13 janvier 2018

Pelleter maintenant, skier plus tard

Quand je me suis levé ce matin, il y avait une trentaine de centimètres de nouvelle neige dans notre cours et sur nos deux autos, et les rues de Lachine était presque complètement bouchées.

Avant d’aller profiter de toute cette poudreuse, il a donc fallu que je joue de la pelle pendant deux bonnes heures et qu’on laisse aux conditions routières le temps de s’améliorer.

On est donc arrivé au mont Rigaud vers 14h et, pour la première fois de l’année, on a fait du ski jusqu’à ce que la noirceur s’installe. Malgré le froid qui s’intensifiait ; et malgré le fait que mon fils avait quitté la maison sans son pantalon de neige, ce qui a forcé sa mère à courir Rigaud pour lui en acheter un autre.

Il faisait -16 degrés à ce moment-là, alors on n’a pas glissé longtemps sous les réflecteurs. Mais cette courte expérience nocturne m’a rappelé à quel point l’éclairage artificiel créé une ambiance magique sur une pente de ski. Il faut qu'on fasse une vraie soirée de ski bientôt... 

Dans le remonte-pente, j'ai aussi rencontré un «confrère télémarkeur» que j'ai d'abord pris pour un latino quelconque en l'entendant parler à son fils... mais qui s'est révélé être un improbable Bulgare amoureux de la neige et de l'hiver québécois. Mon coeur a flanché quand il m'a parlé du P'tit Train du Nord et du Corridor Aérobique dans son anglais qui m'a rappelé le film Grand Hotel Budapest. Voilà un immigrant que je parrainerais volontiers!


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