Je suis allé à la chasse aujourd’hui ; à la
chasse aux descentes dans le «secteur nordique» du réseau de sentiers de ski de
la municipalité de Morin-Heights.
Je parle de la zone extrême nord de ce réseau. Un coin de forêt sauvage quadrillé de sentiers nordiques non-entretenus mécaniquement.
Je parle de la zone extrême nord de ce réseau. Un coin de forêt sauvage quadrillé de sentiers nordiques non-entretenus mécaniquement.
Je suis donc parti du stationnement de la montée des Bouleaux, qu’on prend via la route 229 et où il y a d’ordinaire un gars qui attend de son auto pour faire payer aux randonneurs leurs droits d’accès.
Le gars n’était pas à son poste ce matin, quand je me suis lancé en piste… mais il était là pour gentiment m’épingler quand je suis sorti du bois !
J’étais sur mes gros skis de randonnée et de télémark parce que mon objectif était d’accumuler les descentes plutôt que les kilomètres… mais j’ai quand même fini par faire pas mal de distance !
Pourtant, on n’a vraiment pas besoin d’aller loin dans ce coin-là pour trouver du relief. Dès qu’on quitte le stationnement, par la piste Lover’s Leap, on se met à grimper dans une forêt dense qui nous abrite totalement du vent.
En quelques murs abrupts, cette piste nous mène au sommet d’une colline sans nom d’où on a une vue fantastique sur la région.
J’ai fait trois des descentes dans cette colline-là
dans ma journée. Et j’ai fait ma meilleure, de loin, quand j’ai dévalé la piste
Chasse-Galerie en direction est.
Il y a là une belle descente longue d’environ 500 mètres, juste assez abrupte et sinueuse, où je me suis vraiment amusé. La piste n’est pas trop cahoteuse et, comme on le voit, sur la photo qui suit, il y a de l’espace de chaque côté pour sortir dans la neige folle.
Il y a là une belle descente longue d’environ 500 mètres, juste assez abrupte et sinueuse, où je me suis vraiment amusé. La piste n’est pas trop cahoteuse et, comme on le voit, sur la photo qui suit, il y a de l’espace de chaque côté pour sortir dans la neige folle.
Du sommet de la colline, il y a aussi toute une
descente à faire quand on prend la Lover’s Leap vers le sud pour revenir vers
le point d’accès aux pistes.
Les «murs abrupts» dont je parlais plus tôt forment alors un vrai parcours de fou que je n’aurais jamais réussi à descendre d’une traite sur des skis moins courts et costauds.
Les «murs abrupts» dont je parlais plus tôt forment alors un vrai parcours de fou que je n’aurais jamais réussi à descendre d’une traite sur des skis moins courts et costauds.
J’ai aussi poussé mon exploration jusqu’à une autre
colline non identifiée qui se trouve deux kilomètres au nord et qui surplombe les
lacs Sainte-Marie et Théodore.
Depuis ce sommet-là aussi, la vue est superbe ; et en rebroussant chemin une fois rendu en haut, j’ai fait une fantastique descente sur la piste Rapide Blanc qui dévale la colline en serpentant de belle façon.
Depuis ce sommet-là aussi, la vue est superbe ; et en rebroussant chemin une fois rendu en haut, j’ai fait une fantastique descente sur la piste Rapide Blanc qui dévale la colline en serpentant de belle façon.
J’ai toutefois trouvé que c’était une trotte de se
rendre là sur mes gros skis… surtout sur le chemin du retour quand la
température a grimpé au-dessus de zéro et que la neige est devenue très
collante.
Bilan de ma partie de chasse : il y a certainement moyen de s’amuser à faire des descentes dans ces pistes-là, même si elles s’adressent d’abord à ceux qui font de la randonnée au long cours. J’ai eu moins de fun sur mes gros skis que dans les sentiers du club de plein air de Sainte-Agathe, par exemple. Mais j’en ai eu quand même !
Bilan de ma partie de chasse : il y a certainement moyen de s’amuser à faire des descentes dans ces pistes-là, même si elles s’adressent d’abord à ceux qui font de la randonnée au long cours. J’ai eu moins de fun sur mes gros skis que dans les sentiers du club de plein air de Sainte-Agathe, par exemple. Mais j’en ai eu quand même !
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