur des gros skis hors-piste. Donc,
il semble que ce trajet reste praticable.
J’ai vécu mon meilleur
moment de la journée en redescendant les 500 derniers mètres de la piste Colline. En louvoyant dans les bois le sentier forme une descente peu abrupte
mais sinueuse qui a fait mon bonheur en cette petite journée. Alors je l’ai dévalé trois fois plutôt qu’une !
On s’entend : je n’ai
pas fait du grand ski et je ne suis pas tombé en amour avec ce secteur ; mais
je vais sûrement revenir m’amuser dans cette descente avec mon fils sur ses ski
Hok.
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