23 février 2020

Au pays du refuge de l'Alpage

 
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Depuis quelques années, le refuge de l’Alpage est devenu le point central de mes hivers de ski.

Ça tient à sa situation géographique, au beau milieu Laurentides et au cœur de mon réseau de sentiers favori dans la région, celui du club de plein air de Sainte-Agathe. 

Ça tient aussi son charme et au grand nombre de skieurs qu’il attire les jours de fin de semaine. Pour rencontrer du monde et jaser de ski, c’est la place.

J’y étais allé en famille hier. J’y suis retourné aujourd’hui avec un idée en tête : visiter toutes les «attractions» qui se trouvent à proximité et qui font de ce refuge la seule destination de ski que je visite plusieurs fois chaque hiver.

Parti de la rue des Pommiers, près du chemin Brunet, j’ai commencé par ma rendre à la ferme de Pierre Gougoux en passant par les sentiers Gillespie et Bergerie.

Prof d’éducation physique et grand amateur de plein air, monsieur Gougoux est depuis longtemps l’un des piliers du club de plein air de Sainte-Agathe; et il a transformé son lopin de terre en fief du ski traversé par plusieurs sentiers qui convergent au refuge de l’Alpage.

L'ancienne ferme ou habite Pierre Gougoux pourrait faire une carte postale.
Un des courts sentiers peu fréquentés tracés dans la montagne juste derrière la ferme.
Aujourd’hui, j’ai pénétré dans ce fief par une piste peu fréquentée, la Ligne de Lot, puis j’ai fait un crochet du côté du refuge La Cordée pour aller dévaler la redoutable «Descente aux enfers».

 C’est une grosse descente dans un boisé clairsemé où on peut rester dans un couloir dégagé ou s’improviser un trajet en louvoyant entre les arbres, sur environ 70 mètres de dénivelé.

On a l’impression de dévaler un sous-bois de centre de ski alpin quand on se lance dans cette pente. C’est ce que j’ai fait deux fois plutôt qu’une aujourd’hui, en remontant ensuite par le sentier Bergerie où ça grimpe moins à pic.

L'entrée de la bien nommée Descente aux Enfers
La Descente aux Enfers telle que je l'ai trouvée aujourd'hui.
L’autre grosse descente du secteur se trouve un peu plus loin au nord-ouest, sur la piste Gillespie. Là aussi, on perd très vite 70 mètres d’altitude; mais à cet endroit, on descend plutôt dans un étroit couloir sinueux entre deux murs d’arbres. Fantastique quand on a la chance d’ouvrir la piste après une bonne bordée.

Le refuge de l’Alpage, lui, se dresse au sommet d’une colline dégagée où il resplendit quand il fait soleil. Difficile de trouver plus bel endroit pour faire une halte au milieu d'une randonnée

Un peu à l’ouest, la Gillespie nous offre une autre descente corsée, courte mais tortueuse. Celle-là je l’aime parce qu’elle a arraché à mon fils ses premiers cris de joie en ski Hok.

En fin de journée, alors que je revenais vers ma voiture par la Gillespie, j’ai fait quelques descentes à travers bois sur la colline par où passe la Bruce Jack. Dans les environs, c’est le meilleur endroit pour faire des virages dans la neige vierge après la Descente aux Enfers. 
 
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La descente sur la Gillespie qui a fait crier de joie mon fils il y a deux hivers.
Le refuge La Cordée est peu déglingué, mais il a quand même son charme.
Une autre belle descente située juste à côté de la Descente aux Enfers.

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