16 février 2020

Nulle part à Sainte-Adèle

Ne me demandez pas de vous dire précisément où j’ai skié aujourd’hui. Je sais juste que c’était à Sainte-Adèle, près du lac Deauville, pas loin d’où habite mon guide pour la journée, le toujours aussi mystérieux Jean-Paul Croteau.

J’aurais pu lui poser des questions. Je n’avais pas la tête à ça. On s’est stationné sur une nouvelle rue où il n’y a pas encore de maisons; puis je me suis laissé entraîner sur une petite montagne où, disait mon guide, on allait trouver deux sous-bois clairsemés où faire des descentes.

Je n’ai pas demandé le nom de la montagne. Elle n’en a peut-être pas. L’important c’est que dans cette montagne, il y avait beaucoup, beaucoup de neige… et aussi beaucoup d’espace entre les arbres pour faire des virages. Alors une fois qu’on a eu fini de damer notre sentier d’ascension, on s’est amusé en grand à faire du «yoyo» dans des pentes boisées qui ne verront sans doute pas d’autres skieurs cet hiver.

On a fait de beaux virages. On a sauté des caps. On a pris quelques fouilles. La routine habituelle, quoi… mais dans des conditions exceptionnelles et la tranquillité la plus complète.

Le reste, nos photos le racontent à elles seules…
   
Dans le bois, tout ce qui descend doit d'abord monter...
Ça donne des bons moments...
Et aussi des moins bons!
Mon style dans la poudreuse s'améliore...
Mais il ne rivalise pas encore avec celui de mon guide.
Oups, celle-là est sur le point de mal finir...
Mais mon guide aussi se plante parfois!
Ça c'est un sous-bois naturel comme j'aime, c'est à dire clairsemé.
Petite clairière pentue où j'ai eu le temps de faire quelques virages...
Après ma dernière fouille de la journée, j'ai fait corps avec la neige...

1 commentaire:

Martin Verronneau a dit...

L'endroit s'appel le Mont Belfry. Il y figurait sur d'anciennes cartes datant de 1931. Comme j'en suis le propriétaire, j'ai donc communiqué avec la Commission de toponymie du Québec afin de l'officialiser.