13 mars 2022

Une virée sur la Wizzard du sud

  

Scandale no 1: le changement d'heure nous a raccourci notre dimanche aujourd'hui. 

Scandale no 2: ça m'a coûté 80$ pour faire le plein d'essence parce que la partie de domino démarrée par Vladimir Poutine a des effets jusqu'à mon Ultramar.

J'ai répliqué en choisissant une destination pas trop loin dans les Laurentides pour ma randonnée d'après-midi: la Wizzard au sud du mont Olympia. 

Il y a deux points d'accès à ce tronçon de la Wizzard à proximité du mont Olympia. Le premier se trouve au bout de la bien nommée Place des Hauteurs, une rue qui flanque les pistes de la station de ski. Et le second se trouve à l'extrémité du chemin du Roitelet, un peu plus au sud. 

D'habitude, je pars toujours du premier qui nous impose une rude montée dès le départ. Mais aujourd'hui, pour faire changement, j'ai opté pour le second. 

Le sentier d'accès qui part de là est désigné «raquette et marche», mais je n'ai pas eu mal à monter dedans sur mes gros skis à écailles pour rallier la Wizzard.

La Wizzard dans l'état où je l'ai trouvée aujourd'hui.

Mais en m'écartant un peu du sentier tapé, j'ai aussi trouvé de la belle neige.

À partir du sommet du mont Olympia, la Wizzard court sur environ 3,5 kilomètres en descendant par paliers vers le coeur de la Réserve Alfred-Kelly où elle croise d'autres sentiers en continuant à filer vers le sud.

Au sud du mont Olympia, c'est un sentier partagé surtout fréquenté par les marcheurs et les raquetteurs. Donc, si vous êtes allergiques à leurs traces...

J'ai trouvé la Wizzard tapée dure aujourd'hui... mais j'ai répliqué en skiant «à côté de la track» dans une belle couche de poudreuse recouvrant un solide fond de neige durcie. 

Sur mes gros skis, je flottais parfaitement là-dessus et j'en ai profité pour faire ma propre trace en bordure du sentier et faire des virages dans les meilleurs bout de la descente.

Sans être un paradis du ski, ce tronçon de la Wizzard à son charme. On skie en plein coeur du massif montagneux qui sépare Piedmont de Prévost et on a quelques belles falaises admirer au passage.

 L'idéal c'est de visiter les lieux un jour de semaine, le lendemain d'une tempête de neige, dans l'espoir de trouver de la neige vierge dans la Wizzard. 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.   

Trois grosses flèches valent mieux qu'une...

La neige était parfaite pour faire des virages aujourd'hui.
Jolie vieille pancarte.

12 mars 2022

Loup-Garou vintage

 

Grâce aux passionnés de Plein Air Sainte-Adèle, c'était «journée vintage» aujourd'hui au parc du mont Loup-Garou. 

Moi je me suis contenté de sortir avec mon chandail de laine rouge pour avoir l'air un peu rétro. Mais d'autres skieurs avaient travaillé plus fort sur le costume d'époque. 

Vin chaud et chocolat chaud nous attendaient à l'entrée du parc et au refuge du mont Loup-Garou. 

C'est là que j'ai cassé la croûte dans une ambiance de petite fête, en compagnie de quelques participants et d'autres randonneurs un peu étonnés par nos accoutrements. 

Quelques costumés...

Petit moment de grâce sur l'Alexis...
Non, Marc-Antoine n'a pas terminé cette descente en me rentrant dedans!
La neige folle était particulièrement invitante aujourd'hui...

06 mars 2022

Ma tuque rouge à La Tuque Rouge

À La Tuque, le ski de fond, c'est au club La Tuque Rouge que ça se passe. Et c'est à cet endroit que j'ai fait aller mes skis aujourd'hui.

Comme j'étais là pour préparer un article à paraître dans le magazine Espaces, j'ai eu l'honneur de faire une tournée des lieux en compagnie du président du club, Yves Greffard, par un matin où on avait les sentiers presque pour nous seuls.

Normal: il neigeait à plein ciel et la dameuse du club n'avait pas encore fini son ouvrage quand on s'est lancé en piste, poussé par mon horaire de journaliste et par l'espoir de profiter un peu de la nouvelle neige avant la pluie qu'on nous annonçait après.

C'est donc en fendant une dizaine de centimètres de «fraîchement tombée» qu'on s'est éloigné du joli chalet du club en direction de la rivière Saint-Maurice. 

Les sentiers du club se déploient le long de ce cours d'eau, à trois petits kilomètres du centre-ville de La Tuque. Entre le plateau où est situé le chalet du club et le bord de la rivière, il y a une quarantaine de mètres de dénivelé. Assez pour créer quelques bonnes côtes où je me suis bien amusé aujourd'hui. 

On a commencé notre randonnée sous la neige...

Les fondeurs Dany Bouchard et Marie-Josée Pépin ont fait honneur à La Tuque sur la scène internationale.

La rivière Saint-Maurice dans ses habits d'hiver.

Après s'être rincé l’œil au bord de l'eau, on s'est dirigé vers le refuge du club en empruntant un large sentier classique et skate entretenues avec une dameuse dernier cri. 

La plupart des pistes du club sont dans ce style-là, mais il y a aussi quelques sentiers étroits entretenus avec de l'équipement plus léger.

Après notre halte au refuge, la dameuse nous a rattrapé en laissant derrière elle des sillons parfaitement moulés et une piste de pas de patin digne d'un site de compétition. 

