
J’ai bien fait parce que j’ai skié dans des conditions exceptionnelles pour cette période de l’année. La neige tombée dans la nuit avait rafraîchi les pistes devenues très dures à force dégeler le jour et de geler la nuit. C’était très agréable de skier sur ce fond durci avec juste assez de poudreuse pour avoir une bonne adhérence et un bon contrôle dans les descentes.
J’en ai profité pour parcourir tous les sentiers du secteur est du réseau du parc. Et ça m’a permis de constater que ce réseau possède une double personnalité. À l’ouest de l’étang aux Cerises, on a l’impression d’être sur un plateau de compétition. Tous les sentiers sont larges et tracés à la fois pour le classique et le pas de patin.
Du côté est, on est dans un autre monde. Les sentiers sont plus étroits et tracés à deux voies pour le style classique. C’est généralement plus tranquille et on a davantage l’impression de partir à l’aventure en forêt.

Tout ça ne doit pas nous faire oublier qu’il y a aussi de l’excellent ski à faire du côté ouest de l’étang aux Cerises. La clé pour avoir de plaisir, c’est d’éviter autant que possible l’ennuyeux sentier No 1, une très large piste à double sens tracée sur une route utilisée par la voitures en été. Si ce sentier fait le bonheur des patineurs, il teste sérieusement la patience du skieur moyen.

Se rendre au refuge La Grande Halte par les sentiers 4, 6 et 8 permet de faire une extraordinaire randonnée en terrain vallonné. Et il faut absolument revenir par le sentier 9, qui compte parmi les meilleurs du réseau.
Les pistes 6, 8 et 9 sont classés très difficiles, mais elles sont si larges qu’à peu près n’importe qui peut s’y aventurer sans crainte de se casser la figure dans une descente.
