Quand je suis arrivé au mont Tremblant ce matin, il flottait une atmosphère de fin du monde.
Le stationnement du versant nord était aussi boueux qu'un champ de bataille. Du brouillard enveloppait le sommet la montagne. Et comme des survivants post-apocalyptiques, les skieurs étaient peu nombreux pour un samedi.
Pourtant, une fois sur mes skis, j'ai vite constaté que le déluge d'hier n'avait pas trop endommagé les pistes de la plus grosse station des Laurentides... du moins celles qui étaient encore ouvertes.
Le brouillard a fini par se lever. Le mercure a grimpé au-dessus de zéro. La neige a ramolli et s'est transformé en gros sel. Et tout ça a fini par nous donner une belle journée de ski de printemps même si le soleil ne s'est jamais pointé le nez.
Mes meilleures sorties du printemps en carrière, je les ai faites à Tremblant. Ses longues pistes faciles sont particulièrement agréables quand la neige se transforme en sloche prinanière. On a presque l'impression descendre une rivière sur des pistes comme la Nansen, l'Algonquin ou la P'tit Bonheur.
Aujourd'hui, je me suis bien amusé aussi dans des bleus et des noirs comme l'Alpine, la Tobbogan et la Duncan. Et je vais rappeler de ma «traversée» de la montagne pendant laquelle j'ai enchainé les pistes Petit Bonheur, Andy Moe, Axel et Lowell-Thomas avant d'emprunter deux bretelles sans nom pour rallier la Duncan et finalement arriver au pied du versant nord. Belle façon d'étirer au maximum sa dernière descente de la journée!
Le brouillard avait pris de l'altitude quand j'ai pris cette photo. |
Le mont Blanc a vraiment l'air de rien vu du mont Tremblant. |
Côté nord, il reste de la neige sur le sentier O'Connell |
Par contre, côté sud, le sentier Nord-Sud est presque à découvert... |
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