Monsieur le président était content que je vois les sentiers du club dans leur état normal. Et ça nous a permis de rentrer au chalet d'accueil en filant un peu plus vite! 

Au total, on trouve une quarantaine de kilomètres à La Tuque Rouge. C'est un de ces clubs de ski de fond exemplaires qu'on voudrait fleurir dans toutes les villes du Québec. Et c'est aussi le club de ski avec mon nom préféré parmi tous ceux que j'ai visités!

Un président de club de ski de fond, des fois faut que ça mette la main à la pelle.

Je ne pouvais pas aller à La Tuque Rouge sans ma tuque rouge...
La dameuse en action...
Et un président content du résultat!

05 mars 2022

Tout est un samedi de ski

Aujourd'hui, j'ai mis mes bottes de ski à 8h du matin et je l'ai enlevé à 8h du soir. 

J'ai fait ça à La Tuque, où je suis en reportage pour le magazine Espaces. Et ç'a donné une de mes belles journées de ski en carrière. 

Ce matin, j'étais dans les bois avec Claude Philibert, l'infatigable président du club Les Trois Raquettes. et quelques autres randonneurs locaux. C'était comme une avant-première puisqu'ils m'ont fait visiter les pistes de ski non-entretenus mécaniquement qu'ils sont en train d'ajouter à leur vaste réseau de sentiers de raquettes et de randonnée pédestre. 

Il faisait beau. La glisse était bonne sur une petite neige recouvrant un légère croûte. On était de bonne humeur. Mes guides m'ont amené voir l'endroit où ils vont bâtir cet été un refuge accessible en ski, puis m'ont entraîné dans une boucle qui nous fait passer par d'anciens chemins forestier et sur le bord d'un lac où braillait le soleil.

Ensuite, l'après-midi est arrivé et j'ai amené mes gros skis faire de la descente à la station de ski de La Tuque. Mon fils est venu me rejoindre avec sa planche et on a dévalé cette belle petite montagne d'où on a vu sur la ville jusqu'à sa fermeture à 20h. 

Moi j'appelle ça un samedi des grandes ligues!

Claude Philibert sur ses Madshus Panorama de l'année!

Une partie de notre petit groupe de skieurs.
À la montagne, on a skié au soleil...

Mais c'est après la tombée de la nuit que la vile de La Tuque nous donné son show.

02 mars 2022

Divine colline

Seigneur, je m'accuse d'avoir pris congé cet après-midi pour aller faire des virages sur les sentiers de l'abbaye d'Oka. 

C'est un péché que je devrais commettre plus souvent. En semaine, quand c'est tranquille, j'ai toujours beaucoup de plaisir coupable à faire aller mes gros skis à cet endroit.

Ça faisait un bail que je n'étais pas allé à l'abbaye et j'ai du nouveau à vous signaler: les skieurs, marcheurs et raquetteurs sont désormais cantonnés dans le secteur sud des sentiers de l'abbaye. Tandis que le côté nord est maintenant réservé au vélo hivernal.

C'est un mal pour un bien: oui, on a perdu du territoire... mais comme n'y a plus de sentiers entretenus pour le vélo du côté sud, on a gagné du terrain dans ce secteur que j'ai toujours trouvé plus propice au ski de toute façon. 

Ça tient à la petite colline haute de 110 mètres qu'on y trouve.

 Cette colline nous offre quand même une soixantaine de mètres de dénivelé. C'est juste assez pour «jouer au yoyo» en enchaînant les montées et les descentes.

Tous les flancs de cette colline sont quadrillé de sentiers et les arbres qui poussent dessus sont assez clairsemés pour qu'on puisse faire du hors-piste à très petite échelle. 

Aujourd'hui, croûte oblige, c'est dans les sentiers où les marcheurs et les raquetteurs avait jouer les brise-glaces que j'ai fait mon meilleur ski. Comme quoi ces «infidèles» ne sont pas toujours nos ennemis.

Le sentier qui mène à la colline qu'on voit à l'arrière-plan.

Le chemin Saint-Sulpice à proximité du sommet.

Passant par le sommet de la colline, le «Chemin Saint-Sulpice» est particulièrement agréable à dévaler. Quand on escend vers l'est, il faut négocier quelques virages et cassures de pentes qui me ramènent à mon enfance, quand je me prenais pour Steve Podborski sur mes skis de fond. Une grosse minute et quarante-cinq secondes de fun blanc... 

La colline est petite, mais riche en potentiel. Sur son flanc sud, il y a une belle descente tranquille à faire sur le «Chemin de l'École». Et quand les conditions sont propices, on peut descendre à travers bois de tous les côtés de la colline. 

Vous trouvez peut-être que je fais une montagne avec une petite colline. C’est le Montréalais en moi qui chante ainsi ses louanges. 

Comme faire ce genre de ski est interdit sur le mont Royal, la colline de l'abbaye est le spot de «ski de montagne» le plus près de chez moi. D’où ma dévotion à son égard. 
 
C'est aussi une question de skis. Un aussi petit terrain de jeu où il faut multiplier les montées et les descentes, c'est parfait pour mes gros skis Kom à écailles. Pas sûr que je serais devenu un fidèle des lieux sans eux!

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.  


Un bout de la longue descente facile sur le chemin de l'École.

Belle pente juste à côté de l'école secondaire d'Oka«

À l'abbaye d'Oka, on skie sous protection divine.